Bnodet et la lOdet Croisire sur l Odet
Bénodet et la l’Odet Croisière sur l’ Odet.
Bénodet se situe en bordure de l'océan Atlantique, dans le Pays fouesnantais ; la commune, station balnéaire classée, s'étend de l'anse de Penfoul (ramification de l'embouchure de l'Odet) au nordouest, face au petit port de Sainte-Marine (Combrit), situé en Pays Bigouden, jusqu'à l'anse du Petit Moulin et l'anse du Groasguen, qui s'ouvre sur la mer Blanche) à l'est.
Bénodet et l’Odet vus depuis le pont de Cornouaille
Le port de plaisance. La mer Blanche est une lagune découvrant totalement à marée basse, séparée de l'océan Atlantique par le cordon littoral des dunes domaniales de Mousterlin. Son rivage est partagé entre Bénodet et Fouesnant.
Église Saint-Thomas-Becket Communément appelée « église du port » , cette chapelle située sur le vieux port est dédiée à Saint Thomas Becket. Elle fut édifiée au début du XIIIe siècle par la famille de Fouesnant sur leur fief de Bénodet. Elle ne comptait à l'origine qu'une nef et un petit clocher. Elle fut agrandie au cours du XVe siècle. En juillet 1840, la construction d'une nouvelle sacristie nécessita de creuser jusqu'à plus de 3 mètres de profondeur pour en établir les fondations sur un solide et l'on trouva alors un sol pavé de dalles et des restes de murs, traces d'une ancienne sacristie. L'église fut reconstruite et la base surélevée, comme nous la voyons de nos jours, de 1873 à 1887 par l'architecte diocésain Joseph Bigot, avec réemploi d'éléments anciens. Dès 1802, la chapelle Saint-Thomas devient l'église paroissiale à la place de l'église de Perguet, devenue une simple chapelle.
Une très belle statue du XVIe siècle représente le mystère de la Sainte Trinité : Dieu le Père a dans ses bras son fils Jésus mort et la colombe de la paix sur la tiare posée sur sa tête. Il pose un pied sur l'orbe, marquant ainsi son pouvoir sur le monde.
Place de l’embarcadère.
Le port de plaisance est accessible par tout temps, à toute heure de la marée et pour tous types de bateaux, il propose 500 places sur ponton et 250 places sur bouée. La mer Blanche est une lagune très ramifiée côté nord (plusieurs petites rias y débouchent. La partie orientale de cette lagune forme un palud rarement immergé, où le schorre est largement développé. La partie occidentale, qui découvre totalement à chaque marée basse, est en large partie recouverte de slikke et est un paradis pour les pêcheurs à pied qui y ramassent de nombreux coquillages (palourdes, coque, etc. )
L’Odet et ses nombreux bateaux de plaisance.
Le site de Sainte-Marine est situé à l'entrée, rive droite, d'une ria ou aber, en l'occurrence celle de l'Odet, face à Bénodet situé sur la rive gauche. Sainte-Marine est désormais essentiellement une station balnéaire et un port de plaisance. Sainte Marine vue depuis la cale de Bénodet.
Un bac piéton permet de franchir la ria de l'Odet pour se rendre de Sainte. Marine à Bénodet en saison estivale.
Villa « Le Minaret » : elle fut construite entre 1926 et 1928, et fut à l'époque baptisée Villa Magdalena ou Ker. Madalen. Maurice Heitz-Boyer, médecin et ami du glaoui de Marrakech, féru d'architecture marocaine, décide d'entreprendre une construction inspirée de ce style. Il fait alors appel à l'architecte Albert Laprade dont la carrière avait justement commencée au Maroc. Pour sa construction, on fit appel à des ouvriers italiens dont certains s'installèrent par la suite à Bénodet. Pour sa part, le glaoui envoya une dizaine d'ouvriers marocains maîtres dans l'art de la mosaïque et dans la décoration « orientale » .
Le résultat fut une réussite architecturale, décorée selon la plus pure tradition orientale, dotée de tout le confort moderne et agréable à vivre (chambre du glaoui au sommet du minaret, hammam et sauna en sous-sol, solarium sur le toit, accès direct en sous-sol vers le garage à bateau de la plage du Coq, etc. ). L'architecte fut également le concepteur des jardins de la villa, inspirés des jardins arabo-andalous d'Afrique du Nord. En 1951, la villa est vendue et devient l'hôtel restaurant « le Minaret » . En 1983, le bâtiment est surélevé d'un étage, en conservant l'esprit des plans de l'architecte Laprade et sans que l'esprit de la villa n'en soit en rien altéré. Depuis quelques années, le Minaret est redevenu une villa privée, entièrement rénovée, en grande partie selon les plans d'origine. Seule la terrasse dominant la corniche et aménagée en 1983 afin d'y créer un bar-restaurant, « L'Alhambra » , conserve son activité commerciale et offre à ses clients l'une des plus belles vues que l'on puisse trouver à Bénodet.
Nous allons faire la petite croisière, celle qui est figurée sur le panneau en haut à gauche, prendre les billets au comptoir des vedettes de l’Odet et monter sur le bateau qui nous attends ( photo ci-contre).
« L’Odet, la plus jolie rivière de France » . Captivante, sauvage, indomptée, un brin mystérieuse, l’Odet mérite bien son titre de « plus jolie rivière de France » , décerné par Émile Zola, lui-même, lors d’un séjour en Cornouaille. Et quand on découvre la rivière pour la première fois, on comprend ce que voulait dire l’écrivain. Paysages boisés ponctués de châteaux et manoirs de caractère, véritable bal d’oiseaux de mer et de rivière, ou encore criques oubliées éclatantes de soleil. Et quand les rives de l’Odet prennent des couleurs rosées c’est plus qu’un spectacle, c’est une féerie de lumières dans ce décor majestueux. Au mois de mai, les rhododendrons sauvages envahissent les berges sur plusieurs mètres de hauteur pour faire place à un violet époustouflant.
Le phare de Bénodet ou feu de la Pyramide est situé en rive gauche de l'Odet. La tour du feu d'une hauteur de 39 mètres est peinte en blanc.
Pont de Cornouaille Le département du Finistère est maître d'ouvrage de ce franchissement audessus de l'Odet, conçu par l'architecte Gérard Cailliau. La construction fut confiée au groupement comprenant la société Sotracomet pour la partie métallique et par les sociétés Fougerolle et Limousin pour les piles et les culées. Ce pont rentre dans la catégorie des ponts à poutres en caisson, il est de type mixte acier/béton. D'une hauteur de 70 m, il s'étale sur 620 m en 6 travées et permet uniquement la circulation aux automobiles, la travée principale de 200 m de longueur était alors la plus longue de France pour un pont à poutres. Le tablier fut réalisé à l'aide de cintres autolanceurs depuis chaque culées qui permettait de souder les voussoirs métalliques en porte-à-faux culées.
Nous voilà donc parti pour 2 h 00 de navigation, d’abord au milieu des bateaux de plaisance, puis l’on passe sous le pont de Cornouaille et la guide conférencière va nous donner de nombreuses explications tout au long du parcours.
Nous avons à voir d’un coté ou de l’autre des manoirs et châteaux dont je ne me souviens plus, ni les noms, ni les explications.
Cette carte permet de voir l’emplacement des divers châteaux et sites que l’on va trouver tout au long de l’Odet. (à condition d’avoir un grand écran) Caché dans la verdure le château de Kergoz. Propriété de la famille Kergos depuis le XVIe. (rare exemple en Cornouaille. )
Château de Kérouzien , Construit entre le 18 e et le 19 e siècle. En 1789, la propriété est acquise par la famille des Delecluze de Longray. Au 19 e siècle le logis actuel y est construit et appartient à Louis de Carné-Marcein. Sa petite fille, Marie, épouse le Comte Edgar De Broc. D'où la promiscuité du château du Pérennou.
CH TEAU DU PÉRENNOU. Magnifique demeure qui surplombe l'Odet se situant à quelques 400 mètres en contrebas, le château du Pérennou, qui appartient à la même famille de Broc depuis 1772, est en vente depuis le mois de janvier 2011. L'actuel propriétaire, Christian de Broc, s'est attelé à l'entretenir pendant plus de 30 ans ! Manoir du XVIIe siècle adossé à la colline, la demeure abrite un superbe parc romantique à l'anglaise aménagé par un archéologue du XIXe siècle, Jean-Félix du Marhallac'h.
Un rocher s'appelle la Chaise de l'Évêque car on raconte qu'un des évêques de Quimper aimait s'y rendre pour se reposer, méditer et profiter du paysage.
Continuant tranquillement la remontée de la rivière, le château de Kerambieiz qui signifie en breton << le domaine du loup >>. Malgré sa construction inspirée du Moyen ge avec ses poivrières, ses grandes fenêtres et son échauguette, cette résidence date du XIXe siècle. Nous le devons à Étienne Roussin, l’un des fils du peintre Victor Roussin.
Un des autres rochers surplombant l'Odet au débouché des Vire Court a été curieusement nommé le Rocher de la Pucelle ou le Saut du Galant. La légende rapporte qu'une jeune fille de Plomelin, poursuivie par un vilain moine, préféra se jeter dans l'Odet à cet endroit plutôt que de perdre son honneur. Le rustre voulut faire de même et se noya.
Le fameux navigateur Eric Tabarly s'était installé à Gouesnac'h dans une de ces belles propriétés, en face de laquelle, il y a quelques années encore, on pouvait souvent admirer son Pen Duick au mouillage. Ponton Éric Tabarly.
Le Manoir de Kerdour. Le nom breton signifie << le domaine de l’eau >> mais à l’origine il s’appelait Kertourc’h <<le domaine du sanglier >>, animal emblématique de la Bretagne. La tour carrée qui dépasse de l’édifice est la partie la plus ancienne, elle date du XVe siècle. Le reste de la demeure a été édifié au XVIe. La légende raconte que le corsaire Corne de Bouc y aurait vécu et caché son trésor, resté introuvable à l’heure actuelle. Á partir de 1878, il appartiendra à Paul Roussin, autre fils du peintre Victor Roussin.
La maison Pendu, la plus vieille du bord de l’Odet qui a bénéficié d’une restauration récente.
Fin de la promenade et retour au restaurant.
Décoration originale de ce restau.
Avec mes photos perso. Les textes sont pris sur le net et les guides locaux. Musique : Karantez vro. Juillet 2017.
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