AVEC MARIJO SUR LA CH INE DES CTES

AVEC MARIJO SUR LA CH INE DES CÔTES DISTRIBUTION ASSOCIATION DECOUVERTES

La chaîne des Côtes, également appelée massif des Costes, est une chaîne de collines au nord des Bouches-du-Rhône. Elle s’étend sur 10 km de Cazan à La Roque-d’Anthéron. Entre Lambesc d’où nous partons et Charleval, sa largeur atteint 6 km. A noter qu’en juin 1944, ce massif fut le témoin de combats entre l'armée allemande et la résistance française. Un incendie, sur les hauteurs de Lambesc, du 29 au 31 juillet 2003, ravagea 500 hectares. 19 pompiers furent blessés dont un succomba à ses blessures. Notre randonnée fut un beau parcours composé de passages en crêtes avec vues panoramiques, sous-bois et zones agricoles.

C’est de Lambesc que nous partons à la découverte…

Au départ, appelée Oppidum Amboliacense ou « Bourg du marché » , les habitants de cette cité, issus d’une tribu de Salyens vivaient de la fabrication de goudron. Des traces de luxueuses villas de la période gallo-romaine ont été retrouvées. Au Moyen ge, Lambesc accueillit des seigneurs issus de grandes familles. En 1453, le roi René, duc d’Anjou, de Bar et de Lorraine, acheta la seigneurie. A partir du XVIIe siècle et durant plus de 100 ans, de 1646 à 1786, la ville joua un rôle politique important. Les assemblées générales des communautés du pays de Provence s’y déroulaient, d’où le surnom de « petit Versailles aixois » . Plusieurs hôtels particuliers témoignent de cette époque, début d’un développement important. Grâce aux mesures de sécurité instaurées, elle fut épargnée par l’épidémie de peste qui ravagea la Provence en 1720. Loin de la fabrication de goudron, les années 1900 furent marquées par celles de confitures, conserves et par l’avènement de plusieurs huileries. Pour en découvrir davantage sur Lambesc : http: //petit. saumanais. free. fr/divers/pps_marijo/Lambesc. pps

La partie la plus difficile de la randonnée se situe dès le départ quand il faut atteindre la crête. Toutefois, le massif étant formé d’une série de collines, il faudra monter et descendre assez régulièrement…

Début de l’ascension en quittant le parking. On a l’impression qu’ensuite ce sera plus facile… Hélas, illusion !!! Par la suite, la pente s’accentue encore et il faut peiner pour se hisser à travers la roche…Trop prise par l’effort continu, j’ai oublié de prendre des photos…

Petit arrêt pour jouir d’une vue plongeante sur Lambesc.

Au loin les chaînes de montagne et à gauche, le sommet avec vigie que nous devons atteindre.

La pente est encore raide dans la rocaille. Pourtant, c’est beaucoup plus facile qu’au départ !!!

Encore Lambesc …

Au loin, la montagne Sainte-victoire chère aux Aixois et à son peintre célèbre : Cézanne.

Nous rejoignons une petite route que nous suivons durant quelques minutes. Un peu de repos !

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le maquis de Sainte-Anne se déploya sur le plateau et celui de la plaine de Sèze. Le 11 juin 1944, à l'entrée ouest de Lambesc, les Allemands tentèrent d'intercepter une voiture et une camionnette transportant des armes. Les maquisards répliquèrent et tuèrent une sentinelle allemande. Dans l'après-midi, un détachement allemand arrêta 25 hommes en représailles. Dans la nuit du 11 au 12 juin, environ cent soldats investirent les villages alentour et bloquèrent les chemins d'accès à la chaîne des Côtes. Enfin, au matin, du 12 juin, les Allemands arrêtèrent des personnalités des villages. Des maisons furent pillées et incendiées, et dans l'après-midi, le feu fut mis aux collines. Les maquisards durent se replier et les arrestations se poursuivirent toute la journée. Le maquis fut réduit par des troupes allemandes le 12 juin 1944.

Une surveillance à 360 degrés, avec un horizon allant de Marseille à Avignon, et même jusqu’au mont Ventoux quand le temps est dégagé : la vigie Sainte-Anne, fait partie du dispositif préfectoral permettant la surveillance quotidienne des massifs forestiers des Bouches-du-Rhône. Elle est opérationnelle chaque jour de 11 h à 19 h du Ier juin au 30 septembre. Au sommet de la petite tour surplombant les massifs, les hommes veillent, à l’aide de jumelles, de téléobjectifs, de radios, d’une table d’orientation permettant de calculer au mètre près le départ de feu. Le département des Bouches-du-Rhône est l’un des 3 départements soumis au plus fort risque d’incendie de forêts sur la région méditerranéenne française et ce, en raison de facteurs connus et identifiés : des espaces naturels forestiers denses, un climat sec, surtout en été, un nombre assez élevé de jours de mistral et, enfin, une population importante. (d’après 13, département Bouches-du-Rhône)

Longeant la crête, à l’opposé de notre point de départ, de loin, nous saluons le mont Ventoux de blanc vêtu.

On reconnaît Lourmarin de loin, à cause de son château, au centre.

Le château de Lourmarin fut construit au XVe siècle sur les ruines d’une ancienne forteresse du XIIe. En 1920, racheté par Robert Laurent-Vibert, il fut restauré puis légué à l’Académie des sciences, agriculture, art et belles-lettres d’Aix. Celle-ci créa la Fondation Robert Laurent-Vibert.

En avance la végétation ! Cela nous permet d’admirer de très beaux orchis.

Un vaste réservoir d’eau potable, celui de Janet.

Quoique très caillouteuse, la piste est, maintenant beaucoup plus facile à parcourir.

Effectivement, le printemps pointe son nez ! Outre le thym, nous pouvons admirer ces merveilleuses petites jonquilles étincelantes au soleil et les chardons beaucoup plus jolis en cette saison…

En faisant un effort, on aperçoit le clocher de La Roque-d’Anthéron…

Maintenant, c’est Cadenet que nous apercevons.

C’est la deuxième que nous voyons. Ces citernes sont nombreuses dans les massifs, faisant partie du système de lutte contre les incendies.

Beaucoup de romarin fleuri le long du trajet, parfois se développant accroché au rocher !

Cela devient bien facile !

A proximité de cette petite mare, enfin le coin idéal pour le pique-nique.

Ensuite, on rejoint rapidement la vallée. On va circuler à travers les grandes propriétés où s’étalent vignes et oliviers.

Et , maintenant, nous déplaçons sur une petite route asphaltée, plus reposante.

Encore quelques fleurs : Ci-dessus, l’ornithogale en ombelle, étoile de Bethléem ou «dame d’onze heures » car elle ne s’ouvre que lorsque le soleil est au zénith. A droite, cette petite touffe de violettes se blottissait à l’ombre d’une haie. On en voit peu en Provence.

Après avoir longé le Moulin du Petit Janet, producteur d’huile d’olive de qualité extraite sans jamais utiliser de produit chimique, nous rejoignons la route et saluons au passage deux coqs ayant fière allure, encadrant l’entrée d’une propriété. Certains rallongent un peu en prenant encore un chemin forestier accidenté tandis que les plus fatigués par l’effort rejoignent directement le parking…

Traversant Lambesc sur le chemin du retour, nous longeons cet important lavoir datant de 1759. Il est classé monument historique, depuis 1984, pour son architecture et ses dimensions imposantes. Sa toiture en lauzes est supportée par des voûtes en plein cintre. Le bâtiment est renforcé par des contreforts. Les quatre bassins sont alimentés par les eaux du Bono Font.

Moins fatiguée, j’aurais peut-être aimé revoir les principaux monuments de la ville dont ce beffroi. Dominant la porte sud des anciens remparts, cette tour carrée de l'horloge fut construite à partir de 1526. L’horloge, elle, date de 1646. Le campanile en fer forgé est orné de 4 personnages (en bois depuis la restauration de 1882), formant la famille Jacquemart.

De gauche à droite, les personnages du Jaquemart : le fils Jacqueto, mesurant 1, 05 m, en costume de la Révolution, la fille Jacquet, 1, 05 m, le père Jacquemart, forgeron, 1, 65 m et la mère Margarido, 1, 60 m.

Enfin, rejoignant la départementale (ancienne N 7) longeant le village, on est surpris par l’aspect de cette église, Notre-Dame-de-l’Assomption, avec un dôme impressionnant, nullement de style provençal ! Elle fut construite de 1740 à 1741 sur les plans de l'architecte, pourtant provençal, Jean Vallon, à l'emplacement d'une église du XIIIe siècle et du château de saint Eldrad. Avec son dôme et sa façade pyramidale, elle rappelle le style italien de la fin de la Renaissance.

Musique : Felix Mendelssohn - Spring Song, Op. 62 No. 6 Sources d’information : divers sites du web dont lambesc. fr Photos (sauf mention contraire), conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Mars 2020 marijo 855@gmail. com D’autres diaporamas sur : http: //famille 3. morhain. net/category/marie-jo/ http: //www. pps-images-photos. com/createurs/marijo. html http: //www. imagileonation. com/marie-jo. ws

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Roquette