Besoins nutritionnels En relation avec la composition chimique
Besoins nutritionnels En relation avec la composition chimique de l’organisme et les besoins énergétiques Plantes: besoins en minéraux Eau, lumière et air Organismes autotrotrophes Animaux: selon leur espèce: Organismes hétérotrophes herbivores carnivores
Besoins nutritionnels Chez un adulte, dépendront : - des besoins énergétiques - du turnover métabolique Animaux : / Poids sec: 80 % eau protéines 50% acides nucléiques 10% polysaccharides 10% lipides 10% minéraux 20%
Structure schématique d‘une cellule Noyau ADN : information génétique polynucléotide ADN polysaccharides ARN messager Protéines : structure enzymes Membrane plasmique Lipides, protéines cytoplasme
Structure d’une cellule eucaryotique 1. Nucléole 2. Noyau 3. Ribosome 4. Vésicule 5. Réticulum endoplasmique 6. rugueux 6. Appareil de Golgi 7. Cytosquelette 8. Réticulum endoplasmique 9. lisse 9. Mitochondrie 11. Vacuole 12. Lysosome 13. Centriole Wikipedia Encyclopédie
Besoins nutritionnels 1. Turnover métabolique : synthèses des constituants liés à la dégradation 1. 2. 3. 4. Protéines; collagène, élastine, enzymes… Acides nucléiques : ARNm, ARNr… Polysaccharides : glycannes…. Lipides : triglycérides, cholestérol , sphingolipides …. 2. Thermorégulation : nécessité de maintenir l’homéothermie 37° homme 42° poulet 3. Activité physique : apport calorique lié à l’effort musculaire
Besoins alimentaires pour les humains turnover métabolique 1. Acides nucléiques : adénine guanine Purines thymine uracile cytosine Pyrimidines + desoxyribose + acide phosphorique Synthèse de novo et recyclage important; dégradation des purines en acide urique
Besoins alimentaires pour les humains turnover métabolique 2. Protéines : constituées de 20 acides aminés (série L) Le radical R confère la spécificité Sur les 20 acides aminés seuls 10 sont synthétisés et 10 sont « essentiels » et doivent être apportés par l’alimentation Val, leu, ile, trp, phe, met, his, thr, met, lys Turnover important, dégradation en squelette carboné + urée
3. Glucides ou saccharides CH 2 OH HO HO OH monosaccharides glucose disaccharide HO O OH OH CH 2 OH OH O fructose saccharose CH 2 OH sucres principaux des fruits sucre principal des feuilles Polysaccharides : sucres de structure (cartilages, carapaces crustacés, cellulose…) sucres de réserve; amidon , glycogène Synthèse de novo en général, sauf pour certains composés très spécifiques nécessaires dans la diète.
4. Lipides : Éléments de structure des membranes biologiques O O O CH 2 O CH O C O H 2 P 1 -linolényl-2 -oléyl-phosphatidylcholine O O + + N Cholestérol
Lipides de réserve : triglycérides et esters de cholestérol Acide oléique C 18: 1 ou 9 Triglycérides: Acide linoléique C 18: 3 (9, 12, 15) ou 6 glycérol estérifié par acides gras Acide linolénique C 18: 3 (9, 12, 15) ou 3 Les acides gras polyinsaturés sont « essentiels »
Lipides de réserve Triglycéride graines, adipocytes…. Lipides de communication cellulaire hormones stéroïdes, prostaglandines, cérébrosides, céramides ….
Besoins nutritionnels énergétiques Métabolisme de base environ : 2000 kcal/j Activité très importante: 3400 kcal/j femmes: -30% valeur calorique des aliments régime alimentaire équilibré -glucides 4 kcal/g -10 -15% de protéines animales et végétales -protéines 4 kcal/g -30 -35% de lipides (actuellement 36 -42%) -lipides 9 kcal/g -50 -55% de glucides (éthanol 7 kcal/g)
Besoins métaboliques Besoins glucidiques : sucres rapides , sucres lents Acides aminés essentiels : être vigilant pour les diètes végétariennes Acides gras essentiels : acides gras polyinsaturés nécessaires - acide linoléique ( 6) ; huile de touresol - acide linolénique ( 3) ; huile de colza Vitamines (coenzymes) : pas de besoin en cas d’alimentation équilibrée Fibres ( polysaccarides ) solubles (pectines, gommes), insolubles (cellulose), confort digestif
Homme de Cro-Magnon -25 000 a Vit de chasse et cueillette, en petits groupes donc pas de problèmes nutritionnels
Avec la vie en société nécessité de stocker les aliments Civilisation sumérienne (Musée du Louvre) -3000 ans Mésopotamie Amphores servant à la fabrication de la bière et du vin
Méthodes de conservation des aliments 1. Fermentations : céréales, jus de fruits, végétaux, laits… 2. Salaisons , fumaisons : viandes, poissons 3. Stérilisation, pasteurisation, congélation 4. Filtration (liquides) 5. Conservateurs chimiques
Histoire du vin Le vin est connu de l’homme depuis l’aube de l’histoire, suivant de peu sans doute l’invention du cidre et de la bière. Les habitants de Çatal Höyük, première ville fortifiée connue et qui s’est épanouie au VIIe millénaire avant JC en Asie Mineure, savaient déjà faire du vin. Voilà près de 6000 ans, il semble que l’on buvait du vin dans le Caucase. Il est ensuite apparu en Perse, où l’on a retrouvé des traces de vin dans une amphore. Pratiquement en même temps, au IVème millénaire avant JC, le vin fait son apparition en Mésopotamie, chez les Sumériens. Ils ont même inventé les AOC. Les Sumériens distinguaient en effet les «vins de plaine» des «vins de montagne» , ces derniers étant considérés de meilleure qualité. En Mésopotamie, le vin était surtout un vin de palmes ou de dattes. Ce n’est qu’au premier millénaire que la vigne fut acclimatée avec succès. Le vin de raisin n’était pas pour autant inconnu. Comme nous l’attestent de nombreuses tablettes, un commerce actif existait avec les pays montagneux Champions de l’administration, les Egyptiens étiquetaient le vin. L’origine du raisin était notée
Origine de la bière Nous savons aujourd'hui que l'origine de la bière est très ancienne. Il nous faut remonter jusqu'à OUR, KISH et LAGASH. . . les documents les plus lointains que nous connaissons ont en effet été exhumés des sables de SUMER. Dés le IVe millénaire avant J. -C. , les grandes aires de civilisation du monde sont d'ores et déjà ébauchées. La Mésopotamie, c'est le pays de l'orge, de la bière et de l' huile de sésame. Tandis que vers l'ouest, s'étendent les contrées où règnent le blé, le vin et l'huile d'olive. La Mésopotamie, le pays " d'entre les deux fleuves " comme le signifie littéralement son nom, se situe au sud des montagne du Kurdistan. C'est le " croissant fertile ", comme l'appela le Grec STRABON qui s'étend là, des plaine du TIGRE aux plaines de L'EUPHRATE(Irak aujourd'hui) et jusqu'à leurs confluents. Environ 8000 ans avant J. -C. , la culture de l'orge, celle de la variété à deux grains, apparaît dans le nord ; l'orge à six rangs et l’épeautre, une variété de blé dur, seront cultivés au sud, probablement dix à vingt siècles plus tard. Non loin d'ASSUR, les archéologues ont découvert le site de JARMO, un village d'agriculteurs vieux de près de 7000 ans. Ces paysans des premiers âges utilisaient de la vaisselles de pierre, des poteries en forme de jattes, des outils de silex et d'obsidienne, des meules de granit et des fours en briques. Il semaient l'orge et deux espèces de froment. Les conditions et les moyens techniques étaient donc réunis pour que" de la bière " puisse être fabriquée.
Fermentations Protection des aliments par transformation des sucres en: - éthanol + CO 2 : - acide lactique : levure de boulangerie bactéries lactiques 1. Panification: Levage lié au dégagement de CO 2 - importance des protéines du gluten (gliadines et gluténines) - importance des arômes produits par la levure et les bactéries lactiques (utilisation d’un levain) - production industrielle des levures de boulangerie 1842 Vienne
2. Fermentations brassicoles Matière première orge a. maltage = germination en malterie et touraillage (chauffe à 80 -105°) b. opérations de brassage: - saccharification (incubation, extraction à l’eau chaude, les enzymes hydrolysent l’amidon et libèrent le maltose) - formation du moût - adjonction de composés aromatiques (houblon, épices…) - ébullition c. fermentation haute (Ale) ou fermentation basse (Pils) d. garde (clarification et affinage du goût); plusieurs mois c. soutirage et filtration d. embouteillage (pasteurisation) ou mise en fûts
Spécificité des levures: fermentation alcoolique Glucose + NAD+ + ADP + Pi 2 éthanol + 2 NADH + + 2 CO 2 + 2 ATP + H 2 O Éthanol : stabilisant CO 2 : levage de la pâte à pain Arômes fermentaires
Colonies de levure Saccharomyces cerevisiae sur boîte de Pétri 3 mm Culture 48 H 28°
Taille des cellules de levure
Comparaison de la taille des levures et bactéries
Photographie en microscopie électronique X 20 000 voir au centre la cicatrice d’un bourgeon
Levures colorées au calcofluor
Biologie Cellulaire de la levure La levure est une cellule eucaryotique typique: - contient un noyau, des mitochondries - est diploïde -possède un contrôle du cycle cellulaire proche des cellules supérieures - a une durée de vie limitée - présente une reproduction sexuée contrôlée au laboratoire Modèle d’étude des cellules eucaryotes Organisme le mieux connu sur le plan génétique Outil biotechnologique
Génome de la levure La levure diploïde contient une paire de 16 chromosomes (2 n = 32) Taille des chromosomes: 200 – 2200 kilo paires de bases La séquence totale du génome est de 12 Mb (E. coli : 5 Mb) 6183 ORF dont 5800 codent pour des protéines Le génome est compact avec 72% de séquences codantes / génome total Les 28 % restant correspondent aux régions intergéniques (promoteurs – terminateurs et rétrotransposon Ty) Taille du génome d’autres eucaryotes: Arabidopsis thaliana : 2 n = 10 ; 120 Mb Riz : 430 Mb 2 n = 24 ; 430 Mb Vigne: 2 n= 38 ; 470 Mb Drosophile 2 n = 8 ; 179 Mb Homme : 2 n = 46 ; 3150 Mb
Organisation génomique d’une cellule de levure hérédité mendélienne non mendélienne DNA Déterminant chromosomes 2µm Virus RNA ds localisation noyau cytoplasme Génétique plasmide mitochondrial copies 2 x 16 Taille kb 200 -2200 Déficiences chez les mutants tous types 60 -100 6, 3 aucune 8 - 130 L-A M L-BC T W 70 -76 103 170 150 10 10 petites Toxine killer sans
Cycle de la levure Saccharomyces cerevisiae cellules diploïdes végétatives sporulation a a méiose a a n spores germination Zygote Fusion cellulaire 2 n Cellules végétative n asque
Génétique moléculaire de la levure 1. 2. 3. 4. 5. Isolement de mutants Complémentation interallélique Recombinaison, cartes génétiques Vecteurs permettant la surexpression génique Délétion spécifique de gènes Séquençage de la totalité du génome: 1996
La levure : outil biotechnologique Production du vaccin contre l’hépatite B Production d’insuline humaine (Novo Nordisk) Production de peptides (interleukines, interférons, hormone de croissance…) Ingéniérie métabolique: production d’hydrocortisone (Aventis) - surexpression de 8 gènes de mammifère et plante - délétion de 3 gènes endogènes de levure
Méthodes biotechnologies Expression par plasmides et promoteurs forts promoteur c. DNA terminateur Séquences nécessaires à la replication G 418 : marqueur de sélection ou intégration génique
Elaboration des vins Matière première: vigne vitis vinifera Nombre importants de cépages Merlot, Cabernet sauvignon, muscat, riesling 1. Vinification en blanc 2. Vinification en rouge Brand Turckheim
Vinification en blanc 1. Pressurage Obtention du moût de raisin Adjonction SO 2 2. Débourbage 3. Fermentation 4. Soutirage 5. Stabilisation tartrique 6. Filtration, embouteillage Pressoir à membrane Matériel pneumatique cylindrique horizontal à membrane latérale à pression maximale de 2 bars.
Vinification en rouge 1. Égrappage, foulage 2. Mise en cuve de fermentation 3. Egouttage, pressurage 4. Soutirage 5. Fermentation malo-lactique 6. Maturation 7. Filtration embouteillage Cuve inox 150 hl
Vinifications particulières 1. Méthode champenoise - vinification en blanc, 10, 5° alcool vin tranquille - mise en bouteille + sucre 35 g + levure vin effervescent - remuage - égorgement et embouteillage 2. Vins doux naturels (muscats de Rivesaltes, de Frontignan) - fermentation arrêtée à 8° d’alcool par addition d’alcool 3. Vins liquoreux (Monbazillac, Côteaux du Layon, VT) - concentration des sucres par passerillage par Botrytis cinerea
La fermentation oenologique 1. 2. Louis Pasteur décrit les microorganismes au cours de la fermentation et identifie l’importance des levures. 3. 4. 5. 2. La fermentation avec la microflore indigène est caractérisée par une succession de microorganismes: Klockera, Hanseniaspora (prédominants sur baies), Candida, Pichia, Kluyveromyces, Brettanomyces … 6. 7. Les levures fermentaires type S. cervisiae sont très peu abondantes sur les baies, mais s’imposent à partir de 3° d’alcool. 8. 9. 3. Le concept de l’inoculation des moûts par la levure préparée (sécurité) vient de Müller-Thurgau en 1890. 10. 4. Les 2 premières LSA, Montrachet et Pasteur Champagne ont été produites 11. en 1965 aux USA pour une grande cave viticole de Californie 12. 5. A’heure actuelle 80% des vins sont produits par addition de L. S. A.
Fermentation malo-lactique • Pour bon nombre de vins produits dans les régions tempérées l’acidité due à l’acide malique est diminuée par la fermentation opérée par Oenococcus oeni, qui suit la fermentation alcoolique. • A un effet négatif sur les vins blancs aromatiques Acide malique CO 2 Acide lactique
Industrie laitière Laits fermentés : yogourts. Fermentation par bactéries lactiques acidification (stabilisation) caillage lié à la destructuration des micelles de caséines Fromages: même principe, mais l’accélération de la formation du caillé est obtenu par la présure (hydrolyse partielle des caséines) puis affinage
Fermentations alimentaires, suite • • • Alcools (Whisky, Vodka, Cognac…. ) Aliments dérivés du Soja Charcuterie (saucissons secs) Chocolat Café Choucroute et ensilages Principalement bactéries lactiques
Autres méthodes de conservation • • Salaison : dessication par le sel Confitures : augmentation de la pression osmotique Deshydratation, lyophilisation Stérilisation et pasteurisation Congélation Radappertisation Filtration pour les liquides Addition de conservateurs chimiques
Principaux conservateurs • • • Acide propionique Acide benzoïque et benzoates Acide sorbique SO 2 et sulfites Nitrites
Risques alimentaires • Botulisme (Clostridium botulinum) • Mycotoxines (Aflatoxines, patuline, ochratoxines ): moisissures • Listériose (Listeria monocytogenes) • Intoxications alimentaires, Salmonella, E. coli , virus, liés à un manque d’hygiène
Décès liés à la consommation d’aliments 1995 (source INSERM) • Causes de décès pouvant provenir d’ingestion accidentelle d’aliments toxiques ou contaminés Hommes Femmes 854 1219 • Décès liés à l’alcool (intoxication éthylique et cancers) 18 745 4768 275 106 256 512 Total décès
Industrie agroalimentaire Production mondiale des industries agroalimentaires 2700 milliards $ US de C. A. En Europe production de 660 milliards € France, Allemagne, Italie, Royaume Uni, Espagne représentent 80% de la production totale. L ’industrie agroalimentaire est le troisième employeur industriel de l’Union 3, 5 millions de salariés, 29000 entreprises avec forte proportion de PME Source bilan ANVAR juin 2004 – Christine Ton Nu
Industrie agroalimentaire française Chiffre d’affaires 136 milliards € en 2003 Deuxième employeur de France après la mécanique Solde d’exportation de 8 milliards € en 2003 ( 50% boissons) Fragilité structurelle liée à la faible taille des entreprises, les relations difficiles avec la grande distribution, insuffisance de leader (Danone, le premier français est 10 ème). Source bilan ANVAR juin 2004 – Christine Ton Nu
Classement des principaux groupes agroalimentaires mondiaux en 2002 (source : CIAA) Cargill Nestlé Kraft Unilever Con. Agr a Pepsi. Co Coca Cola Diageo Master foods Danone USA Suisse USA Pays. Bas GB USA USA GB USA France 30. 8 30. 0 22. 4 19. 0 14. 8 14. 5 Viandes, Produits transformés, Produits agricoles Snacks, Boissons, Céréales boissons Boissons alcoolisée s, Boulange rie Snacks, Boissons, Repas Produits laitiers, Boissons, Biscuits Céréales 54, 9 Mi. 52. 6 € C. A. 42. 5 Produits à base de céréales Produits laitiers, Boissons alcoolisée s, Confiseri e, Café Céréales, Produits laitiers, Boissons Confiserie Produits laitiers, Boissons alcoolisée s, Confiserie, Café
Qualité des produits alimentaires • Institut National des Appellations d’Origine INAO A. O. C. Construites sur des notions de délimitation et « d’usages loyaux et constants » Mis en place au départ pour lutter contre les crises viticoles L’A. O. C. définit un cahier de charges et un contrôle
A. O. C. et I. G. P. • A. O. C. étendue • Fromages : Comté, Roquefort, Cantal, Roblochon, Munster (La production de fromages AOC au lait cru représente 70% de la production totale de fromages AOC • Viandes : Taureau de Camargue, Bœuf Maine-Anjou, agneau de Barèges-Gavarnie, volaille de Bresse, dinde de Bresse • Noix de Grenoble ou Périgord • Pommes du Limousin … • Autres labels: Label Rouge, Agriculture Biologique
Réglementation Union Européenne En 1992 introduction de – AOP Appellation d’Origine Protégée – IGP Indication Géographique Protégée – AS Attestation de spécificité – Cahier de charge plus souple que AOC français mais permettant de protéger les savoir-faire et les recettes traditionnelles
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