AVEC MARIJO SAINTANTONINNOBLEVAL BASTIDE MDIVALE Dans le Tarnet
AVEC MARIJO
SAINT-ANTONINNOBLE-VAL BASTIDE MÉDIÉVALE
Dans le Tarn-et. Garonne, Saint. Antonin-Noble-Val s’est développé au confluent de l’Aveyron et de La Bonnette. Ce village est situé à la limite des anciennes régions du Quercy, du Rouergue et de l’Albigeois. « Parti au premier de gueules aux trois fleurs de lys d'argent mal ordonnées, au second de sable au pont de deux arches d'argent, maçonné de sable, sommé de trois tourelles aussi d'argent, maçonnées de sable, au chef d'azur aux trois fleurs de lys d'or. »
Cette cité fut d’abord nommée Condat, puis Nobilis Valli avant de devenir Saint-Antonin. Noble-Val. Saint Antonin fut décapité à Pamiers. La légende veut que son corps ait navigué dans une barque conduite par deux aigles blancs qui, par l’Ariège, le Tarn et l’Aveyron, le ramenèrent à Noble-Val qu’il avait évangélisé au préalable. En son honneur, un monastère fut fondé au VIIIe siècle et fut à l’origine du développement de la cité. Cette bastide d’un grand intérêt, comme il y en a tant dans le sud-ouest de la France, connut sa plus grande expansion au XIIe siècle et c’est de cette période que date l’implantation actuelle.
En arrivant, les rives de l’Aveyron.
Ce pont daterait du XIVe siècle, ayant remplacé un pont en bois mis en place au XIIe. Il fut élargi à la fin du XIXe siècle.
Cette maison romane, place des Halles, date de 1150. Elle fut construite par Pons de Graulhet, probablement viguier des vicomtes de Saint-Antonin. Noble-Val. D’abord tribunal, elle devint maison des consuls du XIVe au XVIIe siècle. Elle abrita l’administration de la ville jusqu’à la Révolution. C’est le plus ancien édifice civil de France ! Classé Monument historique, il a été restauré par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc de 1842 à 1851. La façade, alors presque intacte, n’a été que peu touchée par les travaux. En revanche, l’imposante tour est une création du XIXe siècle, inspirée par les tours médiévales des villes de Toscane.
La halle couverte, construite en 1840. Une fois par semaine, chaque été, elle se transforme en lieu de culture ! La médiathèque Amélie-Galup y propose, en effet, l'opération «pause lecture sous la halle» . avec des fauteuils, une sélection de bandes dessinées, des albums jeunesse, des romans, des documents sur la région. C’est une excellente initiative appréciée des adultes et des parents, mais surtout des enfants captivés et conquis par la lecture qui leur est faite.
Cette stèle du XVIe siècle vient du cimetière de l’abbaye. Elle a été placée devant la halle.
Chaque rue de cette petite cité d’à peine 2 000 habitants, offre les vestiges d’un passé brillant, avec ogives, colombages, sculptures et passages couverts.
Après la Croisade des Albigeois, en 1227, Guy de Monfort donna la ville au Roi de France, Saint Louis (Louis IX), lequel confirma la « Charte des coutumes » de 1140. Les revenus provenant des boutiques au rez-de-chaussée et la location étaient reversés à la royauté.
Le charme de cette cité lui a valu, cette année, d’être nommée « troisième village préféré des Français » , après Ploumanach en Bretagne et Montrésor dans le Centre, lors de l’émission « Le village préféré des Français » animée par Stéphane Bern.
Cette sculpture orne une arcade du XVIe siècle. Regardez-la attentivement. Les deux personnages, vus de profil, s’embrassent amoureusement, d’où le nom qui a été donné à cette demeure : maison de l’amour !
Qu’est-ce que ceci ? Vous ne trouvez pas ? Eh bien, ce petit coffre métallique fermé à clef contient le dispositif permettant de descendre et remonter le réverbère grâce à un système de poulie et de corde tendue dans le tube du dessus…
On est surpris de trouver ce minuscule canal au cœur de la cité ! Autrefois il y avait deux canaux qui alimentaient des tanneries et faisaient fonctionner deux moulins à blé. La dernière tannerie ferma en 1925.
Ce canal se prolonge jusqu’à l’Aveyron.
Au carrefour de plusieurs voies commerciales formant un lieu dynamique, les marchands de cette cité se dirigeaient vers l’Italie, l’Espagne et les Flandres. La production de la ville se retrouvait jusqu’en Angleterre et en Hollande. De nos jours, Saint-Antonin est le siège, chaque dimanche matin, d’un pittoresque marché où l’on retrouve tous les produits du pays environnant.
Pour prix de la photo, cet Aveyronnais me demandait de déguster !
Le couvent des Génovéfains fut érigé au XVIIIe siècle. A cet emplacement se trouvaient les maisons de chanoines qui furent destitués et remplacés par les Génovéfains. Se trouvant à l’étroit, ceux-ci construisirent ce monastère. A la Révolution, le Chapitre fut dissous, le bâtiment confisqué à titre de bien national alors qu’il n’était pas complètement aménagé… Sur les fondations d’une ancienne église, devenue vétuste et dangereuse, fut construite celle-ci, de style néo-gothique, consacrée en 1872.
Les vieilles demeures enchevêtrées le long des ruelles étroites et sinueuses, emplies d’ombres et de mystère, les places pittoresques, invitent à la flânerie et à la promenade.
Les passages voutés et étroits sont multiples…
L'art, enrichi de contacts avec l'Italie, s'exprima, du XIIe au XVIe siècle, dans la sculpture et le décor des maisons bourgeoises.
Je n’ai pu trouver d’information concernant ce lieu…
L'Aveyron est une rivière non domaniale : chaque riverain est propriétaire des berges et du lit de la rivière jusqu'à son centre. Les sports nautiques y sont à l’honneur et il existe plusieurs loueurs de canoë-kayaks.
En quittant Saint-Antonin-Noble-Val, un petit détour pour explorer la corniche permet de mieux apprécier cette région si pittoresque ! Les Gorges de l’Aveyron, entre Bruniquel et Saint-Antonin, sont une succession de hautes falaises de calcaire, dominant une nature sauvage et verdoyante. De la route des Gorges, on découvre plusieurs points de vue sur ces parois rocheuses.
Au pied de la falaise et avant les gorges, … à travers les cultures, l’Aveyron se fraie son chemin…
Ce petit hameau dominant la falaise vue précédemment n’est-il pas charmant ? Il marque la fin de notre promenade.
Musique : Schiarazula Marazula, Chansons anciennes, instruments anciens - Ensemble médiéval XEREMIA Documentation prise sur place et sur divers sites du web. Photos, conception et réalisation : M. J. Farizy-Chaussé Avril 2006, complété juillet 2015 marijo 855@gmail. com D’autres diaporamas sur : http: //famille. morhain. net/lapagedemarijo/ http: //www. pps-imagesphotos. com/createurs/marijo. html http: //www. imagileonation. com/marie-jo. ws
R AU R I O V E
Maison romane
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