AVEC MARIJO L E U Q I N

AVEC MARIJO

L E U Q I N U R B

Bruniquel est un petit village du Tarn-et-Garonne. « De sinople au chevron cousu de gueules accompagné en pointe d'une tête de bélier d'argent accornée d'or » Bruniquel

Bruniquel peut s’enorgueillir de posséder des vestiges du paléolithique supérieur (dessins de bisons) et on a trouvé des objets d’art et de mobilier datant du Magdaléen qui se trouvent désormais dans de grands musées. La cité est aussi connue pour avoir accueilli la reine Brunehaut de 587 à 613. En 1211, Bruniquel est livré aux croisés par Beaudoin de Toulouse qui sera pendu comme traître deux ans plus tard à Montauban. Le village connaît un grand développement après les croisades car il se trouve sur le chemin de Saint. Jacques-de-Compostelle. Au XIXe siècle, nouvel essor avec la création des forges de Caussanus. Mais ce sont surtout les artistes qui font revivre la localité à partir de 1830 avec leurs images. De nos jours, Bruniquel vit surtout du tourisme ainsi que des artistes et artisans qui s’y sont installés. Le festival Offenbach organisé en août par la compagnie Brunehaut, attire aussi de nombreux visiteurs.

La majorité des maisons ont été construites aux XVe et XVIe siècles. Le quartier le plus récent, s’est développé au XIVe siècle en contrebas du beffroi et il fut protégé par un rempart détruit au XVIIe, après la paix entre Louis XIII et les Protestants. A la révocation de l’Edit de Nantes, cette communauté protestante comptait encore 850 personnes.

L’église est dédiée à Saint Maffre, évêque de l’Eglise orientale dont l’abbaye de Moissac, qui en possédait une relique, a répandu le culte. dès le IXe siècle.

Les inscriptions du monument aux morts sont rédigées en Occitan et en Français.

Entrée de la mairie Au-dessus de la porte, une date indique 1683.

L’entrée au cœur de la cité se fait en passant sous le beffroi, ou Mazel, par la porte Méjane, ou de l’Horloge. En 1975, Robert Enrico a tourné, dans ces murs, le film « Le vieux fusil » avec Philippe Noiret et Romy Schneider, pour le plus grand plaisir des figurants recrutés parmi les habitants du village

Peu après, une charmante petite place.

Montant vers les châteaux…

Surtout pas de hauts talons dans ces ruelles escarpées et pavées. !

Les châteaux de Bruniquel, situés sur un éperon rocheux, dominent les vallées de l’Aveyron et de la Vère. Propriétés de la municipalité depuis 1987, ils sont restaurés progressivement avec l’aide du département, de la région et même de l’Europe. Chaque été, ils accueillent le Festival lyrique des châteaux qui produit des œuvres d’Offenbach. Les représentations sont suivies d’une table d’Hôte en compagnie des artistes.

On attribue à la reine mérovingienne Brunehaut , vers l’an 600, la fondation du village et d’un premier château sur l’emplacement d’un castrum de l’époque romaine. Sur les ruines de ce château fut construit l’actuel «château vieux» , au XIIIe siècle. Au milieu du XVe siècle, le vicomte de Bruniquel, en brouille avec son fils, décida de vendre les terres voisines à un cousin, Maffre de Comminges. Toutefois, ce n’est qu’après 15 ans de querelles que celui-ci pourra construire le « château jeune » . Cette querelle entre les deux branches de la famille se poursuivra durant trois siècles. A la fin du XVIIIe siècle, le vicomte du «château vieux» décida de racheter le «château jeune» . A cette époque un impôt prélevé sur les ouvertures l’incita à murer toutes les portes et fenêtres de sa nouvelle acquisition. Le « château jeune » sera laissé à l’abandon et, seul, le «château vieux» continuera à être habité jusqu’en 1980, année de la mort de la dernière vicomtesse de Bruniquel. Ceci explique le « château vieux » soit resté en meilleur état que le « château jeune! »

Haute muraille et ancien rempart.

Derrière une grille, on aperçoit le « château vieux » , fermé au moment de mon passage, fin décembre.

A proximité, d’une vaste esplanade, belle vue sur l’Aveyron.

Des murailles bien imposantes!

A proximité, de jolis jardins en terrasses ont été aménagés, .

En quittant les châteaux…

Propice à la flânerie, cette ancienne place forte fut prospère, autrefois, grâce au commerce, du chanvre, du lin et du safran. La maison Payrol, ancienne maison des gouverneurs de Bruniquel est un superbe exemple de l’architecture médiévale. Elle abrite des peintures murales du XIIIe siècle et un plafond Renaissance. Un petit musée y a été installé, exposant une collection d’objets reliés à l’histoire locale.

Bon nombre de rues ont conservé leur pavage. On peut y observer des maisons de pierre ou de bois, à encorbellement ou à colombages, des fenêtres géminées ou à meneaux, de jolies portes cintrées qui contribuent à l’aspect séducteur de Bruniquel!

Ruelles fleuries aux beaux jours, porches et maisons de pierre constituent un cadre romantique. C’est ici le centre de la rue principale!

La rue Droite de la Peyre croise la rue du Trauc…

En pleine Renaissance…

Curieuse, cette proximité de baies géminées et de fenêtres à meneaux!

Bien sûr, c’est un village qui se visite à pied…

On l’a vu, le Mazel, c’est le beffroi.

Le cimetière du village s’étend en contrebas de l’église.

Le chœur et le transept de l’église datent du XIe siècle, la nef du XVIe. Une restauration fut réalisée aux XIXe et début du XXe.

Musique : Youtube Musique instrumentale Renaissance Informations : sur place et sur différents sites Internet Photos, conception et réalisation : M. - J. Farizy-chaussé Février 2013 marijo 855@gmail. com D’autres diaporamas sur : http: //famille. morhain. net/lapagedemarijo/ et : http: //www. pps-images-hotos. com/createurs/marijo. html

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