AVEC MARIJO LOURDES ville et environs 1 Lourdes

AVEC MARIJO

LOURDES

ville et environs 1

Lourdes est située au pied de la chaîne des Pyrénées, au sud-ouest du département des Hautes. Pyrénées « De gueules à trois tours d'or, maçonnées de sable sur un roc d'argent; celle du milieu plus haute, surmontée d'un aigle de sable éployé, tenant au bec une truite d'argent, en pointe d'azur aux six montagnes d'argent »

Une cavité, celle des Espélugues, est le témoignage du premier habitat en Bigorre. On y a trouvé un petit cheval en ivoire et quelques outils. Gaulois, Romains, Barbares et Maures s’y sont installés successivement, fortifiant le rocher de Lourdes et son château. La cité perdit de son importance au XVIIe siècle, lors du rattachement du Bigorre à la France. Au moment des apparitions qui firent sa renommée, le bourg comportait 4 135 habitants. C’était la ville étape pour les curistes qui se rendaient à Barèges, Cauterets, Luz-Saint-Sauveur, Bagnères-de-Bigorre et pour les amoureux du cirque de Gavarnie.

Généralement, nous ne voyons illustré que ce qui concerne les sanctuaires et leur proche environnement. Toutefois, il reste encore un vieux Lourdes, celui qui existait au moment des apparitions. Dans ce diaporama, vous ne trouverez que la présentation de la ville en général, omettant la partie des sanctuaires qui sera traitée ultérieurement, pour clore la série.

Il existe, dans le vieux Lourdes, des petits coins pleins de charme…

Les maisons y sont souvent très colorées.

La Tour de Guigue, dite Tour de Garnavie, est le dernier vestige de la ceinture fortifiée du XVIIe siècle qui en comptait alors une douzaine. Elle fut construite au XIIIe siècle et rappelle, par son architecture archaïque, les nombreuses tours à signaux de la région.

Autour du Gave de Pau, on trouve, maintenant, de nombreux hôtels.

Une rue de petits commerces et, à l’angle de la rue de la Grotte, le Grill Alexandra dont la décoration attire irrésistiblement le regard.

Chaque fois qu’il m’est donné l’occasion de parcourir la rue de la Grotte et ses proches voisines, je ne peux m’empêcher de penser aux vendeurs du temple! Pourtant, on y trouve aussi un petit monastère et un immense accueil pour les malades.

Les commerces sont omniprésents autour des sanctuaires… Vous voulez rapporter de l’eau de la source et n’avez pas de récipient? Qu’importe, les boutiques vous en offrent de tous genres : gros contenants de plastique ou flacons à l’effigie de la Vierge…

Construit en 1896, à 50 m du Sanctuaire, le Grand Hôtel Moderne est un bel exemple de l’architecture de la fin du XIXe siècle.

Sur les rives du Gave de Pau, une place de choix est réservée à Katia Miran, l’actrice principale du film « Je m’appelle Bernadette » .

Une fabrique de statues est installée sur place pour alimenter les commerces… Et, cette petite rue conduit à un vaste ascenseur qui facilite les déplacements de la ville basse vers la ville haute, car Lourdes est installée sur un terrain très vallonné.

Sur la place Peyramale, ce colossal Monument aux Morts fut bâti en 1927. Il se trouve à l’extrémité d’une vaste esplanade probablement aménagée après la disparition de l’église qui brûla en 1904 et qui fut remplacée par un édifice moderne, siège de l’Office de Tourisme.

Le Sacré-Cœur est l’ église paroissiale de Lourdes, construite entre 1875 et 1903 pour remplacer la petite église Saint. Pierre , disparue en 1904, que fréquenta Bernadette Soubirous. L’église du Sacré-Cœur possède le baptistère sur lequel fut baptisée Bernadette.

Lourdes possède six fontaines, exemple du patrimoine bâti de la ville. Ci-contre, la fontaine du Marcadal.

Marché couvert jouxtant les Halles.

Inspirées par l’architecte Baltard, les Halles de Lourdes sont une parfaite illustration de l’architecture métallique de la fin du XIXe siècle. Elles furent inaugurées en 1900. Rénovées entre 2005 et 2007, elles abritent à la fois un espace marché et la médiathèque du pays de Lourdes.

Les Halles sous divers aspects…

L’ancien Palais de Justice abrite le cinéma Le Palais et le Palais des Congrès. Un espace ombragé, le square Charles de Gaulle lui fait suite. Il possède un kiosque où des spectacles sont organisés les soirs d’été. La place ci-contre lui fait face.

Après le square, nous trouvons la villa Cazagne qui abrite des services municipaux et, lui faisant suite, la mairie. Ce sont deux maisons bourgeoises typiques du début du XXe siècle.

Des portiques marquent l’entrée du site par la rue parallèle.

De beaux jardins apportent encore davantage d’agrément à ce lieu. La villa Rachel abrite, elle aussi, des services municipaux.

La mairie, côté jardin.

Le Château de Soum, nommé à son origine la Villa Fournau, fut construit par un architecte lourdais, Jean-Marie Lacrampe. Il fut le siège du Tribunal d’Instance entre 1974 et 2009.

Les Ukrainiens ont leur propre église que l’on remarque de loin, aves ses dômes dorés. C’est l’église de la Dormition-de-la-Vierge

Après les apparitions, les visiteurs affluèrent et le chemin de fer arriva en 1866. On songea donc à mettre en valeur le potentiel touristique et le funiculaire fut construit en 15 mois , en 1898 -1899. S’étendant sur 1110 m, il donne accès au pic du Jer qui est l’un des premiers contreforts des Pyrénées, à 1000 m d’altitude. Dommage que le ciel ait été gris ce jour-là et la vue sur la vallée gâtée par la brume…

Durant le trajet en funiculaire…

Aux beaux jours, le lieu offre des parcours très agréables, notamment un sentier botanique.

La ville s’étale à nos pieds.

Du côté d’Argelès, une trouée de lumière! Sur le sentier, des abris pour se reposer du soleil où d’une averse brutale… Au plus haut point, à 948 m d’altitude, une croix immense qui s’illumine le soir, domine la ville.

Il y a 40 000 ans, à la fonte des glaciers, l’eau s’est infiltrée et a creusé le Pic du Jer. Les moraines se sont déposées et ont bouché l’entrée des gouffres, ne les laissant accessibles que par une fente étroite. Des travaux ont été entrepris et les gouffres ont été déblayés jusqu’à 40 mètres de profondeur. Des ossements y ont été découverts ! Ces grottes ont été ouvertes au public en 1958. (Ref. site de Lourdes)

De vastes galeries ont été aménagées mais il faut être bien chaussés…

De larges failles s’élèvent jusqu’à l’extérieur.

L’endroit a été jugé idéal pour entreposer ces fûts de chêne qui contiennent la Cuvée du Pic du Jer, du Domaine Saint-Lannes. On s’est appuyé sur le récit suivant «Il est dit qu’autrefois, les bergers de la vallée amenaient leur vin en altitude, et qu’après un hiver passé dans ces conditions hostiles, il s’était bonifié » . . .

La visite, qui dure 35 minutes, permet d’observer les roches aux couleurs différentes selon leur composition. Les eaux d’infiltration ont commencé à favoriser la création de stalactites à raison de I cm par 100 ans!!!

Eau et lumière conjuguées favorisent le développement d’une petite végétation souterraine! A droite, un énorme pilier s’est formé.

Ci-dessus, une très grande faille, dont on ne voit qu’à peine la moitié, laisse apercevoir la lumière de l’extérieur…

Malgré la brume, on peut apercevoir le lac de Lourdes que nous allons découvrir maintenant.

A seulement 3 km du centre ville, le lac glaciaire de Lourdes permet de pratiquer divers sports nautiques.

Côté sud du lac, conçu en 1988, un très beau golf de 18 trous s’étire sur 5 km, à travers les vallons, au milieu d’une forêt de résineux. Avec lui, nous terminons cette première découverte de Lourdes.

Musique : Mendelssohn Romance sans paroles No 6 OP 62 Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Sources d’informations : documentation de l’Office du tourisme et prise sur place. Avril 2014 marijo 855@gmail. com D’autres diaporamas sur : http: //famille. morhain. net/lapagedemarijo/ http: //www. pps-images-photos. com/createurs/marijo. html http: //www. imagileonation. com/diaporamistes__2_. ws

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