AVEC MARIJO S E R E HY les

AVEC MARIJO S E R E HY les S R E I M L A P

Cette station balnéaire est appelée « Hyères les Palmiers » par la municipalité et l'office du tourisme en raison des 7 000 palmiers plantés dans la commune et cultivés dans ses pépinières. En fait, ce fut le berceau des premières tentatives d’acclimatation de plantes exotiques sur la Côte d’Azur à partir de 1850. Des horticulteurs exportèrent palmiers et cactées pour fournir les divers propriétaires.

« D'azur à la tour d'argent, maçonnée de sable, ouverte et ajourée du champ, crénelée de quatre pièces, donjonnée de trois tourelles, crénelée chacune de trois pièces du même, et accompagnée en pointe de trois besants, deux et un, d'or ; au franc quartier des villes de seconde classe » .

Au IVe siècle av. J. -C. un comptoir commercial fortifié fut construit par des marins grecs de Massalia, sur le territoire de Hyères. Au IIe siècle avant notre ère, les Romains s'établirent sur la commune et fondèrent Pomponiana, une station de galères. Hyères fut citée pour la première fois en 963 sur deux documents : une bulle du pape Léon VIII et une charte de Conrad, roi de Bourgogne et de Provence, qui concédaient Hyères et ses alentours à l'abbaye bénédictine de Montmajour. Après 972, Guillaume Ier, comte de Provence l’attribua au seigneur de Fos. Enfin, en 1481, Hyères, comme toute la Provence fut intégrée au domaine royal français.

Montons d’abord sur la hauteur pour découvrir le panorama à partir des remparts entourant le château. . Du point culminant, ce panorama à 360 degrés est magnifique !

Du haut du rocher du Castéou, les ruines du château des Aires dominent la ville et l’arrière-pays. Il est donc particulièrement agréable d’en découvrir les vestiges : pans de murailles, tours rondes et carrées, fortifications…

Le château au milieu du XIXe siècle.

Ce château bâti au XIe siècle, appartint d’abord au Seigneur de Fos. En 1481, il devint domaine royal. Ce fut, toutefois, une place forte de la Ligue durant les guerres de Religion ce qui lui valut d’être partiellement démoli fin 1596 puis démantelé en 1620, sur l’ordre de Richelieu… Ce n’est d’ailleurs pas le seul : le respect du patrimoine ne semble pas avoir été la plus grande préoccupation de ce dernier !!!

Bel exemple de la robustesse des constructions… … avec une double enceinte dont cette muraille externe.

Mur d’enceinte intérieur

L’ouvrage d’entrée était formé de deux tours jumelles encadrant une porte dont les vantaux de bois étaient défendus par une herse.

Du château, vue sur la baie…

… et vers l’intérieur des terres.

Encadrée par les rochers, une aire de repos.

Et maintenant, découvrons la ville. Hyères est une petite cité se révélant charmante avec ses jardins, ses belles avenues bordées de palmiers, ses splendides demeures du XIXe siècle et son vieux quartier. Ses premiers hivernants furent pour le quart, des anglophones (Ecossais, Anglais et Américains) qui recréèrent un confort « très british » : banques, boutiques, églises et même…dentiste ! Ses palmiers lui valurent le nom de Hyères-les-Palmiers dès 1881, 50 ans après l’arrivée des premiers plants… Il est à noter que ceux des émirats du golfe Persique et de l’Arabie Saoudite viennent de Hyères.

Encore sur la hauteur, cette villa fut commandée, dans les années 1920, à l’architecte belge Mallet-Stevens par un jeune couple Charles et Marie-Laure de Noailles. … Ils voulaient une construction résolument moderne pour l’opposer au style triomphant s’étant développé le long de la côte ! Elle comprenait une soixantaine de pièces dont piscine et salle de gymnastique. Elle est représentative de l'application des préceptes et des principes du mouvement rationaliste, avec recherche d'une luminosité maximale, de la fonctionnalité de l'habitation, de son économie décorative mais aussi par une épuration générale privilégiant les toits, les terrasses et la lumière. Terminée en 1930, elle devint rapidement le lieu de rendez-vous de la communauté artistique et reçut Giacometti, Cocteau, Picasso, Dali, Buñuel. En 1973, elle fut cédée à la ville qui en fit un lieu d’expositions temporaires.

La villa comporte également un grand jardin méditerranéen planté par le vicomte de Noailles, complété en 1925 par un jardin cubiste de Gabriel Guevrekian. Du jardin, la vue plongeante sur la ville est très belle. Ce jardin, appelé aussi le jardin triangulaire, était orné d'une sculpture en bronze, La Joie de Vivre conservée de nos jours au musée d’Israël, à Jérusalem.

L’église Saint-Louis, du XIIIe siècle, est le seul vestige du couvent des Frères mineurs.

Un exemple des magnifiques demeures s’étant développées, en périphérie du noyau ancien, au XIXe siècle…

De très belles fontaines agrémentent les croisements.

Situé au centre de la ville, cet établissement offre à la fois les plaisirs d’un espace Casino et le confort de 15 chambres et suites de charme…

Le « petit casino » fut construit en 1864 pour satisfaire les demandes hivernants. C‘était un modeste cercle de jeu où se produisaient aussi les artistes en tournée. Il ne comptait alors qu'un seul étage. A cause de difficultés financières, il fut mis en vente en 1895. En 1912 délibération du conseil municipal votant l'acquisition de l'immeuble en vue de son aménagement en hôtel de ville. La transformation se concrétisa en 1913 puis, en 1965, le besoin d’espace amena la décision d’un exhaussement de l'hôtel de ville comprenant 15 pièces supplémentaires (Photo-ci-dessus).

De la place Clémenceau, nous allons accéder à la vieille cité.

C’est par la porte de la Rade ou porte Massillon que l’on pénètre dans le vieux quartier, très animé avec ses nombreux commerces et étalages sur l’ancienne grand-rue. C’est une propriété privée datant de la fin du XIIe siècle et premier quart du XIIIe, inscrite aux monuments historiques depuis 1926. Ce fut la porte principale des fortifications de la ville.

Dans les petites rues l’on retrouve quelques belles entrées renaissance et de vieilles portes en bois.

Epices et savons de Marseille…

Sur la place Massillon, se dresse la tour Saint-Blaise, ancienne abside d’une commanderie templière du XIIe siècle. Elle a conservé l’aspect ancien avec chapelle au rez-de-chaussée, vaste salle au-dessus et terrasse fortifiée. Elle accueille, maintenant, des expositions temporaires.

Les restaurants rivalisent pour nous accueillir…

Les visiteurs sont sollicités par de nombreuses boutiques…

A côté des rues commerçantes, des ruelles bien typiques avec leur caniveau central et le linge suspendu aux fenêtres….

Le Plantier de Costebelle, maison d’architecture néopalladienne, fut construite à partir de 1857 par la baronne Hortense Pauline Husson de Prailly Après de nombreuses années de rénovation destinée à restituer l’ensemble architectural et botanique tel qu’il avait été souhaité au XIXe siècle, cette résidence est aujourd’hui une maison d’écrivain, alliant habitation privée et ouverture au public sous certaines conditions. Située en hauteur, elle domine la rade et la presqu’île de Giens.

Giens faisant partie de l’agglomération d’Hyères, était, il y a fort longtemps, une île. Il y a des milliers d’années, un phénomène naturel se produisit, reliant l’île au continent par deux cordons de sable et galets, des « tombolos » . Celui de l’ouest diminue régulièrement et l’on circule par le second. La lagune entre les deux est le rendezvous de nombreux oiseaux dont des flamants roses. La végétation y est très riche et variée.

De 1848 à 1996, la lagune a été exploitée comme marais salant et a produit jusqu’à 30. 000 tonnes de sel par an. On arrive ensuite à la Tour. C’est de ce port que l’on embarque pour les îles d’Hyères dont la principale est celle de Porquerolles. La Batterie du Pradeau, dite "Tour Fondue", a été édifiée entre 1633 et 1637 sur ordre de Richelieu pour protéger le mouillage et la passe située entre l'île de Porquerolles et la presqu'île de Giens, la localité de la presqu’île, est une modeste station balnéaire où séjourna et où est enterré, le poète Saint-John Perse.

En 1608, Henri IV pensait bâtir une ville sur ce rivage. Il espérait y transférer les habitants d'Hyères dont la cité avait été en partie détruite par les guerres de Religion. Ce projet fut complètement abandonné après l'assassinat du roi. Seule cette batterie y a été édifiée sur ordre de Richelieu en 1634. Ce petit ouvrage polygonal a été remanié au XIXe siècle et doté d'un casernement et d'un magasin à poudre. En 1881, il était encore armé de 2 canons de 30 rayés. Il fut déclassé et abandonné peu après.

La côte autour de la presqu’île.

Musique : André Rieu - Blaze Away Sources d’information : Guide Vert Michelin et divers sites du web Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Septembre 2007 – Révisé et complété en avril 2020 marijo 855@gmail. com D’autres diaporamas sur : http: //famille 3. morhain. net/category/marie-jo/ http: //www. pps-images-photos. com/createurs/marijo. html http: //www. imagileonation. com/marie-jo. ws

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