Bien vieillir avec son handicap Ne pas considrer
Bien vieillir avec son handicap « Ne pas considérer que si l’on va moins bien c’est seulement à cause de la maladie » . � Recourir aux mesures collectives de dépistage et de prévention: � cancers du sein et colo-rectal, vaccinations… � Traiter les conséquences du vieillissement physiologique : � presbytie , presbyacousie… =>majoration du risque de chute « connaître aussi les conséquences spécifiques de sa maladie et /ou du handicap moteur sur certaines fonctions » � Risque rénal ou respiratoire parfois majoré, � Risque de perte d’autonomie accru du fait d’un symptôme ou d’une complication.
MESURES DIETETIQUES � � � � Hormis certaines pathologies musculaires métaboliques : pas de régimes spécifiques. Apports protidiques adaptés. Apports en microéléments : vit D, calcium … Contrôle de la COURBE DE POIDS , du cholestérol, de la glycémie… Régulation du TRANSIT Hydratation suffisante Contrôle de la Tension artérielle, Si nécessaire, prendre en charge les addictions : alcool, tabac & aide psychologique si besoin.
CONNAÎTRE et PREVENIR le risque majoré de certaines complications � � ALITEMENT : nécessité d’être levé dans la journée. CHUTES & FRACTURE : adapter son environnement choisir des traitements peu invasifs vis à vis de muscles clés, respecter certaines déformations � USURE : peser les indications de remplacement prothétique, techniques palliatives spécifiques, éviter certaines sollicitations… � HYPERTONIE : possibilité de traitements par toxine botulinique A , étirement, chirurgie notamment si rétraction => discussion multidisciplinaire des traitements
SAVOIR S’ADAPTER Ne pas sur-solliciter son corps : � Prendre une ou deux cannes pour se déplacer, � Avoir des aides techniques pour les transferts, pour attraper au sol � Recours à un appareillage léger plus fonctionnel ou assisté � Recours à un fauteuil manuel léger ou à assistance électrique… signes d’alerte : fatigue, baisse des performances et douleurs
CONNAÎTRE ses droits � Démarche MDPH � Premier dossier avant 60 ans, � Révision du dossier pour aides spécifiques : acquisition d’aide techniques ou de la voiture pour la conduite automobile, aides humaines pour les activités simples de la vie quotidienne… � Démarche d’invalidité voire retraite anticipée à la sécurité sociale � APA au-delà de 60 ans, réseau gérontologique… � Dans les deux cas demande de macaron GIC et carte station debout pénible si périmètre de marche devient très limité
CONNAÎTRE l’intérêt de l’activité physique sur votre santé commun à tous les individus � � � Bénéfice cardio-vasculaire, Bénéfice sur la TA, sur la glycémie Renforcement musculaire, Maintien de la mobilité, Amélioration des douleurs, Retarde le déclin cognitif, CHOISIR Propre à la pathologie Possible effet sur la cause du handicap (ex maladie de Parkinson…) � Diminution de la fatigue, � Effet positif sur qualité de vie et le ressenti, � Amélioration de la force, � Une activité adaptée
Intérêt de l’activité physique dans les maladies neurologiques � Sclérose en plaques �Ponichtera (1997) : effets positifs sur le reconditionnement à l’effort �Robineau (2005), Dalgas (2009) : effets positifs sur la force musculaire �Thompson (2005), Heesen (2006) : effets positifs sur la qualité de vie.
Intérêt de l’activité physique dans les maladies neurologiques Maladie de PARKINSON débutante ou de forme moyenne certaines modalités à préciser mais probable facteur de neuroprotection vis-à-vis des noyaux gris � PUB MED: une vingtaine d’articles depuis début 2015: - éviter sédentarité, - supériorité de l’exercice adapté (renforcement , exercices aérobies, travail avec ballon ) sur la kinésithérapie traditionnelle et surtout sur aucune activité, - intérêt du rythme ( danse, yoga, tai chi, …)
Intérêt de l’activité physique dans les maladies neurologiques � AVC �Le renforcement musculaire n’augmente pas l’hypertonie �L’activité physique participe à moduler la plasticité cérébrale
Intérêt de l’activité physique dans les maladies neurologiques � Traumatisme Crânien (comme dans l’AVC) �Amélioration physique �Bénéfice physique probable, du fait de la plasticité cérébrale et du potentiel neuronal du système nerveux central, d’activités simulées dans environnement virtuel (logiciels spécifiques, WII ou KINEC) �Prévention du déclin cognitif
Intérêt de l’activité physique dans les maladies neurologiques � POLIOMYELITE � Balnéothérapie chaude, � Programmes individuels adaptés de renforcement , travail de l’équilibre, de la respiration …du fait d’un éventuel syndrome post –polio surajouté (fatigue accrue, nouvelles limitations d’activités, sensation de majoration du déficit ou apparition de douleurs. . . ) � Dans cette pathologie, fréquents recours à un ou des appareillages légers, compensant les déficits mais en respectant certaines déformations et ménageant les muscles compensateurs pour traiter des douleurs ou prévenir chutes et fractures…
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