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Day Créations réflexives 2014
● Il y a la lutte gréco-romaine : une discipline plutôt ennuyeuse. ● Il y a la lutte libre : une discipline dont les règles permettent un peu plus d’action. (La lutte faisait déjà partie des compétions lors des Jeux olympiques de l’Antiquité et elle est demeurée au programme des Jeux olympiques modernes. Le Comité international olympique (CIO) jongle toutefois avec la possibilité de supprimer éventuellement ce sport des compétitions olympiques). ● Il y a la lutte professionnelle : très populaire dans les années 1950 -1960 -1970, elle a perdu beaucoup d’attrait aujourd’hui. Il faut dire que ces pugilistes gonflés à la testostérone et qui arrangeaient d’avance les combats entre eux a contribué au désintéressement et au désaveu des amateurs de ce type de spectacle. ● Et puis il y a maintenant ce qu’on désigne sous l’appellation «arts martiaux mixtes» : un amalgame de lutte, boxe, judo, kick boxing, taekwondo, jiu-jitsu. Bien des coups étant permis, il n’est pas rare qu’un combat se termine par un étranglement, des fractures… et beaucoup de sang. Ce sport, que plusieurs assimilent à un combat de rue, est d’ailleurs interdit dans certains pays (notamment la France, la Belgique, l’État de New York).
Georges St-Pierre Une brèche dans le piédestal du héro québécois
Dans cette discipline d’arts martiaux mixtes (Mixed Martial Arts en anglais), un Québécois – Georges St-Pierre – s’est fait un nom et s’est illustré pendant plusieurs années sur la scène internationale au sein de l’organisation américaine Ultimate Fighting Championship (UFC). De 2004 à 2013, St-Pierre a livré 22 combats au sein de l’UFC. Il en est devenu le champion en 2006, puis une seconde fois en 2008. Il a par la suite conservé son titre de champion des mi-moyens après l’avoir défendu en livrant neuf combats consécutifs.
Lorsqu’un des leurs s’illustre de façon notoire dans une discipline sportive, particulièrement à l’étranger, les Québécois ont souvent le réflexe d’en faire une idole, un modèle, un héro. Pleinement conscient de cette réalité, Georges St-Pierre a donc toujours pris grand soin de son image publique. Au vu de sa popularité, de nombreux articles tous plus élogieux les uns que les autres ont été publiés à son sujet. Il était régulièrement invité sur diverses tribunes où des animateurs à la fois admiratifs et complaisants se limitaient par leurs questions aimables et leurs commentaires déférents à le présenter sous son meilleur jour. Certains critiques de cinéma ont dit que le filmdocumentaire «GSP, l’ADN d’un champion» qui lui était consacré était une hagiographie où l’athlète «engoncé dans un carcan trop lisse se dévoilait peu devant la caméra» .
Georges St-Pierre a livré son dernier combat à Las Vegas le 16 novembre 2013. Il faisait face à un adversaire redoutable, Johny Hendricks.
Il a conservé sa ceinture de champion à la suite d’une décision partagée mais aussi controversée.
Il est apparu ensuite devant les caméras le visage démoli. Il a alors déclaré : «Je ne me souviens plus de tous les rounds. J’ai reçu plusieurs coups sur la tête et j’ai perdu la mémoire […] J’ai été dans une sale guerre. Hendricks frappe comme un camion. Mon cerveau s’est promené à droite, à gauche, dans mon crâne. Je voyais mal de l’œil droit. Je me suis fait frapper dur. » Et d’ajouter : «Je comprends que c’est mauvais pour l’UFC si je pars comme ça. Mais je dois faire le point. Je ne peux pas dormir la nuit, je deviens fou. Je dois relaxer, je dois me retirer et faire le point […] Excusez-moi, je deviens très émotif après mes combats. »
Selon le Dr Dave Ellemberg, professeur à l’Université de Montréal et spécialiste dans le domaine des troubles d'apprentissage et des commotions cérébrales dans les sports, St-Pierre présentait les symptômes d’une grave commotion cérébrale à l’issue de ce combat. Le neuropsychologue s’inquiétait particulièrement de sa perte de mémoire et de son instabilité émotionnelle. Dans un article intitulé «GSP : les symptômes d’une grave commotion» , le journaliste Gabriel Béland écrivait dans La Presse du 13 novembre 2013 : «La nature du sport que pratique St. Pierre rend les commotions cérébrales fréquentes. “Il en a peut-être subi une centaine en carrière”, estime Dave Ellemberg. Il rappelle que les commotions à répétition sont dangereuses. “Il est probable que dans son cas, il souffre déjà de déficits permanents et que chaque combat ajoute des dommages au niveau du cerveau, qui se cumulent”, estime l’expert. » Finalement, le 13 décembre 2013, Georges St-Pierre mettait fin au flou qui entourait le futur de sa carrière de pugiliste en annonçant qu’il quittait son sport pour une période indéterminée et qu’il ignorait s’il ferait jamais un retour. Du même coup, il abandonnait son titre de champion du monde. «Je n’ai pas eu une vie normale et là c’est le temps pour moi de vivre ma vie normale» , a-t-il déclaré.
Jusqu’ici, le parcours presque sans faute de St-Pierre lui avait valu moult éloges et honneurs. Il a été proclamé Athlète de l'année à trois reprises, en 2008, 2009 et 2010 par la version canadienne du magazine Sportsnet. Dans son édition du 24 septembre 2011, l’équipe des sports du journal montréalais La Presse présentait son top 25 de l’influence dans le sport au Québec. Le palmarès rassemblait des personnalités de tous les horizons, y compris des personnalités du hockey, du baseball, du sport olympique, de la télévision et de la politique; Georges Saint-Pierre figurait en quatrième position de ce palmarès. En juillet 2014, il a eu droit à sa statue de cire au Musée Grévin de Montréal. Mais voilà qu’une petite lettre qu’il a adressée à un tribunal new-yorkais le 27 mai dernier et qui a été rendue publique un mois plus tard est venue jeter passablement d’ombrage sur son image jusqu’ici quasi irréprochable et a créé une faille dans le piédestal que lui avait érigé les Québécois. Pour bien comprendre la gaffe commise par St-Pierre et le pétrin dans lequel il s’est placé, il faut maintenant faire un retour en arrière de quelques années.
Jimmy Cournoyer Vers la fin de 2010, les policiers québécois ont reçu de la Drug Enforcement Administration (DEA) des États-Unis le mandat de l’aider à identifier d’importants importateurs de cannabis qu’elle soupçonnait de résider dans la région montréalaise. Un premier individu, Marc-Olivier Racine, fut arrêté au début de 2012 avec 45 kilos de pot dans son automobile. Puis, le 17 février 2012, des policiers de la patrouille frontalière américaine arrêtaient un certain Jimmy Cournoyer alors que celui-ci se dirigeait vers le Mexique. La DEA considérait les deux individus comme «les principaux suspects d’une organisation criminelle internationale» ayant inondé la Nouvelle-Angleterre de 36 tonnes de cannabis entre 1998 et 2012, récoltant ainsi 1 milliard $ US. Cournoyer a longtemps contesté ces chiffres, se décrivant même dans certains médias comme un bouc émissaire. gé de 33 ans, Cournoyer était surnommé le «roi du pot à New York» . Les documents déposés en cour américaine mentionnent qu’il était étroitement associé à un cartel mexicain, aux Hells Angels et à la mafia italienne qui lui fournissait même des chauffeurs, des gardes du corps et des hommes de main. Au Québec, il avait été emprisonné pour un épisode de conduite dangereuse. Selon le National Post, il avait aussi déjà été arrêté à Toronto en possession de milliers de pilules d’ecstasy et d’un revolver. Par ailleurs, Cournoyer avait souvent fait la une des tabloïds et des médias new-yorkais qui se régalaient des détails de la vie de ce playboy québécois adepte de culture physique, de belles voitures et de jolies filles.
En février 2013, donc un an après l’arrestation de Cournoyer, les médias québécois ont pour la première fois fait allusion aux liens existant entre Georges St-Pierre et Jimmy Cournoyer. D’abord en publiant une photo sur laquelle figuraient l’athlète québécois, Joey Cournoyer (le frère de Jimmy) et le comédien Leonardo Di Caprio. Mais c’est Jimmy Cournoyer lui-même qui a livré le plus de détails sur leur relation existante depuis 2009. Il a déclaré être un bon ami de la superstar du combat ultime et que c’était un honneur de s’entraîner avec lui en dépit des raclées qu’il recevait. Et son frère Joey d’ajouter : «Oui on a voyagé, oui, on a rencontré plein de vedettes parce que son très bon ami, c’était Georges St-Pierre. » GSP, pour sa part, n’avait jamais commenté publiquement les propos de son ami…
En mai 2013, quelques jours avant que son procès ne débute devant un tribunal de Brooklyn, et malgré toutes ses dénégations passées, Jimmy Cournoyer a plaidé coupable aux accusations d’avoir dirigé une organisation criminelle, de complot de production, importation et distribution de marijuana, de complot d’exportation et de distribution de cocaïne et de complot de recyclage des produits de la criminalité. Au départ, il encourait une peine minimale de 20 ans et des amendes pouvant atteindre 1 milliard $ US. Dans l’année qui a suivi ce plaidoyer de culpabilité, Georges St-Pierre n’a jamais commenté les activités criminelles et le mode de vie de son ami.
La surprise est survenue le 25 juin 2014, lorsque les médias québécois ont publié cette lettre qui avait été déposée au tribunal de Brooklyn : «Bonjour, Mon nom est Georges St-Pierre, champion du monde de l’UFC. J’écris cette lettre concernant mon grand ami Jimmy Cournoyer. J’ai connu Jimmy dans un restaurant en 2009. Il est instantanément devenu mon ami. Peu de temps après, nous avons voyagé à Ibiza ensemble pendant quelques jours. Ç’a été mémorable. Jimmy est devenu comme un frère pour moi. Nous avons voyagé ensemble, nous sommes entraînés ensemble, nous sommes allés dans des restaurants, dans des boîtes de nuit et nous avons eu beaucoup de plaisir. Jimmy est un ami fidèle que je respecte beaucoup. Je n’ai jamais jugé Jimmy. Ce qu’il faisait de sa vie ne me regardait pas. Nous partageons les mêmes passions, soit le sport, l’entraînement et les arts martiaux. Plusieurs de mes partenaires d’entraînement sont aussi des amis de Jimmy. Il s’est entraîné dur et y mettait du cœur. Mon ami me manque beaucoup. Je lui ai rendu visite à deux reprises ces derniers mois. Sa force de caractère l’aidera à traverser cette dure épreuve. C’est un gars très positif et fort. Je suis certain qu’il en tirera de grandes leçons. Je lui donne tout mon appui parce qu’il le mérite. La dernière fois que je l’ai vu, je lui ai dit que je lui trouverais un emploi dans mon entourage quand il sortira de prison. Une autre chose que je sais à son sujet, c’est que sa famille est très importante pour lui. Il a bien pris soin de sa mère malade et de son frère. Je sais qu’il s’inquiète beaucoup pour sa mère. C’est important que Jimmy puisse revenir au Canada pour s’occuper d’eux. Je vous demande de réfléchir à cette lettre. Jimmy n’est pas une personne violente. C’est une personne aimante et attentionnée. Il ne mérite pas une sentence de 20 ans. Il mérite de vivre près de ses amis et de sa famille. Merci, Toutes mes salutations, Georges St-Pierre»
On peut se demander si ce séjour «mémorable» à Ibiza était complètement désintéressé. En effet, on peut lire ce qui suit, sur Wikipédia, à propos de cette île espagnole des Baléares : «L’afflux touristique, l'histoire récente de l’île avec la période hippie et aujourd'hui l'implantation massive de discothèques ont amplifié la criminalité (dans les Baléares, elle est le double de la moyenne espagnole), notamment le trafic de drogue, à tel point que les autorités censées réprimer le trafic y sont impliquées. Depuis quelques années, Ibiza est notamment réputée pour être la plaque tournante du trafic de cocaïne en Europe. Avec la drogue, les discothèques et les activités nocturnes ont également entraîné une augmentation de l’exploitation criminelle de la prostitution, dont les exemples se multiplient, poussant le gouvernement local à envisager sa régulation légale pour lutter contre la traite des femmes que la prostitution illégale provoque. »
Habituellement, lorsqu’une personnalité québécoise archi connue se met les pieds dans les plats – et dans cas-ci on peut avancer que Georges St-Pierre a commis toute une bévue! – commentateurs, chroniqueurs et éditorialistes ne se gênent pas pour remettre les pendules à l’heure. Curieusement, l’intervention de St-Pierre a soulevé beaucoup moins d’analyses critiques qu’on aurait pu attendre, du moins dans les médias écrits. S’agirait-il d’une certaine complaisance journalistique? D’une condescendance médiatique? Yves Boisvert, par exemple, a attendu au 2 juillet avant de pondre un texte plutôt inoffensif, axé sur l’amitié. Mais le chroniqueur convient tout de même qu’ «être associé, même de loin, à un négociant de pot en gros, qui transigeait avec différents groupes criminels organisés, ça ne fait pas très chic. » Le journaliste Albert Ladouceur constate pour sa part que «la plus virulente critique est venue d’une mère de famille dans les tribunes d’opinion des lecteurs des journaux. La nouvelle est passée sous le radar. » De façon plutôt déconcertante, ce sont surtout les titres qui coiffaient les articles faisant état de cette lettre d’appui qui traduisaient le malaise journalistique : • GSP à la défense de son grand ami le «roi du pot» (Journal de Montréal) • GSP demande la clémence pour un caïd de la drogue (La Presse) • L’idole à la défense du criminel (La Presse) • Georges St. Pierre supports «King of Pot» Jimmy Cournoyer (Toronto Sun) • Des amitiés dangereuses (Journal de Québec) • Drug kingpin receives support from Georges St-Pierre ahead of sentencing (Fox Sports) • L’ami de GSP (La Presse)
Si on prend l’intervention de St-Pierre telle qu’il l’a rédigée, il semblerait qu’il ne fut jamais très curieux sur le personnage qui est «devenu instantanément mon ami» ni sur ses antécédents criminels, et que ses questionnements sont demeurés très sélectifs sur ce type qu’il décrit «comme un frère pour moi» . «Ce qu’il faisait de sa vie ne me regardait pas» , mentionne-t-il. Admettons! Mais n’aurait-il pas été à la fois sage et prudent pour GSP, en raison de sa notoriété et de sa visibilité, de percer un peu le mystère Cournoyer? Qui ne serait pas intrigué et inquiet à un moment donné par le train de vie millionnaire d’un «ami» , d’un «frère» , qui a décroché de l’école à l’adolescence et dont les seuls emplois connus sont installateur de piscine et employé sur une chaine de montage dans une usine de bonbons? Rapidement conscient du malaise que sa lettre avait causé et certainement fort préoccupé par l’effet négatif que cela aurait sur son image personnelle, St-Pierre s’est empressé de distribuer une seconde missive alléguant que sa lettre avait été «une erreur» de sa part et présentant ses «excuses, sans aucune réserve, à tous ceux et celles qui ont été offensés par cette lettre. » Il continue de prétendre qu’il n’était pas au courant des activités criminelles de son ami et précise qu’il «n’approuve d’aucune façon ses actes criminels» . Son empressement à tenter de redresser l’impression créée par sa première lettre pourrait être surtout liée à ses commanditaires; en effet, le monde du marketing peut être assez chatouilleux sur certains sujets délicats et controversés. Finalement, c’est peut-être une mère de famille de cinq enfants qui, dans cette affaire, a formulé le commentaire qu’il convient : «Votre ami est un vendeur de drogue, il a même plaidé coupable. Cette drogue qu’il importait est la même que celle qui est vendue dans les écoles à nos enfants ou à nos jeunes adolescents […] M. St-Pierre, vous n’aviez tout simplement pas le droit moral de vous servir de votre notoriété pour défendre un criminel. Être une idole vient avec des responsabilités importantes, surtout auprès des jeunes. »
Seul le temps permettra de vérifier jusqu’à quel point le geste de Georges St-Pierre aura fait pâlir son étoile auprès de ses admirateurs. Dans le milieu des sports extrêmes, il est peu probable que cela lui nuise car, comme l’écrit Yves Boisvert, «toutes sortes de gens pas trop recommandables [rôdent] autour des “combats ultimes”. » Et Albert Ladouceur ajoute : «L’ex-champion n’a jamais laissé planer le moindre doute sur son intégrité et sa propreté dans un univers où tous les athlètes ne se révèlent pas des exemples de droiture pour la jeunesse. La clientèle aux soirées de l’UFC ne se constitue pas de gens uniquement recommandables et de modèles pour la société. Par son talent et sa personnalité, GSP a toujours réussi à survoler la mêlée. Même pour ceux qui détestent les combats extrêmes, St. Pierre apparaissait comme l’ange blanc. Mais voilà que cette lettre de soutien lui envoie du plomb dans les ailes. » Ceux qui connaissent Georges St-Pierre l’ont décrit comme un type doué, très intelligent, rigoureux, perspicace, acharné dans son métier. Il aurait même fréquenté la philosophie (à une émission de Tout le monde en parle où il a été souvent invité, il a révélé qu’il s’était rebâti à la suite de l’une de ses rares défaites en lisant le philosophe Nietzsche). À défaut de vouloir poser des questions précises à son ami Jimmy Cournoyer, qu’il n’ait pas au moins soupçonné que celui-ci menait une vie particulièrement étrange et inquiétante a quelque chose de surprenant et, disons-le, de suspect.
La fin de l’histoire Le 20 août 2014, le tribunal condamnait Jimmy Cournoyer – le «grand ami» de Georges St-Pierre – à une peine d’emprisonnement de 27 ans (largement plus que la peine minimale de 20 ans prévue par la législation américaine). La Cour a aussi ordonné la saisie de tous ses avoirs, jusqu’à hauteur de 1 milliard $ US : c’est la valeur de toute la drogue que l’organisation de Cournoyer est soupçonnée d’avoir écoulée dans le nord-est des États-Unis, en particulier à New York, entre 1998 et 2012. 27 ans d’emprisonnement! St-Pierre n’a pas fini de faire la navette entre le Québec et les États-Unis pour aller visiter son «grand ami» …
Principales sources documentaires ▪ Éric Thibault, «Procès de Jimmy Cournoyer – GSP à la défense de son grand ami le “roi du pot”» , Journal de Montréal, le 25 juin 2014. ▪ Vincent Larouche, «GSP demande la clémence pour un caïd de la drogue» , La Presse, le 26 juin 2014. ▪ Francine Laplante, «L’idole à la défense du criminel» , La Presse, le 28 juin 2014. ▪ Gabriel Béland, «Soutien à un caïd du pot : GSP présente ses excuses» , La Presse, le 29 juin 2014. ▪ Albert Ladouceur, «Des amitiés dangereuses» , Journal de Québec , le 1 er juillet 2014. ▪ Yves Boisvert, «L’ami de GSP» , La Presse, le 2 juillet 2014. ▪ David Santerre, «Deux Lavallois arrêtés pour importation de pot» , La Presse, le 7 mars 2012. ▪ Vincent Larouche, «Jimmy Cournoyer, le caïd québécois de New York? » , La Presse, le 21 février 2013. ▪ Daniel Renaud, «Le “roi du pot à New York” était bien “protégé”» , La Presse, le 9 mai 2013. ▪ Daniel Renaud, «Le Roi du pot sera fixé sur son sort en septembre» , La Presse, le 29 mai 2013. ▪ Gabriel Béland «GSP : les symptômes d’une grave commotion» , La Presse, le 13 novembre 2013. ▪ Gabriel Béland, «Mystère et controverse – Georges St-Pierre met sa carrière en veilleuse : «Je ne peux pas dormir la nuit, je deviens fou. » , La Presse, le 13 novembre 2013. ▪ Gabriel Béland, «Les problèmes personnels de Georges St-Pierre – Spéculations et démentis» , La Presse, le 19 novembre 2013. ▪ Gabriel Béland, «St-Pierre de plus en plus frappé» , La Presse, le 9 décembre 2013. ▪ Gabriel Béland, «GSP prend une pause et abandonne sa ceinture» , La Presse, le 13 décembre 2014. ▪ Gabriel Béland, «Le repos du guerrier» , La Presse, le 14 décembre 2014. ▪ La Presse canadienne, «Arts martiaux mixtes – Georges St-Pierre veut mener “une vie normale”, Cyberpresse , le 14 décembre 2014. ▪ Gabriel Béland, «Une nuit de longs couteaux – Georges St-Pierre soutient que l’UFC a tenté de le museler après son dernier combat» , La Presse, le 16 décembre 2013. ▪ Marc Cassivi, «Le bon gars et le jeune loup» , La Presse, le 18 février 2014. ▪ Steve Tilley, «GSP : L’ADN d’un champion – Curieusement édenté» , Agence QMI, le 20 février 2014. ▪ Vincent Larouche, «Le caïd Jimmy Cournoyer écope de 27 ans de prison» , La Presse, le 20 août 2014
Photographies Diverses agences de presse Conception R. Day Octobre 2014 Mes diaporamas sont hébergés sur le site : http: //www. imagileonation. com
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