AVERTISSEMENT Si vous avez la phobie des fourmis
AVERTISSEMENT Si vous avez la phobie des fourmis, des chenilles, des araignées et autres petits acariens mignons, regardez ce diaporama à vos risques et périls!
Admirez cette tête monstrueuse. C’est celle d’une fourmi commune, dite fourmi charpentière.
L’agressivité des fourmis surclasse largement celle des hommes et de toutes les espèces animales. Les bases de la politique étrangère des fourmis peuvent être résumées ainsi : agressions sans trêve, conquête territoriale et anéantissement des colonies voisines, par génocide. Pour argumenter ces faits, il faut savoir que si les fourmis possédaient l'arme atomique, il resterait une semaine à vivre au monde entier. . . Notre seule protection – pour le moment – réside dans leur petite taille. . .
Les fourmis sont armées de puissantes mâchoires et d’une bouche précédée d’un double crochet broyeur. Ce sont des bestioles redoutables!
Une fourmi rouge s’apprête à foncer sur une proie. . .
Les fourmis sont socialement organisées en castes hiérarchisées comprenant des esclaves (ouvrières), des soldats, des nourrices. . . Chaque caste présente une morphologie particulière et remplit des fonctions bien précises. Il n’existe qu’une seule reine par colonie. Elle vit recluse dans la fourmilière et est plus grosse que les individus des autres castes. C'est la seule à pouvoir pondre des œufs.
Voici une fourmi-reine. C’est la seule à posséder des ailes. Son rôle consiste essentiellement à pondre des œufs. Elle peut vivre de 12 à 15 ans.
Les mâles sont inactifs. Ils séjournent dans le fond de la fourmilière, jusqu’au jour du vol nuptial. C’est leur seule sortie de la fourmilière. Ils ont pour unique rôle de féconder les reines. Peu après l’accouplement, ils meurent. . .
Une fourmi ouvrière qui joue les funambules sur une tige d’arbrisseau.
Une reine en sortie de vol nuptial. Après avoir été fécondée, elle injectera de l’acide formique à son compagnon qui en mourra. . . Belle mentalité!
La grande majorité des fourmis sont des ouvrières. Ce sont de véritables esclaves au service de toute la colonie. Elles sont stériles et sans ailes. Les ouvrières se chargent de trouver la nourriture, mais aident aussi la défense (soldats), et s’occupent de l’entretien de la colonie qui comprend la construction de la fourmilière, les soins apportés aux jeunes, etc.
Les ailes d’une reine gonflée de nectar prennent souvent la teinte de la fleurhôtesse.
Les fourmis sont non seulement très agressives, mais également téméraires et sans peur. Ici une fourmi solitaire attaque toute une colonie de pucerons.
La division du travail se fait entre les ouvrières du service extérieur, soit les plus âgées, qu’on reconnaît grâce a leur chitine rayée. Elles rapportent la nourriture et protègent le nid. Les ouvrières du service intérieur sont les plus jeunes. On les reconnaît par leur chitine plus claire. Elles prennent soin de la reine, s’occupent des larves et entretiennent le nid.
Après une petite averse le nectar des plantes a toujours meilleur goût!
Exploration des lieux avant de partir en chasse. . .
Les fourmis possèdent une intelligence remarquable. Elles peuvent pratiquer la chasse en groupe, faire l’élevage de pucerons ou bien encore la culture de champignons microscopiques. C’est cette diversification des modes de vie qui explique le grand succès des fourmis. La spécialisation des castes est fonction de l’évolution toujours croissante des fourmis. C’est une espèce en pleine évolution!
Une fourmi charpentière ouvrière en quête de nourriture.
Les fourmis sont omnivores et leur régime alimentaire est relativement varié. En effet la fourmi peut adapter son régime alimentaire aux ressources du milieu. Elle est particulièrement friande de sucre, de nectar, de baies, de graines et de riz. Elle est également friande d’insectes qu’elle mord et tue en les empoisonnant à l’acide formique, par l’intermédiaire d’un aiguillon.
La fourmi rouge est l’une des plus agressives. Sa bouche est dotée d’une puissante pince à crocs qui lui sert à tuer et à broyer ses aliments et ses proies.
A la recherche de pucerons, l’un des mets favoris des fourmis.
Quand une fourmi tue une grosse proie, par exemple une chenille, elle l’emporte dans la fourmilière pour la partager avec les autres. On sait également qu’une colonie peut manger en un jour, toutes proportions gardées, un poids de nourriture équivalent à celui d’une vache.
Les petite fourmis ouvrières envahissent les pivoines et autres fleurs qui produisent beaucoup de nectar.
La fourmi possède deux estomacs, le gésier et le jabot. Le plus proche de la bouche, le jabot est "l’estomac social". Cet estomac est un véritable réservoir de nourriture. Une fois son estomac rempli, la fourmi retourne à la fourmilière où elle va régurgiter son contenu. Elle effectue une sorte de bouche à bouche, appelé trophallaxie, afin de nourrir ses compagnes et également leurs larves.
Fourmi ouvrière bien nichée au creux d’une feuille. . .
En pleine ascension pour trouver du nectar. . .
Lorsque la régurgitation s’effectue, la substance contenue dans le jabot remonte le long de l’œsophage pour être régurgitée, et une autre partie va dans le gésier, assurant donc également l’alimentation propre à la fourmi. Cette trophallaxie n’est pas seulement un échange de nourriture, mais aussi un acte social permettant des stimulations chimiques qui sont génératrices de complaisance sociale. Il en découle un resserrement des liens sociaux.
Les fourmis sont dotées d’une force inouïe. Ainsi, toutes proportions gardées, ce pois chiche possède l’équivalent de la taille d’une voiture pour cette fourmi. . .
Chez les fourmis à miel du sud-ouest des Etats-Unis, certaines ouvrières sont utilisées comme réserves vivantes pour emmagasiner le miellat. Elles sont gavées de quantités énormes de miellat et leur corps se distend tellement qu’elles deviennent incapable de bouger. Elles se tiennent immobiles dans la fourmilière , dégorgeant des gouttelettes d’aliments à la demande pour nourrir les autres membres de la colonie.
Petite, mais courageuse et bien vaillante fourmi!
Avec cette vue en plongée, on distingue parfaitement les puissantes pinces broyeuses à l’avant de la bouche des fourmis.
La fourmilière est constituée d’une multitude de galeries et de chambres souterraines dont la répartition est très variable selon les colonies. Les fourmilières sont creusées dans le sable, l’argile ou au centre d’une vieille souche d’arbre. Pour creuser les galeries, les fourmis utilisent leurs mandibules et elles se servent de leurs pattes antérieures pour ratisser le sol et pour confectionner des boulettes faisant office de mortier. La fourmilière compte de nombreux étages ayant chacun une fonction spécifique.
Avec ses yeux énormes et ses antennes sensibles, rien n’échappe à la vigilance des fourmis.
On rencontre plusieurs types de chambres comme le dépotoir, le magasin, le grenier, la salle commune, la pouponnière à œuf, larves et nymphes qui sont situées dans la partie la plus obscure de la fourmilière. La répartition des chambres est très variable, en fonction des conditions de température et d’humidité de leur milieu.
La fourmi à jabot doré d’Amérique du Nord
La fourmi rouge, l’une des plus agressives de toutes les espèces.
Les matériaux de déblai accumulés à l’extérieur de la fourmilière forment un monticule en forme de dôme. Ce dôme est constitué d’aiguilles de pins et de branchettes d’arbres. Ainsi, qu’il neige ou qu’il pleuve la fourmi est toujours au sec car l’eau ruisselle sur le dôme sans y pénétrer ; la neige et les aiguilles de pins piègent la chaleur dégagée par l’activité des fourmis et la fourmilière reste toujours à une température supérieure à 20°C.
Tête assez terrifiante d’une fourmi-soldat. . .
Les fourmis préparent constamment la guerre. Elles ajustent leur nombre de soldats à l’importance des menaces du conflit qu’elles perçoivent. Ainsi une colonie stressée fabrique deux fois plus de soldats qu’une colonie non stressée. La colonie s’impose donc des sacrifices quand la survie de la colonie est en jeu car les soldats sont obtenus grâce à une suralimentation des larves.
Pas du tout rassurantes cette tête et cette bouche agressive avec ces pinces puissantes. . .
Si les fourmis avaient la taille de l’homme, celui-ci serait depuis longtemps disparu de la planète. . . Mais il est également probable que toutes les autres espèces auraient également été éliminées. Espérons qu’une mutation génétique ne fera pas grossir les fourmis. . .
Félix Mendelssohn – Sonate No 2 pour orgue Création Florian Bernard Tous droits réservés – 2004 jfxb@videotron. ca
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