B Pont Mousson Meurthe et Moselle jeanmarie clausse
B Pont à Mousson (Meurthe et Moselle) jean-marie clausse (2013) parcourir. la. france@gmail. com Pont-à-Mousson située de part et d'autre de la Moselle, à mi-chemin entre Metz et Nancy, a été créée au XIIIe siècle par les comtes de BAR dont le château féodal s’élevait sur la butte de Mousson (382 m). La ville s'est forgée au fil des siècles une réputation internationale : création de la Première Université de Lorraine en 1572, implantation des Fonderies au XIXe siècle, célèbres dans le monde entier. Le nom de Pont-à-Mousson est familier à beaucoup d’entre nous puisqu'il est présent sur de nombreuses plaques d'égouts que l'on trouve partout en France.
Le pont Gelot du XIe siècle posé sur la Moselle est le symbole de la ville. Son histoire est intimement liée à celle de la cité car l’ouvrage est le lien qui unit les quartiers de la ville qui se découpent et s'ordonnent autour de lui.
La place Duroc. Entourée d'arcades soutenant notamment l'hôtel de ville, cette place triangulaire, unique en France, porte le nom du maréchal Duroc, né en 1772 à Pont-à-Mousson. Il fut élève de l'école royale militaire de la ville avant d'être nommé grand maréchal du palais et duc de Frioul. Au coin de l'une des arcades, on découvre une magnifique façade Renaissance dite des « Sept péchés capitaux » , gravée en médaillon
La Maison des Sept péchés capitaux. A l'angle de la place Duroc avec la rue Victor Hugo, malgré les beautés de cet espace, cette demeure fait figure de proue. Construit au XVIème siècle, l'édifice est un fleuron du style Renaissance lorrain même si l'on est pas sûr que les sept cariatides engainées représentent bien l'intégralité des sept péchés capitaux! En effet, tous ne sont pas identifiables et une partie de la façade a eu à souffrir des siècles d'où des remaniements partiels aux XVIIIe et XIXe siècles. Cette maison était l'ancien palais d'été des ducs de Lorraine.
Chaque année, tout au long du mois de mai, des tournois de beach volley animent la place Duroc.
La fontaine. Au centre de la place Duroc, la fontaine est le seul monument spécialement édifié en France pour commémorer le souvenir des ambulanciers volontaires américains dans l'Est, de 1915 à 1917. Elle a été construite à l'initiative de la municipalité. Elle est inspirée de l'ancienne fontaine « le Cruchon » détruite en 1867 et succède au kiosque à musique qui se trouvait sur la place de 1907 à 1913. Elle fut inaugurée le 27 septembre 1931.
L’hôtel de ville est une élégante construction de style Louis XVI, œuvre de Lecreulx, réalisée par Claude Mique de 1786 à 1791.
L’église Saint-Laurent fut fondée en 1230, mais il ne reste rien de la nef primitive. Rebâtie début XVIe dans le style gothique flamboyant comme en attestent le chœur et le transept elle deviendra temple de la Raison à la Révolution, et fut rendue au culte catholique en 1801.
Le portail central et les deux premiers étages de la tour sont du XVIIIe siècle. La façade fut élargie en 1900 et la tour surmontée du campanile actuel.
Le chœur et le transept, de style flamboyant, sont du XVe et XVIe siècles. C’est dans ce style que furent reconstruits à partir de 1822, la nef et les bas-côtés actuels. On remarquera les belles voûtes à clefs sculptées et les larges verrières de l’abside et du transept, ainsi de l’intéressant ensemble de statues et objets mobiliers.
La Piéta. Pierre polychrome du XVème siècle.
Le Christ portant sa croix est une sculpture polychrome en chêne, haute d'un mètre soixante-quinze centimètres, représentant le Christ en croix. Elle est l'œuvre d'un artiste contemporain du sculpteur Ligier Richier et a longtemps été attribuée à ce dernier. Elle faisait partie, à l'origine, d'un chemin de croix élevé dans le cimetière du couvent des Clarisses, à Pont-à-Mousson, par Philippe de Gueldre, femme de René II, duc de Lorraine. En 1948, le décapage de la couche de peinture moderne dont elle était enduite, révéla que la robe du Christ était d'un vert foncé parsemé de losanges rouges.
C'est en défilant au fil de ces rues que les yeux se lèvent vers des façades comme ici, au 19 rue Saint-Laurent, face à l'église du même nom, sur la rive gauche de la Moselle. Bel immeuble de style renaissance, cet hôtel particulier a été construit en 1598 à la jonction du XVIème au XVIIème siècle. On admirera la finesse du travail de taille de pierre sur les entourages des ouvertures mais aussi la qualité de la porte d'entrée sculptée il y a plus de 400 ans. Cet édifice a abrité la "Maison des échevins" mais aussi l'établissement scolaire tenu par les religieuses de la doctrine chrétienne au XVIIIe siècle.
L'ancienne abbaye des Prémontrés est l'ensemble architectural le plus important de la ville. Ses bâtiments furent considérés comme la plus belle abbaye lorraine au XVIIIe siècle. Aujourd'hui, c'est un lieu d'accueil de séminaires, expositions, concerts, avec hôtellerie et différents services administratifs de la région lorraine, dont le parc régional.
Les tours de l'abbatiale sont situées de part et d'autre du chevet et sont invisibles depuis la façade qui possède les proportions très équilibrées du Baroque.
L’église Saint Martin.
L’église Saint Martin. Édifiée à la fin du XIIe siècle par les commandeurs de l’ordre des antonistes sous le vocable de Saint-Antoine, elle a été consacrée le 17 septembre 1335 En 1572, elle devint l‘église de l‘Université lorraine fondée par le pape Grégoire XIII et confiée aux jésuites. Elle le demeura jusqu‘en 1768, date du transfert des facultés à Nancy. En 1777, les chanoines réguliers en firent la chapelle du collège et de l’Ecole Royale Militaire. En 1784, elle remplaça l’église paroissiale de quartier de la rive droite de la Moselle érigée sous le vocable de Saint-Martin.
Le sépulcre. C’est l’une des œuvres majeures et monumentales de la statuaire du début du XVe siècle (1425 -1430). Elle eut une grande influence sur les autres « Mise au tombeau » , notamment celle de Ligier-Richier à Saint-Mihiel. Composée de treize personnages et huit angelots, elle fut élevée pour le tombeau de Baldemar-Johannis de Biebelnheim, commandeur antonin.
Le maître-autel et les décorations du chœur sont en pierre et en marbre. Les sept tableaux sont surmontés d'une corniche supportant des reliquaires en bois doré et des statues de Saints.
Les jubés sont une clôture, souvent en pierre, qui sépare la nef du chœur liturgique. Le concile de Trente, en réaction à la nouvelle religion protestante, ordonna leur suppression afin que les fidèles puissent voir le chœur. Celui de Pont-à-Mousson fut simplement démonté et replacé au fond de la nef pour servir de tribune à l’orgue (qui date de 1704).
L’enfeu de style flamboyant abrite les gisants de Bonne de Bar, épouse de Valérian III de Luxembourg, morte en 1436 à Pont à Mousson, et de Louis de Mousson, comte de Bar revêtu de l’armure du XIIIe siècle.
La chaire à prêcher, ornée des classiques figures des évangélistes, date de 1739. Au sommet trône le Christ ressuscité.
De part et d’autre du chœur sont les chapelles de la Sainte-Vierge et. . .
…et de Saint-Vincent. Ce dernier est le patron des vignerons et rappelle la présence autrefois nombreuse de cette profession dans la paroisse.
La Fontaine rouge se caractérisant par une eau ferrugineuse, de coloration rougeâtre. La source ne s'est jamais tarie. Son débit de 250 litres par jour et sa température de 11 °C restent constants. Lorsqu'elle jaillit, elle dépose le sédiment rouge duquel elle tire son nom. Charles Le Pois conseilla au Duc Charles III d'en faire usage pour la gravelle dont il était atteint. La famille ducale de Lorraine venait annuellement à la Fontaine. Richelieu, venu araser la place forte de Mousson, ne manqua pas de profiter des vertus curatives de cette source.
Le port de plaisance. Situé à 300 mètres du centre ville, le Port de Plaisance dispose de 70 emplacements bateau et de 42 emplacements camping-cars. Il est implanté dans un espace vert aux portes de la ville.
En 1856 Frédéric Mansuy créait à Blénod-les-Pont-à-Mousson une modeste forge qui fabriquait de la fonte et du fer à partir du minerai extrait à Marbache. Elle est devenue une entreprise de dimension mondiale qui, sur son site mussipontain, emploie encore plus de 1 200 salariés. A la fin des années 1960 Pont-A-Mousson fusionna avec Saint-Gobain. Alors qu’on assista entre 1975 et 2013 au naufrage de la sidérurgie lorraine et à la fermeture de toutes les mines de fer, Pont-à-Mousson non seulement poursuivit ses activités mais encore sut se placer à la pointe des entreprises mondiales pour les systèmes de canalisation.
Photos et présentation: (Juin 2013) jean-marie clausse parcourir. la. france@gmail. com http: //parcourir-la-france. blogspot. fr/ Commentaires – sources: Internet
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