BACHELOR Techniques dexpression crite Philippe Bellissent Novembre 2011
BACHELOR Techniques d’expression écrite Philippe Bellissent Novembre 2011
Syllabus � La production de discours professionnels est au cœur de la formation des étudiants en Info com. La compétence discursive fait partie d’un bagage commun à tout individu. Pour devenir des professionnels de la communication, les diplômés doivent à l’issue de leur cursus universitaire être très au dessus du niveau moyen requis pour communiquer et échanger en société. � L’objectif de ce cours est donc d’apporter les savoirs, les savoirs faire et les savoir être, tant au niveau de la communication écrite qu’orale. � Pour que ce module de formation ne soit pas que la simple transmission de recettes du bien écrire et du bien parler en société, on montrera systématiquement les liens existants entre des techniques présentées dans ce cours et des questions théoriques sur le langage , enseignées par ailleurs dans cette même formation (épistémologie et théories de l’information et de la communication, linguistique, sémiologie) � Après une présentation rapide des concepts fondamentaux sur le langage et le discours, seront abordées les techniques de la communication écrite puis orale. On insistera parallèlement sur l’importance de la compréhension des textes sources ainsi que le développement de l’écoute, à partir desquels bâtir son propre discours. Puisque, comme nous le rappelle Bakhtine, tout discours n’est jamais que la reprise d’un autre discours.
Introduction : Concepts fondamentaux 1. Le langage 1. Linguistique, concepts de base 1. � � � � Les niveaux d’analyse en linguistique Phonème Morphème Mot Syntagme Phrase Texte 2. La sémantique 3. La pragmatique Le discours 1. Les visées 2. Discours et récits 3. Les types de discours 4. Les genres de discours Le texte 1. Stylistique 2. Sémantique textuelle 3. Sémiotique du texte 2. 3. Techniques d’expression écrite 2. 1. 2. 3. 4. 5. 1. 2. 3. 4. 6. Problématiques du discours Types de plan Recherche de contenus 1. Les informations 2. Les arguments Eléments de rhétorique 1. Mise en discours des arguments et stratégies discursives 2. Les tropes et figures de style Améliorer son écriture Jouer la créativité Se servir des sens Utiliser les figures de style Trucs et astuces de l’écriture journalistique Les différentes formes de textes 1. Le résumé 2. La note de synthèse 3. Le rapport 4. Le PV 5. Le compte rendu 6. Correspondance 7. Ecrire pour les TIC (email, Web, réseaux sociaux) Techniques d’expression orale 3. 1. 2. Au commencement était l’écoute… 1. le mode dialogal 2. Analyse et repères dans le discours de l’autre 3. Clés pour une efficacité dans la repartie Questions d’énonciation 1. Ethos 2. Logos 3. Pathos 1. 3. 4. 5. Ecrire pour émouvoir : le story telling Les éléments extra-textuels 1. Le para-verbal dans le discours 2. La gestuelle Les situations concrètes d’énonciation 1. Un à un 2. Un à plusieurs 3. Discours préparé et improvisation Les aides visuelles supports du discours Plan
Bibliographie sommaire � � � � � Argumenter Michel Dufour Armand Colin 2008 Bien rédiger pour le web Isabelle Canivet Eyrolles 2009 Dire et faire dire L'entretien Armand Colin 1997 Grammaire du sens et de l'expression Patrick Charaudeau Hachette 1992 La conversation Catherine Kerbrat-Orecchioni Memo Seuil 1996 La parole persuasive Bertrand Buffon L'interrogation philosophique PUF 2002 La pensée Power Point Franck Frommer la Découverte 2010 La rhétorique Joëlle Gardes-Tamine Cursus Armand Colin 1996 100 fiches pour comprendre la linguistique Siouffi & Van Raemdonck Bréal 1999 L'argumentation Christian Plantin Mémo Seuil 1996 Les figures clés du discours Marc Bonhomme Memo Seuil 1998 Libérer son écriture et enrichir son Style Pascale Perrat CFPJ 2000 Méthodes et techniques de l'expression écrite et orale Gilles Ferréol & Noël Flageur Cursus Armand Colin 2008 Savoir improviser Cyril Gely Studyrama 2008 Slide: ologie Nancy Duarte Pearson 2010 Storytelling Christian Salmon la Découverte 2008 Techniques de l'expression écrite et orale Denis Baril Sirey 2008
Bibliographie � � � � � � � � Argumentation et rhétorique (15 -16) coll Hermes 41 CNRS editions 1995 Analyser les textes de communication Dominique Maingueneau Lettres Sup. Nathan Université 2000 Argumentation manipulation persuasion Christian Boix L'Harmattan 2007 Argumenter Michel Dufour Armand Colin 2008 Bien rédiger pour le web Isabelle Canivet Eyrolles 2009 Comment lire un texte à voix haute Jean Luc Vincent Gallimard 2006 Devenez un as de la persuasion en 50 leçons Goldstein Martin Cialdini L'entreprise 2007 Convaincre sans manipuler Philippe Breton La découverte 2008 Dire et faire dire L'entretien Armand Colin 1997 Discours et communication Paul Ricoeur L'Herne 2005 Du discours politique au discours expert coll ENS editions 2008 Elements d'analyse du discours Georges Elia Sarfati Linguistique Nathan Université 2001 Eléments de rhétorique classique Michel Patillon Fac Nathan 2003 Eloge de la Parole Philippe Breton La découverte 2003 Expression communication Francis Vanoye Armand Colin 1990 Grammaire du sens et de l'expression Patrick Charaudeau Hachette 1992 Guide de la communication écrite de l'entreprise Didier Faure Maxima Laurent du Mesnil 2002 Introduction à la linguistique française T 1 & T 2 Maingueneau Chiss Filliolet Hachette 2001 Introduction à la linguistique contemporaine Jacques Moeschler et Antoine Auchlin Armand Colin 2000 Introduction à la rhétorique Olivier Reboul coll 1° cycle PUF 2001 La conversation Catherine Kerbrat-Orecchioni Memo Seuil 1996 La fonction persuasive Emmanuelle Danblon Armand Colin 2005 La force de persuasion Lionel Bellenger ESF 1998 La parole persuasive Bertrand Buffon L'interrogation philosophique PUF 2002 La pensée Power Point Franck Frommer la Découverte 2010 La rhétorique Joëlle Gardes-Tamine Cursus Armand Colin 1996 La sémantique Christian Touratier Armand Colin 2000 La stylistique Joelle Gardes Tamine Armand Colin 2004 Style et rhétorique C Peyroutet Nathan 2002
Bibliographie � � � � � � � � � L'analyse de discours Roslyne Ringoot & Philippe Robert-Demontrond Editions Apogée 2004 L'analyse des récits Jean-Michel Adam-Françoise Revaz Mémo Seuil 1996 L'argumentation Christian Plantin Mémo Seuil 1996 L'argumentation aujourd'hui Marainne Doury et Sophie Moirand Presse Sorbonne Nuvelle 2004 L'argumentation dans la communication Philippe Breton Repères La découverte 1996 L'argumentation dans la langue Jean Claude Anscombre Oswald Ducrot Philosophie et langage Mardaga 1997 L'argumentation dans le discours Ruth Amossy Nathan Université 2000 Olivier Houdart Sylvie Prioul L'art de la ponctuation Points 2006 Le discours d'information médiatique Patrick Charaudeau Médias Recherches Nathan 1997 Le Langage coll. . Coord par Jean François Dortier Editions Sciences Humaines PUF 2001 Le signe Umberto Eco Essais Le livre de poche 1980 L'ecrit web Joel Ronez CFPJ 2009 L'énonciation Catherine Kerbrat-Orecchioni Armand Colin 2002 Les Communications non-verbales Jacques Corraze Le psychologue PUF 2001 Les figures clés du discours Marc Bonhomme Memo Seuil 1998 Les figures de style Patrick Bacry Sujets Belin 2000 Les secrets des présentations de Steve Jobs Carmine Gallo Télémaque 2010 Les textes : types et prototypes Jean Michel Adam Linguistique Nathan Université 2003 Libérer son écriture et enrichir son Style Pascale Perrat CFPJ 2000 Linguistique Olivier Soutet PUF 2005 Mener une réunion efficace René Moulinier Eyrolles 2007 Méthodes et techniques de l'expression écrite et orale Gilles Ferréol & Noël Flageur Cursus Armand Colin 2008 Mieux utiliser le téléphone Sophie de Menthon Editions d'organisation 2001 Rhétorique et argumentation Jean Jacques Robrieux Nathan Université 2000 Rhétorique générale Groupe Mu Essais Seuil 1982 Savoir argumenter Renée Simonet et Jean Simonet Editions d'organisation 2000 Savoir improviser Cyril Gely Studyrama 2008 Savoir parler en public Charline Lucette Euracom editions 2010 Sémiotique du récit Nicole Everaert Desmedt De Boeck Université 2003 Slide: ologie Nancy Duarte Pearson 2010 Storytelling Christian Salmon la Découverte 2008 Techniques de l'expression ecrite et orale Denis Baril Sirey 2008 Traité de l'argumentation Chaïm Perelman & Lucie Olbrechts-Tyteca Editions de l'Université libre de Bruxelles 2000 100 fiches pour comprendre la linguistique G Siouffi & D Van Raemdonck Bréal 1999
Introduction : concepts fondamentaux 1. Le langage 1. Linguistique, concepts de base �Les niveaux d’analyse en linguistique �Phonème �Morphème �Mot �Syntagme �Phrase �Texte 2. La sémantique 3. La pragmatique 2. Le discours 1. 2. 3. 4. 3. Les visées Discours et récits Les types de discours Les genres de discours Le texte 1. Stylistique �Texte 2. Sémantique textuelle 3. Sémiotique du texte 1. 2. 1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Le langage � Ensemble de signes (oraux, écrits) regroupés dans un lexique et articulés dans une syntaxe permettant la production d’énoncés pour communiquer 1. 2. 1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Le langage � les fonctions du langage (Jakobson) contexte destinateur Réferentielle cognitive dénotative message émotive esthétique contact code poétique Identité presse Signalisation Discours scientifique destinataire conative Poétique, récit, mythe phatique métalinguistique grammaire, sémantique publicité propagande
Linguistique concepts de base � Fondateur de la linguistique 1857 -1913 : Cours de linguistique générale. � Oppose la parole à la langue, pensée comme un code, comme un système de signes � Jette les bases du structuralisme : Les signes se définissent pas leur valeur dans le système, par rapport aux autres signes -> caractère oppositif "Cheval" vs "hongre" vs "poulain" vs "âne « � Le signe linguistique est une entité à double face: � le signifié (Sé , concept) et le signifiant (Sa , image acoustique), tous deux abstraits Propriétés du signe linguistique --> abstrait (image de la réalité, image du son) --> linéaire (vs dessin, peinture) --> discret ("tout ou rien") --> arbitraire pas de lien entre le signifiant et le signifié --> conventionnel � Syntagmatique (ou axe des combinaisons des mots) v. paradigmatique (ou axe de la sélection des mots). Cf site de l’Université de Lausanne en linguistique 1. 2. 1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Après Saussure � � La sémiologie prend le code comme objet de l’étude et l’isole de l’émetteur comme du récepteur Distinction sur la nature volontaire ou non de la communication avec pour critère l’intentionnalité de la communication Signes communicatifs émis avec une intention Signes expressifs porteurs d’une signification qui peut être spontanée : Émission volontaire ou non de l’émetteur � (conscience de) Réception d’un message ou non par le destinataire � Attribution d’une intention par le destinataire � Cf U. Eco Le signe Poche p 58
Les modèle triadiques (Saussure v. Peirce) Objet référent Représentamen signifiant Interprétant signifié /étoile/ Concept d’étoile (ou définition du mot étoile) � Naissance de la sémiotique � Peirce 1839 -1914 � Le signe comme triade : : deux courants Europe et USA Representamen (signe matériel) Dénote un objet de pensée ( ce dont on parle) grace un interprétant (représentation mentale de la relation representamen / objet) NB l’interprétant n’est pas figé mais varie suivant le sujet qui le considère
3 aspects du signe (I) � Le signe à la place de quelque chose, tenant lieu de, pour quelque chose d’absent Le signe est quelque chose qui tient lieu pour quelqu’un de quelque chose sous quelque rapport que ce soit ou à quelque titre. � Notion de coupure sémiotique : différence entre l’objet et sa représentation Mise en oeuvre d’une logique: � D’identité : x=x � D’équivalence : faucille +marteau = communisme � De déduction: si fumée alors il existe un feu � D’induction : il a plus de galons c’est le chef Le signe Umberto Eco Poche Eco sémiotique et philosophie du langage PUF Klinkenberg précis de sémiotique générale Seuil p 192
3 aspects du signe (II) Classifiction de Peirce: � L’icône � Être � L’indice semblable , ressemble à, relation de similarité � Relation de contiguité, feu/fumée, trace / animal � Relation conventionnelle � Le symbole � La métaphore comme figure de l’icône, la métonymie comme figure de l’indice �A la classification de Peirce on peut ajouter le : � Signal � Symptome � Nom � Schéma (ou organigramme) Le signe Umberto Eco Poche Eco sémiotique et philosophie du langage PUF Klinkenberg précis de sémiotique générale Seuil p 192
Les niveaux d’analyse en linguistique � Les constituants ou unités linguistiques � Phonème � Morphème � Mot � Syntagme � Phrase � Texte Dictionnaire de linguistique - Dubois Giacomo Larousse 1. 2. 1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Le phonème � Phonème : la plus petite unité sonore � En nombre limité suivant les langues (20 à 50). Unité phonique distinctive minimale. � NB : peut faire l’objet de variantes phoniques ( ex son /r/ en français 1. 2. 1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Le morphème � Morphème : la plus petite unité porteuse de sens Morphèmes grammaticaux : pronoms, conjonctions Morphèmes lexicaux : Nb ce ne sont pas des noms mais des unités de sens � Morphèmes dérivationnels : modifient le sens du mot ( rarement seuls) � � Affixes : devant un mot ( dé, re, par… faire) Suffixes : après (… tion, ment ) � Morphèmes flexionnels : Flexions sur les bases nominales (genre, nombre) Flexions sur les bases verbales (temps , nombre) � Chez Martinet on parlera de monèmes ( à peu près analogue au mot, pour éviter la confusion morphèmes lexicaux et grammaticaux) 1. 2. 1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Le mot � � � Substantifs Adjectifs Verbes Adverbes Embrayeurs 1. 2. 1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Les modes de proçès du verbe � comment se manifeste le déroulement du procès défini par le verbe � Itératif /unique Sautiller v. sauter � Inchoatif /non inchoatif ( entrer dans un état) rougir ( = devenir rouge) ou assouplir ( rendre souple) � Ponctuel / duratif Il ferme la porte v. il pleut � Conclusif / non conclusif le procès tend vers un achèvement ou non ( ex: acheter, mourir V. habiter) Grille de répartition entre verbes d’accomplissement (écrire une page), d’activités ( nager), achèvement ( pas de durée ex: apercevoir) , d’état (X est grand) � Aspects � � � Perfectivité/ imperfectivité Le procès est un tout ( il écrivit v. il écrivait) Accompli / Inaccompli L’énonciation en linguistqiue française Dominique Maingueneau Hachette p 64 -67 1. 2. 1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Les aspects du verbe � � Aspects � Perfectivité/ imperfectivité Le procès est un tout ( il écrivit v. il écrivait) A relier à l’utilisation des temps du verbe : Formes perfectives Formes imperfectives Passé simple, ( passé du récit) Passé composé ( passé du discours) Imparfait � Aspect accompli et aspect inaccompli Différence entre temps de l’action et temps de l’énonciation Pierre a dormi longtemps ce matin, A midi Pierre aura longtemps dormi L’énonciation en linguistqiue française Dominique Maingueneau Hachette p 64 -67 1. 2. 1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Le syngtame � Syntagme : réunion de mots ayant même fonction dans la phrase ( article + nom, auxiliaire + verbe ). � Syntagme nominal SN Pierre, le garçon, le petit garçon dont je parle Comprend le déterminant (le), le nom ( garçon) le modifieur ( adjectif) ou relatif ( dont je parle) � Syntagme verbal SV mangea, a mangé � Syntagme adjectival SAdj 1. 2. 1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Le mot � � Mot : unité lexicale, réunion de phonèmes et de morphèmes (double articulation) formant une unité linguistique Caractéristique : polysémie Différence mot<> terme ( monosémique) Les linguistes préfèrent el terme de lexème (unité de base du lexique) monème (Martinety) 1. 2. 1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
La phrase � Phrase : � réunion de syntagmes (au minimum syntagme verbal ou syntagme nominal +verbal) construisant un prédicat sur un thème donné. Limité par des signes typographiques à l’écrit. � Phrases complexes : se distribuent en propositions ( principale, subordonnées) � Différents types : énonciative, exclamative, interrogative, impérative 1. 2. 1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Axes paragdimatiques et syntagmatiques
Le texte � Texte : � enchainement de phrases. � Progression de thèmes en rhèmes � Le texte s’étudie indépendamment de son énonciation ( Discours = texte + contexte) Jean Michel Adam : les textes types et prototypes Nathan U 1. 2. 1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
Un cas pratique d’application de la linguistique: la continuité textuelle � Continuité textuelle : un enchainement logique de propositions sur un thème donné � Progression de thème en rhème 3 éléments de la continuité : � � Cohésion : respect de la progression des thèmes, ordre logique des événements, reprise des éléments déjà énoncés par le biais des anaphores Napoléon a perdu à Waterloo; il a abdiqué après sa défaite). � Cf La Princesse de Clèves � On s’intéresse aux éléments linguistiques. Obligation d’avoir des syntagmes dans le même champ lexical � Pierre dort, la ville dort, le tableau dort � Cohérence : vérification de l’appropriation de la phrase au contexte, correspondance avec le � � � monde réel. Prise en compte de l’implicite et de la situation d’énonciation. Ex : Pourquoi le Professeur Tournesol vient il à la Sorbonne en patins à roulettes Parce qu’il a cours Parce que le métro est en grève Parce qu’il est fou 100 fiches pour comprendre la linguistique Siouffi & Van Raemdonck Bréal 1999 p 113: enchainement des phrases par des connecteurs ( conjonction de coordination Connectivité ou de subordination. A l’inverse, les points de suspension… ou les listes à puces !!!
Règles typographiques (I) Signes typo. Règles Exemples Italiques S’emploie souvent pour citer , mettre un mot en valeur ; obligatoire pour les titres d‘oeuvres Les Fleurs du Mal Majuscules S’emp 1 oient a l’initiale pour les mots qui Victor Hugo. Le College commencent une phrase ou une de France, Les Français, citation, les noms propres, les noms de L’Unesco peuples, les organismes d’Etat, La SNCF acronymes, pour chaque lettre des sigles. On met l’accent sur les capitales [si possible]. Ponctuation Ne se place jamais en début de ligne. Les adresses s’écrivent sans ponctuation Points Se Placent a la fin des phrases. A la fin Réf. mais Bd des mots abrégés, sauf ceux dont l’abréviation comprend la dernière lettre 20 bd Victor Hugo BTS communication : les textes types et prototypes Nathan U
Règles typographiques (II) Signes typo. Règles Exemples Virgules Séparent les parties d’une proposition « Marcel, apportez—moi ou d’une phrase, a condition qu’elles la pelle, le seau et le ne soient pas déjà réunies par les rateau. » conjonctions et, ou, ni Elles séparent les énumérations. Elles isolent les mots mis en apostrophes _ Remarque : on ne met pas de virgule avant une parenthèse, un tiret ou un crochet. Point virgule Séparent différentes propositions de même nature. Le chat miaule , le chien aboie Deux points Introduisent une explication, une citation, un discours , une énumération Il déclara : « Je ne vous comprends pas. » BTS communication : les textes types et prototypes Nathan U
Règles typographiques (III) Signes typo. Règles Exemples Parenthèses Servent à ajouter une précision Il ne faut pas abuser des parentheses [et encore moins des crochets}. Tiret seul Signale chaque terme d`une énumération ou changement d`interlocuteur dans un dialogue. - Que dites-vous ? - Rien ! Double tiret S‘u 1 ilisent comme les parenthèses. En fin de phrase le second tiret est supprimé avant le point final Pierre — tu le connais, hein ? - est professeur de yoga. Espace Avant et après le point-virgule, les guillemets · ouvrant et fermant. Avant les points d’interrogation et d’exclamation, les parenthèses, les crochets et les tirets ouvrants. Apres toutes les ponctuations. Guillemets S`utilisent comme l’italique. Avant et après une citation, un mot n’appartenant pas a la langue ou au code utilisé, un mot mis à distance. Avant et après le titre d’une partie d`ouvrage (chapitre, poème. . . ]. Qui a dit : » L’Etat c’est moi «?
Sémantique � � Etude la signification Pas de consensus Sens : ensemble des représentations suggérées par un mot ou un texte Ce que donne à entendre un texte - Intention de donner un contenu à un texte (pt de vue de l’énonciateur) � - Contenu construit /interprété (pt de vue de l’énonciataire) � � Signification : ce que représente un signe dans un contexte donné Pt de vue du dictionnaire Nécessité de remise des termes dans le réseau de relations de la langue. La valeur d’un signe se pose par ses oppositions ( monsieur madame, madame mademoiselle) In La sémantique Chr. Touratier Armand Colin p 12 -14 Glossaire de sémiotique Pascal Vaillant in http: //www. vaillant. nom. fr/pascal/glossaire. html#signe 100 fiches pour comprendre la linguistique Siuofi Van Raemdonck Bréal p 2. 1. Techniques d’expression écrite / Problématiques du discours
Sémantique � � � La sémantique se pose du côté de l’énonciateur Pour les textes sacrés : exégèse et herméneutique 3 niveaux � Le mot : problème de la polysémie du mot en fonction du contexte ( bière, cœur - sens figuré et métaphorique), � La phrase : la question de l’implicite � Le texte 100 fiches pour comprendre la linguistique Siuofi Van Raemdonck Bréal p 48 2. 1. Techniques d’expression écrite / Problématiques du discours
La pragmatique � � Ce que nous faisons avec les mots Théorie des actes de langage d’Austin ( Quand dire c’est faire) 1. 2. 1. Intro : Notions fondamentales / Le langage
L’approche pragmatique (Austin) � Acte illocutoire: L'acte communicatif accompli par l'énoncé � - assertion: Jean est un homme. - question: Que fais-tu? - ordre: Viens ici! - promesse: Demain, j'arrêterai de fumer. → acte intentionnel et conventionnel � L'acte perlocutoire: Les effets de l'acte illocutoire sur les actions, les pensées, les croyances, etc. des auditeurs �- ordre → amener à faire (ou non) - assertion → convaincre, effrayer, etc. → acte non conventionnel et ± intentionnel � Les actes illocutoires explicites et implicites Un acte illocutoire a une forme et une valeur: �Trois formes : affirmative interrogative impérative
L’approche pragmatique (Austin) � Multitude de valeurs: assertion, question, ordre, requête, promesse, avertissement, conseil, etc. � 1) Actes explicites: forme = valeur affirmatif → assertion: Jean est un homme interrogatif → question, demande: Que fais-tu? impératif → ordre, requête: Viens ici! � � 2) Actes implicites: forme <> valeur<> veut dire "n'est pas égal") exemples: Est-ce que tu peux te taire un moment? interrogatif → ordre forme <> valeur Rien ne te convient. affirmatif→ reproche forme <>valeur Tu peux m'ouvrir la porte? interrogatif → requête forme <>valeur
Le discours � Le discours : un texte plus un contexte � Le dispositif Mise en scène Positions interlocutives Statut ( prof, médecin) Rôle ( modèles culturels associés à un statut donné) Place, rapport de place � La Situation d’énonciation 1. 2. Intro : Notions fondamentales / Le discours
Les visées (I) � Les visées du discours Factitive : faire Informative : faire savoir Persuasive : faire croire Séductrice : faire ressentir 1. 2. 1. Intro : Notions fondamentales / Le discours / Les visées
Les visées (II) Modèle cognitif-affectif-conatif communication Espace cognitif Espace affectif NB : l’ordre précédent n’est pas systématique 1. 2. 1. Intro : Notions fondamentales / Le discours / Les visées Espace conatif
Les visées (III) La matrice de Vaughn Cognitif => Affectif => Conatif Affectif => Cognitif => Conatif Persuasion, apprentissage • Valorisation sociale et personnelle • Recherche d’informations crédibles • Modèles de références (stars…) • Marque de confiance Ex. : automobile, machine outils, Ex. : luxe, bijoux, cosmétique, modes… ordinateur, meubles… Conatif => Cognitif => Affectif => Conatif => Cognitif • Schéma de l’implication minimale • Faible besoin d’informations • Marque de notoriété Informations et sentiments après expérience du produit Ex. : Essence, produits alimentaires courants…. • Autosatisfaction • Faible besoin d’informations • Reconnaissance de la marque et des produits Ex : Boissons (colas, alcool, …), confiserie 1. 2. 1. Intro : Notions fondamentales / Le discours / Les visées
Discours et récits � Distinction entre discours et récit � Différence sur le mode d’énonciation Présence de l’auditoire dans le discours Absence dans le récit et des marqueurs déictiques � Discours rapporté Discours direct ( usage des guillemets) Discours indirect ( X. a dit…) 1. 2. 2. Intro : Notions fondamentales/ Le discours/Les modes
Les types de discours � � � Narratif Descriptif Argumentatif Explicatif Dialogal Jean Michel Adam : les textes types et prototypes Nathan U 1. 2. 3. Intro : Notions fondamentales/ Le discours/ Les types de discours
Les genres de discours Genre But Temps Norme / valeur Type d’argumentation Auditoire Activité de l’auditoire Judiciaire accuse / défend passé juste / injuste Déduction Les juges Juger Délibératif conseille / déconseille futur utile / nuisible Exemple Les citoyens Décider Épidictique loue / blâme présent Noble /vil Beau / laid Figure d’amplification Les spectateurs Evaluer Buffon La parole persuasive PUF p 83 Ne pas confondre avec les genres littéraires ( roman, poésie, théâtre et leurs sous genres, drame tragédie, comédie, pantomime, etc) 1. 2. 4. Intro : Notions fondamentales/ Le discours/Les genres de discours
Eléments de stylistique � Le schéma canonique de la phrase ( SN-SV-SAdj) peut faire l’objet de variations. C’est l’analyse de ces écarts qui fait l’objet de la stylistique � Analyse des fréquences des mots ( substantifs, adjectifs, verbes) � Prépondérance de syntagmes � Choix du lexique ( concret, abstrait) � Variété lexicale � Usage des figures de style ( synecdoques, métaphores) La stylistique Joelle Gardes Tamine Armand Colin 2004 Style et rhétorique C Peyroutet Nathan 2002 2. 1 Techniques d’expression écrite
Eléments de stylistique (II) � Question du rythme � Rythme binaire �Près de sa belle maison /demeurait un voisin irascible � Rythme ternaire �/Près de sa maison /qui était si belle, /demeurait un voisin irascible � Rythme ascendant �Près de sa maison / qui était vraiment belle/ avec sa large facade équilibrée, /et ses peintures joyeuses dans des tons pastels/ demeurait ce ridicule et irascible voisin ronchon � Rythme descendant �Près de la si belle maison de Philippe, à la façade bien équilibrée, / et aux volets rutilants, / demeurait ce voisin, / un irascible Style et rhétorique C Peyroutet Nathan 2002 p 56 2. 1 Techniques d’expression écrite
Eléments de stylistique (III) � La période � Ascendante � Information principale en fin de phrase � Descendante � Information principale en début de phrase � Pyramidale � Information principale en milieu de phrase Protase : partie montante de la phrase Acmé : sommet Apodose : partie descendante Ex : « C’est le privilège de l’homme libre (protase) que de préférer la solitude parmi les ruines que sa vertu aura accumulée (acmé) aux cortège triomphaux entre des temples suspects (apodose) » Neropolis Hubert Monteilhet Style et rhétorique C Peyroutet Nathan 2002 p 57 2. 1 Techniques d’expression écrite
Eléments de stylistique (IV) � La progression dans le texte � � de thème en rhème Le texte comme unité � Cohérence � Cohésion � Connectivté 100 fiches pour comprendre la linguistique G Siouffi D. Van Raemdonck Bréal 1999 p 112 2. 1 Techniques d’expression écrite
Sémantique du texte � Analyse du discours � On analyse le sens global d’un texte ( au-delà de la phrase) � Analyse des conversations � Thèmes : cohésion, cohérence, pertinence � Problème du découpage en unités cohérentes (échange en conversation, paragraphe dans le discours) � Question de l’isotopie ( de quoi parle t’on ? ) � question de la progression textuelle de thème en rhème) Question du sens entendu comme signification et comme direction � Au-delà, regroupement des textes en corpus ( ensemble des discours produits par une organisation) 2. 1. Techniques d’expression écrite / Problématiques du discours
Sémantique du texte � Analyse du discours � On analyse le sens global d’un texte ( au-delà de la phrase) � Analyse des conversations � Thèmes : cohésion, cohérence, pertinence � Problème du découpage en unités cohérentes (échange en conversation, paragraphe dans le discours) � Question de l’isotopie ( de quoi parle t’on ? ) � question de la progression textuelle de thème en rhème) Question du sens entendu comme signification et comme direction � Au-delà, regroupement des textes en corpus ( ensemble des discours produits par une organisation) 2. 1. Techniques d’expression écrite / Problématiques du discours
Sémiotique du texte � Quelle est la signification symbolique du texte 2. 1. Techniques d’expression écrite / Problématiques du discours
Techniques d’expression écrite 1. 2. 3. Problématiques du discours Types de plan Recherche de contenus 1. Les informations 2. Les arguments 4. Eléments de rhétorique 1. Mise en discours des arguments et stratégies discursives 2. Les tropes et figures de style 5. Les différentes formes de textes 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. Le résumé La note de synthèse Le rapport Le PV Le compte rendu Correspondance Ecrire pour les TIC (email, Web, réseaux sociaux) 2. 1 Techniques d’expression écrite
Problématiques du discours � � � � � Quel discours ? De quelle place ? Pour quel public? Dans quel contexte ? Dans quelle situation d’énonciation ? Dans quel but ? Suivant quelles modalités ? Dans quel registre de langue ? Quel degré de consensus dissensus 2. 1. Techniques d’expression écrite / Problématiques du discours
Types de plan � � � Plan à caractère analytique ( décomposition en sous ensembles Sur opposition ou alternatives ( avantages/ inconvénients, aspects positifs/aspects négatifs, sol A /sol B Fondé sur raisonnement � Raisonnement causal et chaines explicatives � Raisonnement déductif ou inductif � Raisonnement comparatif � Raisonnement par l’absurde � Raisonnement diaclectique ( thèse antithèse synthèse � Linéaire (partition chronologique spatiale etc) Méthodes et techniques de l'expression écrite et orale Gilles Ferréol & Noël Flageur Cursus Armand Colin 2008 p 39 2. 2. Techniques d’expression écrite / Types de plan
Recherche de contenus � Principes : � Économie de la recherche de documents � De l’interne vers l’externe � Vérification des sources � Vérifier l’actualité du document � Gérer dans le temps � Création de dossiers � Poser des marques pages � Utiliser un logiciel adapté pearltrees 2. 3. Techniques d’expression écrite / Recherche de contenus
Les informations � Tout texte est la reprise d’un autre texte (Bakthine) � Supports de l’argumentation ( exemples, justifications) � Collecte des informations appuyant le discours: � � � Factuelles Événements Données quantitatives témoignages Théoriques (reprise d’idées ou de prises de positions antérieures � Classement et structuration des données � Question de la pertinence du juste niveau des informations comme étayage du discours 2. 3. 1. Techniques d’expression écrite / Recherche de contenus / Les informations
Les arguments � � Principe : Tout discours est argumenté � Faire la différence entre le raisonnement ( syllogisme) et l’argumentation � � Convaincre au-delà de l’enchainement des propositions logiques La place de l’enthymème Existence d’un monde au-delà de la proposition énoncée � Validité du ‘toutes choses égales par ailleurs’ 2. 3. 2. Techniques d’expression écrite/ Recherche de contenus / Les arguments
Principe général de l’argumentation Donnée Il a gelé Conclusion les framboises sont rares Loi de passage Le gel détruit les framboises
Le schéma de Toulmin Données des travaux ont été effectués dans votre immeuble Loi de passage Le locataire doit prendre sa part des frais Garantie : en vertu du décret de loi Donc, à moins que Conclusion votre loyer est augmenté Réserve le propriétaire décide de ne pas demander d’augmentation
Les connecteurs Assertion de départ A 1 … … donc par conséquent Assertion d’arrivée A 2 … … Assertion A 1 d’arrivée … … étant donné que par ce que Assertion de départ A 2 … … Mais aussi… Assertion de départ A 1 …, … Assertion d’arrivée A 2
L’implicite dans le discours Présupposés et sous entendus Quelles connaissances partagées ? Pertinence du discours
Techniques de raisonnement � � � � � L’induction L’explication La déduction Le raisonnement causal L’analogie et la métaphore L’hypothèse L’alternative et le dilemme La dialectique Le paradoxe
Techniques de persuasion � L’accumulation des oui et accords partiels Techniques de reformulation � N’est ce pas, OK ? , oui, d’accord � � La vente d’avantages ( bénéfice consommateur) � � Avantage unique ou non Reférences et arguments d’autorité Statutaire, technique, moral � Contre modèle: (Hitler pensait ça) � Cf expérience de Milgram � � Appel aux émotions Valorisation, mauvaise conscience, besoin de sécurité, humour � Risque de voir la manipulation dans le processus de persuasion � Renée Simonet et Jean Simonet Savoir argumenter Editions d'organisation 2000 p 124
Techniques de persuasion � La synchronisation : recher le même mode d’appréhension du monde Visuel Auditif Kinesthésique verbes Voir, regarder, montrer, observer Entendre, écouter, dialoguer, taire Sentir, toucher, venir, tomber, jeter adjectifs Clair, évident, Harmonieux, Concret, ferme, obscur, discordant, , solide, tendre, froid, brillant, vague, flou, sonore, bruyant mou net substantifs Vue, perspective, scènes, horizon, cible Brit, son accord, désaccord, rythme Pression, tension, mouvement, évolution Renée Simonet et Jean Simonet Savoir argumenter Editions d'organisation 2000 p 124 -125
Procédés de réfutation et de réponse aux objections � � � � Réfutation frontale ou directe Le contournement La défense active La défense passive La prévention ou anticipation La contre attaque Le compromis
Repérage des arguments fallacieux � � � � � Le faux syllogisme Argument ad hominem L’équivoque : Tout ce qui est rare est cher L’argument circulaire C’est vrai parce que c’est la parole de Dieu, la parole de Dieu c’est ce que dit la Bible, la Bible dit la vérité Fausse alternative la peste ou le choléra Causalité abusive les enseignants ne valent rien car mon fils n’ a pas eu le bac Faux argument d’autorité show biz sur la politique preuves non valides stats dépassées Evaluation non justifiée tous les jeunes sont dangereux Pétition de principe : on tient pour admise la proposition qu’on doit démontrer je vous conseille cette voiture car c’est celle qui vous faut � � � L’argument hors sujet : Epouvantail critique sur un autre point que celui dont on parle L’accumulation des argument (le chaudron)
L’implicite dans le discours Présupposés et sous entendus Quelles connaissances partagées ? Pertinence du discours
Le Langage de l’argumentation Formulation claire de la thèse Reformulation de l’argumentation adverse Langage accessible au public de la réception Un discours clair (refus du jargon)
Préparer sa Stratégie d’Argumentation � � � � Analyse de la situation Définir ses objectifs Tenir compte du public Doser l’argumentation raisonnement et argumentation relation Préparer un plan d’argumentation Prévoir les objections préparer les réfutations Tester son argumentation 2. 3. 2. Techniques d’expression écrite/ Recherche de contenus / Les arguments
Développer sa stratégie d’argumentation � Maitriser les différentes dimensions de l’influence, discours, comportement actes � Rencontrer l’autre dans son modèle du monde � Gérer la dynamique de la relation � La pragmadialectique ( Van Eemeren, Grootendorst) l’argumentation comme processsus dialogique de résolution des conflits 2. 3. 2. Techniques d’expression écrite/ Recherche de contenus / Les arguments
Eviter l’argumentation inefficace � � � � Argumentaire standard La langue de bois Argumentation hors cible Argumentation surabondante Argumentation incohérente Argumentation non crédible Argumentation forcing 2. 3. 2. Techniques d’expression écrite/ Recherche de contenus / Les arguments
Tactique � � � Techniques de raisonnement Techniques de persuasion Procédés de réfutation et de réponse aux objections Repérage des arguments fallacieux Le Langage de l’argumentation 2. 3. 2. Techniques d’expression écrite/ Recherche de contenus / Les arguments
Eléments de rhétorique 2. 4. Techniques d’expression écrite / Eléments de rhétorique
Rhétorique et argumentation Naissance en Sicile au IV siècle avec les Sophistes ( Corax) � Aristote La rhétorique � Cicéron, Quintilien L’argumentation est un des piliers de la rhétorique � 2. 4. Techniques d’expression écrite / Eléments de rhétorique
Pertinence de la rhétorique dans l’étude de la signification � Objectif de communication : l’intention de persuasion � Indissociable de la pragmatique avec la notion d’acte perlocutoire (faire ) � Un mode de fonctionnement qui n’est plus celui de la logique mais qui vise à obtenir un effet sur le destinataire par création de signification 2. 4. Techniques d’expression écrite / Eléments de rhétorique
Sémiotique et rhétorique : les 3 genres du discours rhétorique ou argumentatif Genre oratoire But temps Norme / valeur Type d’argumentation Auditoire Activité de l’auditoire Judiciaire accuse / défend passé juste / injuste Déduction Les juges Juger Délibératif conseille / déconseille futur utile / nuisible Exemple Les citoyens Décider Épidictique loue / blâme présent Noble /vil Beau / laid Figure d’amplification Les spectateurs Evaluer Buffon La parole persuasive PUF p 83 2. 4. Techniques d’expression écrite / Eléments de rhétorique
Mise en discours des arguments et stratégies discursives 2. 4. 1 Techniques d’expression écrite / Eléments de rhétorique / Mise en discours des arguments et stratégies discursives
Stratégie � Préparer sa stratégie d’argumentation � Développer sa stratégie d’argumentation � Eviter les pièges de l’argumentation inefficace
Caractéristiques de la rhétorique � Dès Aristote : Argumentation<> Logique � Logique : le syllogisme Tous les hommes sont mortels (majeure) Socrate est un homme (mineure) Donc Socrate est mortel ( conclusion) � Argumentation : l’enthymème et l’exemple � L’Exemple : raisonnement par analogie
Enthymème l. Enthymème : syllogisme incomplet si une proposition est connue de tous inutile de la rappeler Ex / d’un incompétent on dit : le ministre est un homme, sousentendu tout homme est faillible, comme le ministre est un homme, donc… Prop : Tu viens au cinéma Rep : Non j’ai du travail Rép non formulée : Les divertissements nuisent au travail, or j’ai du travail, donc… 2 e Prop: Viens quand m^me ça te détendra Prop non formulée : les gens qui travaillent ont besoin de détente Ruth Amossy L’argumentation dans le discours Nathan p 40 -41
Doxa � Doxa : � l’opinion commune partagée par l’auditoire � Création d’un imaginaire commun pour l’auditoire � Représentation ou stéréotype � fait l’objet d’un consensus tacite, renvoie de façon implicite aux choix collectifs dans un processus démocratique. � Le français est un fin gourmet, cultivé et expert en amour…mais râleur et individualiste !!! L’auditoire est une construction de l’orateur (Perelman) opinion orateur Argument Auditoire Contexte de réception Philippe Breton - l’argumentation dans la communication repères, La Découverte 2001 p 18
� � � Topoi : le lieu commun Topoi les lieux de la quantité (quelque chose vaut mieux qu’autre chose pour des raisons quantitatives). C’est principalement le discours sur des résultats d’activité qui, en communication d’entreprise, sera significatif de ce lieu. (ex : Nos résultats de chiffres d’affaires sont en hausse, notre part de marché a augmenté, donc nous somme meilleurs que l’année précédente. Plus de consommateurs ont acheté nos produits, ils sont donc meilleurs). � - les lieux de la qualité (quand on conteste la vertu du nombre). ( ex : notre région a reçu moins de visiteurs touristiques, mais de catégorie socio professionnelle supérieure) � - les lieux de l’ordre (les lieux de l’ordre affirment la supériorité de l’antérieur sur le postérieur, tantôt de la cause, des principes, tantôt de la fin ou du but) (ex : cet aéroport, était là avant les constructions d’habitations, donc nous pouvons exercer notre activité même en provoquant des nuisances) � - les lieux de l’existant (les lieux de l’existant affirment la supériorité de ce qui existe, de ce qui est actuel, de ce qui est réel, sur le possible, l’éventuel, l’impossible). (ex: voici nos réalisations, nous ne nous sommes pas contentés de promesses)
Les cinq familles d'arguments selon les doxas EFFORT : INFP reculer devant l'effort ÉTHIQUE : DISCIPLINE : IF respecter plus haut que soi dans une hiérarchie donnée IF être reconnu et respecté par la Communauté RESPONSABILITE : IF penser aux conséquences de ses actes JUSTICE : IF qu'à chacun revienne sa part HONNETETE : IF reconnaître ce que l'on doit SOLIDARITE : IF penser à la Communauté FANTAISIE : IF savoir s'affranchir des lois de la logique PRAGMATIQUE SINGULARITE : IF être soi-même et pas comme les autres IF préférer ce qui réussit à ce qui échoue EXEMPLE : IF suivre ou fuir cet exemple QUANTITE : IF suivre l'exemple de la majorité RATIONALITE : IF suivre les lois de la logique AUTHENTIQUE : IF préférer ce qui est vrai (prouvé) à ce qui est faux ESTHÉTIQUE : IF préférer ce qui est beau à ce qui est laid HÉDONIQUE : IF préférer ce qui est agréable à ce qui est désagréable
Les tropes et figures de style 2. 4. 2. Techniques d’expression écrite / Eléments de rhétorique / Les tropes et figures de style
Classement des figures � � Figures à base morphologique Figures à base syntaxique Figures à base sémantique Figures à base référentielle Marc Bonhomme les figures clés du discours Seuil Mémo
Figures à base morphologique � Figures par permutation � Dominante graphique Anagramme : Aimer Marie, Avida Dollars Palindrome : L’ami naturel, le rut animal, snob bons � Dominante phonétique Verlan Contrepèterie � Allitération ( répétition de mots) ; la rogne, la grogne
Figures à base morphologique � Figures par suppression � Aphérèse : les ricains � Syncope : Ma’ame � Apocope: ‘Pitaine � Siglaison: recherche du jargon � Figures par adjonction � Prosthèse : Rrose, sa floflotante voix ( Ronsard) � Épenthèse : Tudez les ! Ainsi pensotais je (Quéneau) � Voir aussi les mises en relief graphique : Gaaaarde à vous ! � Mots valises : Ahurifié, ou mot-sandwich ridicoculiser Variantes de sens synonymie : prostitipute opposition pleurire Simplification de la communication : alcooltest, pétrodollars
Figures à base syntaxique Figures syntaxiques par déplacement � � Hypallage : un vieillard en or avec une montre en deuil (Prévert), Un vol noir de corbeaux Chiasme: tous pour un, un pour tous, faites ce que je dis ne dite spas ce que je fais � Antimétabole (croisement autour d’un pivot central) : l’amour fait passer le temps, le temps fait passer l’amour � Chiasme grammatical : Les noirs colbacks et les casques polis ( Hugo) � Hyperbate (déplacement en fin de phrase): il n’est rien de si largement fautier que les lois , et si lourdement (Montaigne) – inversion expressive : Trois enfants , j’ai eu
Figures à base syntaxique Figures par rupture � � Syllepse : Rupture dans les accords : Jamais il n’eut tourmenté un chat inutilement, il les respectait (Troyat) Zeugma liaison discordante : Dans sa cave il enserre l’argent et sa joie à la fois ( La Fontaine) Anacoluthe : rupture de construction ou dislocation syntaxique : Skiez les Arcs ( aux Arcs) En lisant, tous les inconvénients m’apparurent au lieu de je m’aperçus des inconvénients ( gérondif + sujet) Ellipse rupture par effacement : Alors, si l’été , mon père prenait le divertissement de la pêche (Chateaubriand), je t’aimais inconstant, qu’aurais je fait fidèle ( Racine)
Figures à base syntaxique Figures par amplification � � � � � Pléonasme: le sang rouge, monter en haut Périphrase la déesse aux yeux pers Périssologie : j’ai agi pour les enfants, les adultes, les vieux Anaphore rhétorique : "Paris brisé ! Paris martyrisé ! Paris libéré ! De Gaulle Epiphore Dreyfus sait plusieurs langues, crime, on n’a trouvé chez lui aucun papier compromettant, crime (Zola) Antépiphore reprise d’un même thème au début et à la fin d’un texte Anadiplose c’était presque une envie de de mourir, une envie de mourir dans la guerre du Japon P Roze Gradation : va, cours, vole et nous venge Corneille NB : on peut avoir une gradation descendante: c’était un vent léger, une brise, un souffle Figures par opposition Antithèse : contraste et rapprochement d’antonymes: l’homme n’est ni ange ni bête J’embrasse mon rival mais c’est pour l’étouffer Racine Oxymore: obscure clarté , silence assourdissant Figures par permutation � Calembour homonymie ; maux d’esprit mots de tête Antanaclase (polysémie) ; Plus on vote moins on vote
Figures à base sémantique Figure par contiguité � c a d r e Métonymie lieu instrument Composante dynamique source procès effet but agent action produit temps matière Acheter des Gauguin le Chinon est un bon vin, elle n’a d’yeux que pour moi � Synecdoque Particularisante : la partie pour le tout : cent voiles � Généralisante : le tout pour la partie : l’empeigne est en chevreau, la police était venue � � Métalepse métonymie chronologique la vache se remplit de beurre frais, ton cadavre qui mange et qui boit sera noyé dans la boue (Hugo)
Figure analogique � La métaphore Les capitaux sont en panne ; la Bourse stagne Tes yeux sont des lys bleus sans tige Changement d’isotopie - capitaux : thème - panne : mot métaphorique ou phore Mécanisme : - neutralisation du sens littéral - activation d’une analogie : le blocage, l’arret Métaphore argumentative : le cœur de Vars est à prendre
Métonymie V. métaphore METONYMIE A D D Transfert par contiguïté dans même domaine notionnel A METAPHORE A B D D Transfert par analogie entre domaines notionnels A & B Figure isotopique Avec un même univers sémantique du langage Figure allotopique transgressant les univers du langage
Autres figures analogiques � La comparaison Elle est rouge comme une écrevisse Isotopies différentes � synesthésie Ca sent beau- des parfums verts comme des prairies (Baudelaire) � Image surréelle : les danses des métaux nus jaillirent un matin du ventre d’un prélat B. Péret � Symbole � Allégorie : Vienne la nuit , sonne l’heure (nuit =mort) ( et parabole) : développement textuel concret pour mettre en scène un thème abstrait: J’aime mieux un tilleul que la simple nature élève sur les bords d’une onde toujours pure qu’un arbuste servile qui surmonte en rampant le chêne fastueux (de Bernis) tilleul= homme simple nature= honnête arbuste= petit homme servile = intrigant
Figures à base référentielle Figures par sur/sous détermination � Hyperbole : c’est un roc, c’est un pic, c’est un cap que dis je c’est un cap, C’est une péninsule � Euphémisme Une longue maladie � Litote fausse atténuation pour donner plus de poids : les curieux événements …sortent un peu de l’ordinaire Camus La Peste � NB attention au pléonasme Figures par discordance Déconnexion entre langage et réalité � Paradoxe : affirmation déroutante � Ironie
� Figures de pensée Prétérition : je ne vous dirait pas que … Dilemme ( faux choix) vouloir ou ne pouvoir comprendre � Figures de construction Sophisme : Plus il y a de gruyère, plus il y a de trous Plus il y a de trous, moins il y a de gruyère. . Syllogisme Réticence : inutile de vous le préciser vous savez de quoi je veux parler
Evolution des figures inventives figures conventionnelles figures lexicalisées éteintes (encore repérables) non repérables (mortes)
Les différentes formes de textes 1. Le résumé 2. La note de synthèse 3. Le rapport 4. PV & Compte rendus 5. Correspondance 6. Ecrire pour les TIC (email, Web, réseaux sociaux) 2. 5. Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes
Le résumé � A partir d’un document unique élaborer un texte reprenant sous forme synthétique les informations les plus pertinentes contenues dans le texte initial. � Rappel du contexte � Identification du problème posé � Dégagement d’une thématique � Appréciation des solutions et critiques � Pistes pour développements éventuels 2. 5. 1. Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes/ Le résumé
La note de synthèse � A partir de documents multiples élaborer un texte unique reprenant sous forme synthétique les informations les plus pertinentes contenues dans les sources. � Identification du problème posé � Choix d’une thématique � Collecte des informations � Recherche des différentes solutions � Appréciation critique des solutions proposées � Organisation des idées � Présentation matérielle Méthodes et techniques d’expression écrite et orale p 83 Gilles Ferréol et Noël Cursus Armand Colin 2. 5. 2. Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes / La. Flageur note de synthèse
Le rapport � A partir de documents multiples élaborer un texte permettant au destinataire de se faire une opinion sur un sujet donné et de prendre une décision. � Pb : le point de vue personnel de l’auteur du rapport. Doit on conclure ? Nécessité d’une prise de position mais en présentant aussi les alternatives possibles. Toute prise de position doit être motivée suivant des critères précis ( fiabilité d’une solution, coût, possibilité d’évolution, etc) � Usage de tableaux comparatifs pour la prise de décision. ( analyse cout avantages ) � ex: compte rendu d’une représentation de devis fournisseurs, rapport de consultation sur appel d’offres, choix de la meilleure solution parmi un éventail de solutions techniques).
Le rapport � Plan éventuel : � Rappel du problème posé � Appréciation des enjeux et des conséquences suivant les décisions prises � Présentation de différentes solutions � Préconisation d’une solution � Organisation des idées � Rédaction du rapport et présentation matérielle � Timing de la mise en oeuvre
Le compte rendu � Forme du récit Pertinence Exhaustivité Organisé par son plan Concision � Enchainement d’actions � � � Qui a fait quoi avec quels moyens dans quel buts pour quelles raisons, quand et où � Dimension temporelle � Actions à entreprendre, étapes suivantes 2. 5. 3 Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes/ PV & Compte rendus
Le PV � � Forme du compte rendu il retrace le déroulé d’une réunion Composition Nom de l’entité (entreprise, association, groupe de travail, réunion d’organisation différentes) ayant tenu une séance sur un thème particulier � Date � Liste des membres (présents, excusés, absents, ) � Objet de la réunion � Thèmes abordés � Interventions des participants � Décisions prises � Actions à réaliser � Date de la prochaine réunion � 2. 5. 3 Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes/ PV
Le PV � Caractéristiques � Doit être exhaustif � Prend en compte l’ensemble des prises de positions des participants � Ne doit pas faire apparaître de subjectivité du rédacteur ni de position personnelle � Donne lieu à une approbation envoyée aux membres dès la transcription et mise en forme effectuée � Distinguer le compte rendu de séance du PV réglementaire 2. 5. 3 Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes/ PV
Correspondance � � Place du destinataire A qui écrit on ? Dans quel contexte ? Problème du formalisme 2. 5. 4. Techniques d’expression écrite/ Les différentes formes de textes / Correspondance
Questions d’énonciation � Ethos � Logos � Pathos 3. 1. Techniques d’expression orale / Questions d’énonciation
Ethos � � � Phronesis Arete Eunoia 3. 1. 1. Techniques d’expression orale / Questions d’énonciation / Ethos
Logos � La stratégie d’argumentation est primordiale. L’adhésion est emportée par la qualité de l’argumentation en recourant à la logique du raisonnement. 3. 1. 2. Techniques d’expression orale / Questions d’énonciation / Logos
Pathos � La place centrale est accordée à l’auditoire qu’il s’agit plus d’émouvoir que de convaincre � Source des techniques de manipulation de l’auditoire � Le viol des foules par la propagande politique Serge Tchakhotine TEL Gallimard 1952 3. 1. 3. Techniques d’expression orale / Questions d’énonciation / Pathos
Ecrire pour émouvoir : le story telling � � Storytelling : raconter une histoire plutôt que mettre en place un raisonnement argumenté. Version moderne de la parabole dans les Evangiles ? Participe à un réenchantement du monde ( gaucher obsolète) � Fait appel au désir de récit de l’auditoire. Reprend le schéma canonique du récit chez Greimas � Ex: http: //blog. pierremorsa. com/category/presenter-comme-un-pro/ � � � On retrouve dans la présentation du Mac. Book Air tous les personnages classiques d’un film de Hollywood : Le héros est Apple, la société qui va faire progresser le récit vers l’objectif final. Steve Jobs prend grand soin de ne pas dire « je » , mais bien « nous » , car c’est Apple et non lui le héros qui a créé le Mac. Book Air. Le méchant est symbolisé par les autres machines, lourdes et pénibles à transporter. Nous verrons dans un autre article que ce méchant a toujours un objectif incompatible avec celui du héros. La victime est l’utilisateur, qui doit porter sur son dos les ordinateurs lourds et encombrants. Elle symbolise la souffrance que fait endurer le méchant. L’allié est Intel, qui a fourni un processeur conçu sur mesure pour le Mac. Book Air. Sans allié, Apple apparaîtrait comme une société isolée dans sa tour d’ivoire, incapable de travailler et de collaborer avec d’autres. 3. 1. 3. Techniques d’expression orale / Questions d’énonciation / Pathos
Greimas et le courant sémiotique structural Courant essentiellement littéraire sémiotique textuelle Modèle binaire fonctionnant sur des oppositions, cadre structuraliste strict Greimas Sémantique structurale Larousse 1966
Le modèle actanciel Reprise de l’analyse de Propp sur le conte russe Concept d’actant : catégorie définie par une fonction ( le héros, le faux héros) � Modèle actanciel : � � Sujet / objet catégorie de la quête Destinateur / destinataire catégorie de la communication Adjuvant / opposant catégorie polémico contractuelle Destinateur Dieu Objet Graal destinataire l’Humanité Axe du désir Adjuvant Ami (Perceval) Foi Sujet Héros(Galahad) opposant Ennemi (? ) lassitude, doute
Le parcours narratif Simplification des fonctions à l’intérieur du schéma narratif : Epreuve qualifiante Epreuve décisive Epreuve glorifiante Contrat compétence performance sanction
Schéma narratif � � Analyse structurale pour le conte La Belle au bois dormant, Une série de motifs, de séquences essentielles s'enchaînent ainsi : 1 2 3 4 5 équilibre initial perturbation déséquilibre action réparatrice rétablissement de l'équilibre maléfice sommeil de 100 ans arrivée du prince charmant levée du sortilège etc. bonheur d'une jalousie d'une princesse et fée de sa famille http: //emile. simonnet. free. fr/sitfen/narrat/narr 0001. htm
Les typologies narratives � � 7 modes de typologies Dimanche : Eclairer et partager les connaissances Orange ( pub sur planète bleue, Le Monde foin info Lundi : vaincre les préjugés et être apprécié à sa juste valeur Bière Hoetegaarden, problématique Total ( pas si pollueur que ça) Mardi : Conquérir et s’adapter avec agilité Pepsi Cola Mercredi : Inspire la confiance et être proche de ses clients (Mercure ) � (MAIF MAAF Jeudi : Etre puissant et le rester � Coca Cola LVMH IBM Vendredi : Devenir plus beau et susciter le désir � L’Oréal, H&M, Zara Samedi: Libérer les sens et ne plus se fixer de limites � Dior sous Galliano, Play Station et jeux vidéos Sebastien Durand Story telling chapitre 7 Dunod 2011
Schéma canonique Il était une fois (typologie narrative) une marque ( protagoniste) qui voulait obtenir un grand succès (quête) Malgré les pièges (crise) de ses concurrents ( antagonistes ) Elle est parvenue à atteindre ses objectifs (résolution de la crise) Grâce à la qualité de ses produits (adjuvants et retour à la raison) elle va pouvoir se développer sur de nouveaux marchés ( continuation)
Stories 1. Coco Chanel et la coupe à la garçonne 2. Evian ( de mode mercredi rassurer le consommateur à mode vendredi devenir plus beau avec pubs sur les bébés) 3. IBM des solutions pour une petite planète ( plus des ordinateurs mais des services)
Texte pub Toyota Corolla C’était- un petit garage bien à l’écart de la vile aux premiers jours du printemps. L’air était gonflé de sensations épidermiques. Tout bougeait différemment : le vent, les arbres, les parfums de femmes et leurs pensées aussi. Ce jour là justement mademoiselle Rose revêtit une petite robe de mousseline légère, qui laissait paraître bien plus de peau dorée, que n’on avait pu en voir pendant l’hiver, chez la population féminine tout entière. Et c’est ainsi, parée de mille promesses, qu’elle décida de partir sillonner la campagne au volant de sa Corolla. En passant devant le petit garage, elle ne put s’empêcher de ralentir. L’homme qui se tenait devant elle était sans doute le garagiste. Mais un garagiste si beau, qu’il aurait pu poser pour une photo de magazine. Il y avait le printemps, le vent tiède et tout ça, et lui qui la regardait avec insistance. Alors mademoiselle Rose pensa à sa voiture. Une Toyota Corolla hatchback, 1, 3 l , 16 soupapes à injection électronique multipoints. Un équipement de série complet (4 vitres électriques, direction assistée, condamnation centralisée). Une voiture recyclable à 80%. De la fiabilité , rien que de la fiabilité, pas moyen de trouver une panne, un truc à réparer. De la technologie, du solide. Une dernière fois mademoiselle Rose laissa glisser son regard sur la silhouette du garagiste, comme pour emporter un souvenir, et remonta sa vitre. C’était une petite route, bien à l’écart de la ville, aux premiers jours du printemps
Synthèse & cas pratique : une pub Waterman
Merci de votre présence souriante
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