BEAUMONT EN AUGE BeaumontenAuge est situ dans le
BEAUMONT EN AUGE Beaumont-en-Auge est situé dans le département du Calvados et en région Basse-Normandie. Du haut de ses 90 mètres, le bourg a été déchiré par les invasions, les guerres de religion, mais il a également joué un rôle important dans l'histoire de France. Avant l'ère chrétienne, les Celtes qui peuplaient la Normandie ont dû occuper ce piton facilement défendable. L’église Saint-Sauveur de Beaumont remonte à l’époque carolingienne, en 847. Le prieuré de Beaumont a été fondé en 1060 donnant au village une stature régionale. L'apogée de Beaumont est atteint pendant les années 1776 -1792 où son collège royal, école militaire, forme de grands esprits comme Pierre -Simon de Laplace, natif de Beaumont et qui fut également président du Sénat en 1806. jean-marie clausse (2013) marie. clausse@outlook. com jean-
En se promenant dans la commune, on découvre une architecture riche et pittoresque : maisons à colombages, en ardoises, en pierres. . .
Les maisons ont gardé leur caractère et offrent aux visiteurs l'aspect des demeures du Pays d'Auge. Des antiquaires, des artisans et des peintres contribuent à créer une atmosphère et une vie qui incitent à la flânerie dans ce bourg.
Pierre-Simon de LAPLACE. Né le 23 mars 1749 à Beaumont en Auge, LAPLACE dut sa formation première en mathématiques à l'école Militaire de Beaumont ( ou il enseigna par la suite) puis étudia à Caen. Sa carrière s'articula entre la politique et les sciences pour lesquelles son œuvre, d'une ampleur exceptionnelle, est essentiellement constituée par les applications de l'analyse mathématique dans deux directions principales : la mécanique céleste et le calcul des probabilités. Si l'on a pu lui reprocher le goût de la politique et son habilité a profiter des changements de régime, il fut néanmoins l'un des plus grands géomètres du début du XIX siècle et a fondé la physique mathématique de la manière la plus exemplaire. Une statue dédiée à son savoir orne la place.
La maison natale de Pierre-Simon, marquis de Laplace. Au centre du bourg, sur le fronton de sa maison figure une plaque commémorative sur laquelle on peut lire: " Sous un modeste toit, ici naquit Laplace, lui qui sut de Newton agrandir le compas, en s'ouvrant un sillon dans les champs de l'espace, y fit encore un nouveau pas".
L'église Saint-Sauveur Cette ancienne église du prieuré se caractérise par un mélange de styles architecturaux. Les guerres, la révolution, l'abandon et de multiples destructions ont marqué profondément son histoire. Les différentes phases de reconstruction ont progressivement transformé les dispositions originelles, sans tenir compte de l'harmonie de l'ensemble. Toutefois l'aspect monumental du monument demeure. Hormis la tour qui a conservé son style roman, la nef et le cœur partiellement ravagés en 1612 ont été remaniés. Ainsi le visiteur attentif fera-t-il un parcours dans l'histoire, de la tour du XIe jusqu'à la nef bien endommagée du XIXe. A la croisée du transept deux piliers font apparaître à leur sommet des personnages sculptés. A présent, la cour du prieuré est ouverte aux visiteurs et permet de découvrir un aspect particulièrement charmant de l'église Saint-Sauveur.
Les restes des stalles du chœur des moines, placées à l’entrée.
Monument au colonel Langlois. Jean-Charles Langlois, dit Le colonel, né le 22 juillet 1789 à Beaumont-en-Auge et mort en 1870 à Paris, est un militaire et peintre français. Diplômé de l’École polytechnique en 1806 et officier d’infanterie, Jean-Charles Langlois s’est battu à Wagram, à Gérone et à Waterloo avec un courage qui lui ont valu d’être grièvement blessé et nommé colonel à l’âge de vingt-six ans. Retraité en « demi-solde » , il se consacre à la peinture et ne peint que des batailles qui représentent pour lui l’expérience la plus intense que puisse offrir la vie. 1885 : inauguration de la statue le 30 août, face à la maison natale de l’artiste-soldat. Elle est offerte par Madame de Serand, nièce du colonel. Elle avait également offert à la commune des bornes fontaines et un système d’adduction d’eau. 1942 -44 : l’œuvre est fondue sous le régime de Vichy.
Photos et présentation: (Mars 2013) jean-marie clausse jean-marie. clausse@outlook. com http: //parcourir-la-france. blogspot. fr/ Commentaires – sources: Internet
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