Berceau de la Nouvelle France Une troite bande
Berceau de la Nouvelle France
Une étroite bande de terre, agréablement ourlée d'anses et de pointes verdoyantes, s’étire sur une longueur de 34 km et une largeur de 8 km, en face de la ville de Québec, au milieu du fleuve Saint-Laurent. Il s’agit de l'Île d'Orléans, ainsi nommée par le navigateur malouin Jacques Cartier, en 1535, en l’honneur du duc d’Orléans, troisième fils de François 1 er. C’est l’une des plus anciennes terres colonisées de l’Amérique du Nord. On y trouve des habitations de style normand qui ont plus de trois siècles.
A la vue de cette île bucolique, en 1535, Jacques Cartier la surnomme "île de Bacchus", à cause des vignes sauvages qui y poussent. Mais bien avant l'arrivée du navigateur français, les Amérindiens désignaient l'île par le mot algonquin "Windigo", qui signifie "terre ensorcelée". Encore aujourd'hui les insulaires portent le sobriquet de "sorciers de l'Île. L'origine en serait attribuable à la présence de nombreux "feux follets", le soir venu.
Cette île de grande beauté faisait partie, au début de la colonisation, du vaste domaine de Beaupré. Les premiers colons étaient pour la plupart originaires de la Normandie, de la Bretagne, de la Vendée et du Poitou. Le recensement de 1685 en dénombra 1205, de même que 917 têtes de bétail. En 1759, lors de la conquête anglaise, l'île fut occupée par les Anglais, mais il n’en persiste aujourd'hui que peu de traces.
L’île possède plus de 600 bâtiments anciens, dont certains ont trois siècles, reconnus par le gouvernement du Québec, comme ayant une grande valeur patrimoniale. On y trouve aussi la plus ancienne église de la Nouvelle-France. Quelques boulangeries datant des 18 e et 19 e siècles sont encore actives. Le Manoir Mauvide. Genest, devenu musée, raconte le passé. . Certaines auberges rappellent la petite histoire de ces insulaires fiers et heureux. Parmi eux il y a eu le grand poète et chanteur Félix Leclerc.
Au début de la colonie, les insulaires utilisaient en été un bateau passeur pour traverser le fleuve. En hiver, des ponts de glace reliaient l'île à la rive. Encore aujourd'hui, un pont de glace est utilisé par les motoneigistes. Un pont moderne fut inauguré le 6 juillet 1935, en l’honneur de Louis-Alexandre Taschereau, alors premier ministre du Québec et député de Montmorency. Aujourd'hui, son nom officiel est «Pont de l'Île d'Orléans» , ou plus familièrement Pont de l'Île.
Au 18 e siècle, les routes n'étaient que des petits chemins de terre courant de maison en maison vers le moulin ou la chapelle paroissiale. Le Chemin Royal actuel ceintura l'Île en 1744. Il est long de 67 km et il parcourt les contours dentelés d'anses et de pointes de l'île. Le Chemin Royal offre un panorama exceptionnel du fleuve Saint-Laurent sur presque toute sa longueur. En arrière plan, on aperçoit le Cap Tourmente et les chutes Montmorency.
l'Île d'Orléans compte six villages qui portent tous des noms de saints, soit Sainte-Pétronille, Saint. Laurent, Saint-Jean, Saint-François, Sainte. Famille et Saint-Pierre. Les habitants ont jalousement préservé le charme rural de leur île. Les mordus de généalogie seront étonnés d'apprendre que l'Île est la terre ancestrale de 317 grandes familles québécoises, et que 35 d'entre elles y ont érigé un monument ou une plaque commémorative à l'occasion de grandes fêtes.
L’île compte environ 7000 résidants permanents, mais on y reçoit plus de 100, 000 visiteurs tous les ans. Ces terres fluviales possèdent une vocation surtout agricole, avec une concentration de productions horticoles. On y trouve aussi de magnifiques vergers de pommes. Cette riche nature, parsemée d’éléments architecturaux remarquables, crée une saisissante et parfois émouvante collection de paysages.
AVERTISSEMENT Ce diaporama est strictement privé. Il est à usage non commercial. Il est interdit de l'utiliser sur un site internet. Il est envoyé gratuitement, par courrier électronique privé, aux personnes qui acceptent de souscrire aux conditions de l'abonnement. Pour se renseigner au sujet de l'abonnement gratuit , prière d'écrire à l'adresse qui apparaît ci-dessous (Pour des raisons de sécurité, prière de ne pas envoyer de pièces jointes à cette adresse car elles seront automatiquement refusées et retournées. Cette adresse n'accepte que des messages en texte seulement, de moins de 100 Ko, sans fichier annexé ni pièces jointes. ) jfxb@videotron. ca
Valse champêtre - George Zamfir Photographie: Yvon Gervais, Michel Corboz, Jean Chiasson, Claude Bélanger, René Lortie Création Florian Bernard Tous droits réservés – 2006 jfxb@videotron. ca
- Slides: 27