ave C Marijo ouzbkistan boukhara 5 On retrouve
ave. C Marijo ouzbékistan boukhara -5 -
On retrouve dans ce pays, des traces de civilisation dès 500 ans av. J. -C. Très tôt, de lentes caravanes sillonnèrent le pays, notamment, pour fournir les Romains raffolant de la soie chinoise. Au cours des ans, le pays connut différentes invasions Alexandre le Grand y étendit ses conquêtes et on peut voir les vestiges de l’une de ses forteresses. Par la suite, ce furent les Huns, les Perses, e siècle et y les Chinois. Les Arabes envahirent le pays au VIII e, ce fut l’invasion mongole avec le implantèrent l’Islam. A la fin du XII célèbre Gengis Khanpuis celle conduite par. Timur le Boiteux , mieux connu sous le nom de. Tamerlan, véritable héros national. Il lança des campagnes vers la Chine, l’Inde et la mer Égée. En 1873, l’ensemble d l’Ouzbékistanactuel, formé de différentes républiques, passa sous domination russe. Suivirent plusieurs périodes de révolte et le développement de mouvements clandestins, mais toute rébellion finit par s’éteindre vers la fin des années 30… Sous Staline, l’Ouzbékistannaquit, d’abord par la réunion des républiques de. Boukhara et de Khiva puis par l’ajout de celle de Karapalkakie. Le 1 er septembre 1991, la République d’Ouzbékistanfut créée, sous sa forme actuelle.
Boukharaest une oasis au cœur du désert du. Kyzyl Koum. Elle attira très tôt la convoitise des états voisins : au VIe siècle av. J. -C. , les rois de Perse l’envahirent puis, en 329 av. J. -C. , elle devint possession grecque jusqu'au IIe siècle av. J. -C. Entre la fin du Ier siècle av. J. -C. et la moitié du IVe siècle, Boukharafit partie du royaume de Kushan. C’est à cette époque s’initia le commerce avec les e et pays d‘Occident et ceux d‘Orient. Entre le V le XVIe siècle, la ville passa entre plusieurs mains dont celles du célèbre Gengis Khan. Le khanatde Boukhara fut fondé dans la seconde moitié de ce dernier siècle et plusieurs dynasties se succédèrent. Finalement la ville tomba sous protectorat russe en 1868 et perdit complètement son indépendance en 1920, après la prise par l’armée rouge. Son histoire devint alors celle de l’Ouzbékistan.
Un peu avant d’arriver à Boukhara, un petit arrêt technique permet d’observer ce restaurant local. On remarque les tables basses mais posées sur une plateforme surélevée, peutêtre pour faciliter le service… Brochettes en attente de dégustation.
Espace de cuisson, préparation d’une immense pâte et lavage de la vaisselle… Pas idéal pour le dos !
Surnommée la « Perle de l’Islam » , Boukhara fut interdite longtemps aux infidèles… Au Moyen ge, elle fut, cependant, un important centre commercial où affluaient des commerçants d’Asie centrale, d’Iran, d’Inde, de Russie, de Chine. C’est de ce passé que subsistent les « Toq » , structures couvertes de e et coupoles et de voûtes, construites aux XV XVIe siècles Contrairement au centre de Khiva, celui de. Boukharareste vivant et habité. Arrivés en fin d’après-midi, nous allons prendre un premier contact pour sentir la vie dans cette cité.
Les toqs, coupoles du marché Tok-i-Tilpak Fourouchonsont restées telles que construites au XVIe siècle.
A la sortie de. Tok-i-Tilpak Fourouchon, les maisons du e quartier, datent du XVII siècle.
L’ensemble. Liab-I-Haouz constitue l’endroit privilégié pour la détente en fin de journée, rêver, écouter conteurs et chanteurs, observer danseurs et jongleurs, etc. Le bassin central date de 1602. Les mûriers le e siècle… bordant ont été plantés, eux, à la fin du XV Construite en même temps, la mosquée Khanaga Nadir Divanbegise reflète dans les eaux du bassin. A l’est du site, la medersa Nadir Divanbegidate de 1630. Elle est utilisée, maintenant, pour des repas accompagnés de spectacles.
Mosquée Khanaga Nadir Divanbegi Liab-i-Haouz, en ouzbek « au bord du bassin » , est un complexe d’édifices en plein centre de. Boukhara, où les Boukhariotesaiment se retrouver autour d’un thé ou d’un jeu de cartes.
Décorations de la mosquée
Il y a maintenant cinq siècles, le grand vizir Nadir Divan. Beghi fit construire unkhanqah, genre de monastère, pour les mystiques soufis. Il voulut y ajouter un bassin, mais le terrain attenant était la propriété d’une veuve juive ne voulant pas vendre le terrain. Il rusa, créa un canal d’irrigation et les infiltrations d’eau provoquèrent des dégâts conséquents aux fondations de la maison, forçant la veuve à négocier. Dure en affaires, elle réussit à faire un échange de terrains, avec la permission d’y construire la première synagogue de Boukhara… En ce temps-la, les juifs, très nombreux dans la ville, vivaient en paix avec les musulmans. Puis, pour améliorer l’accueil des nombreux voyageurs et commerçants de passage, le grand vizir fit construire un caravansérail. La légende raconte qu’un évènement inattendu changea la finalité de l’édifice : lors de l’inauguration, en 1622, l’émir de. Boukharafélicita Divan-Beghi pour cette « merveilleuse medersa » . Iln’était, alors, plus possible pour le bâtiment d’avoir une autre finalité !!!
Boukharaétait autrefois une ville connue pour ses nombreux bassins. Ils apportaient une fraîcheur bienvenue aux habitants et voyageurs passant par Mais ils étaient aussi une importante source de maladies. Sous la dominati soviétique, la plupart furent détruits, par souci d’hygiène. Celui-ci fut sauvé son implantation au cœur de l’ensemble architectural du complexe Liab-i. Haouz.
Lors de notre passage, une fête traditionnelle se déroulait.
La madrasa Nadir Divanbegiet sa frise un peu hérétique, avec des oiseaux fantastiques.
Dans cette ancienne medersa, les dîners pour touristes sont agrémentés d’un défilé de mode suivi de danses folkloriques.
Les plus anciennes traces d’une enceinte fortifiée dateraient du Ve siècle av. J. -C, lorsque la colline artificielle où se trouve Ark fut construite. La première e siècle, mais elle a changé de forteresse connue date du VII e et, dans sa forme actuelle, elle fut érigée au XVI e. configuration au XII Demeure des émirs de. Boukharadurant plus d’un millénaire, la forteresse de Ark l’ se dresse sur une butte artificielle de 800 m de diamètre et 20 m de hauteur, en bordure de la place du Reghistan. Elle accueillait 3 000 habitants et comprenait palais, harem, salle du trône, salle de réception, bureau, hôtel de la monnaie, donjon et quartier des esclaves… En 1920, elle fut détruite à 80% par un incendie. Ce qui restait fut transformé en musée historique. Devant l’Ark, le Reghistande Boukhara, est une immense place, lieu de rencontre des voyageurs et commerçants de passage. Cette place fut créée à l’époque de la dynastie des. Samanides, au IXe siècle. Elle est, également, depuis toujours, lieu de rassemblement pour les habitants de la ville lors des grandes manifestations publiques.
La citadelle. actuelle n’est qu’une petite partie de ce que fut l’ancienne « ville dans la ville » . Après la conquête de. Boukharapar l’armée rouge, en 1920, elle fut fortement endommagée. Aujourd’hui, nous pouvons encore voi les murailles. La porte principale, flanquée de deux tours, datant du XVIIIe siècle, est surmontée d’une galerie. Cette galerie accueillaient le musiciens qui rythmaient les journée de la forteresse de. Boukhara.
Intérieur de la mosquée subsistante. Ci-dessous, le minbar, sorte de chaire pour l’iman. .
La chambre du couronnement possède un iwan, grande salle ouvrant sur cour , en bois, à trois côtés, abritant le trône de l’émir, en marbre. Elle fut le témoin de nombreux couronnements.
Édifié au Xe siècle, le cube de briques constituant le mausolée des Samanidesou d’Ismaïl Samani , est l’édifice de. Boukharale plus ancien, conservé dans son état d’origine. C'est l'un des chefs-d'œuvre de l'architecture funéraire islamique dont il est l'un des plus anciens exemples et le premier connu de mausolée-koubba, mausolée cubique, surmonté d’un dôme sphérique. Retrouvée en 1930, la «perle d’orient» était noyée au milieu d’autres tombes, enfouie sous plusieurs mètres de terre… Le cube est le symbole de la terre et de la stabilité tandis que le dôme demi-sphérique est la représentation sogdienne de l’univers.
Le bâtiment est très simple : un plan carré surmonté d'une coupole. Son intérêt réside dans la multiplicité des traitements de la brique. Celle-ci est utilisée avec une grande maîtrise, formant des motifs géométriques créant un jeu d'ombre et de lumière particulièrement original. L’intérieur offre de très belles sculptures.
Le mausolée. Tchachma Ayoube, voisin, comprend le mausolée et la sainte source. e siècle, il fut Construit d’abord au XII reconstruit à maintes reprises à parti du XIVe. Il abrite plusieurs tombes. La plus ancienne, datant de 1022, es celle de Khodja Khafize Goundjari, grand théologien et connaisseur des hadiths, les communications orales d Mahomet.
Pour changer des visites de monuments, une incursion dans un marché animé et coloré. .
La mosquée. Bolo-Haouz datant de 1712, située sur la place du Reghistanprès d’un bassin aux marches de marbre, est l’une des plus belles de la ville. L’iwan reposant sur vingt piliers en bois de e siècle. Ces piliers, Karabacha été rajouté au XIX d’une finesse extrême, donnent à l’ensemble une impression de légèreté inhabituelle. La décoration des plafonds de bois et celle des stalactites peintes ornant les piliers sont admirables. Chaque vendredi, un tapis rouge était étendu sur la place et l’émir, en tenue d’apparat, sortait de sa forteresse pour y aller faire ses prières.
Mosquée Bolo-Haouz Ses piliers ornésde muqarnas, cessortes de stalactitespeintes lui donnent un aspect unique en son genre.
Les ornementations sculptées ou peintes datent de 1712.
Non loin, un lieu de repos pour dames…
La medersa Ouloug Beg est l’une des plus anciennes d’Asie centrale. Elle fut construite au XVe siècle par le prince de ce nom, astronome de. Samarcande. Elle reflète sa passion pour l’astronomie, avec des étoiles. Une inscription à l’entrée affirme que «La recherche du savoir est un devoir sacré de tous les musulmans, hommes et femmes» . Peu de ses contemporains et successeurs ont partagé ces convictions puisque les medersas restent interdites aux femmes…
La façade, avec ses deux étages à ogives, fut reprise aux XVIe et XVIIe siècles.
Entrée de la medersa.
La cour intérieure et ses multiples cellules.
Seul, en attente ? Cet enfant semble bien occupé avec ses cartes…
Dans la cour, vendeur d’instruments traditionnels du pays.
La medersa Abdul Aziz Kahn , e siècle, fait construite au XVII partie d'un ensemble architectural avec la médersa. Ouloug Beg. Sa décoration extérieure est en partie inachevée car le khan a été détrôné alors que la décoration de la médersa n'était pas terminée et l'architecte a mis fin au chantier.
Entrée de Toqi Sarrofon Bazaar
Les coupoles des marchés e couverts construites au XVI siècle devinrent symboles de Boukhara et reflets de son importance sur le Grande Route de la Soie. Toqi-Sarrafon , coupole des changeurs, fut l’une des premières Bourses des valeurs. Aujourd`hui il n`y a plus de changeurs sous la coupole Toqi-Sarrafon… a Pr contre, on peut y trouver une énorme quantité de souvenirs d`Orient : tapis, calottes brodées en fils d`or, pendeloques, harnachements précieux, colliers et vaisselle…
La place Po-I-Kalon recevait, il y a encore un quart de siècle, un marché bruyant où se négociaient les ventes de coton. Elle est bordée par la medersa. Mir-I-Arab, la plus prestigieuse de l’Asie centrale, à l’avant-garde de la renaissance musulmane dans le pays. 120 étudiants y suivent un cycle d’études de cinq ans. La mosquée Kalon lui faisant face, construite au début du XVIe siècle. Elle était conçue pour accueillir, le vendredi, la totalité de la population mâle de la cité. Enfin, haut de 48 m, le minaret Kalon est le plus important symbole de la ville depuis neuf siècles.
Vues, extérieures seulement, de la medersa Mir-i-Arab, car, toujours en activité elle ne se visite pas.
Ancienne mosquée principale de la ville, la Mosquée Kalon a été désaffectée en 1924. Ses façades sont revêtues de briques et de mosaïques recouvertes de glaçure colorée.
Dans la cour de la mosquée, iwan l' principal avec son pavillon octogonal.
Tel que déjà mentionné, le minaret Kalon domine la ville à plus de 48 m de hauteur. Un minaret se tenait déjà à cet emplacement dès 919. Il fut détruit au e. XI siècle, remplacé par une construction en bois, bientôt détruite elle aussi. Le minaret e siècle. Ce fut actuel fut construit au XII alors la plus haute tour. Elle servit aussi à d’autres fonctions que l’appel à la prière. Elle fut tour de guet et repère pour les caravanes. Sous les. Manguits, les criminels étaient menés au sommet, placés dans des sacs et poussés dans le vide après lecture de leurs méfaits…
La cour comporte quatreiwans et elle est entourée d'une galerie de 208 colonnes supportant 288 coupoles. Un grand dôme bleu Kok Goumbaz ( ) surmonte lemihrab de la mosquée. Kalon.
Le minaret comprend, sur une base octogonale, une succession de dix anneaux de briques vernissées, et, au sommet, une lanterne percée de 16 fenêtres.
Intérieur de la mosquée Kalon. A gauche, le mirhab, indiquant la direction de La Mecque et le minbar.
Coupoles de la mosquée
108 marches permettaient encore, en 2007, d’accéder en haut du minaret. Kalon, avec, avant de les atteindre, un coup d’œil sur les coupoles de la mosquée. Ce n’est plus possible maintenant.
Oiseau blotti sur la tour… Le Tchor Minorest une medersa construite en 1807 grâce aux fonds d’un riche marchand ottoman. Son pavillon d’entrée subsistant frappe par les tours aux quatre angles. Chacune est couronnée d'une coupole turquoise, symbolisant une ville : La Mecque, Ourguentch, Teremez et Denaou.
A la différence d’autres villes situées sur la route de la soie, Boukharaa su conserver un caractère oriental. On peut déplorer, toutefois, que les vendeurs aient envahi plusieurs des monuments anciens… Cela reste, cependant, une étape fort agréable. Mais, pour vraiment l’approfondir, il faudrait, certes, plus de 48 heures !!!
Musique : Art du Dotar - Bayat-I Dotar The Uzbek national mélodies Sources d’information : Guides Olizane et Petit Futé, divers si du web Photos sauf indication contraire, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Juillet 2007, révisé et complété en 2020 marijo 855@gmail. com D’autres diaporamas sur : http: //famille. morhain. net/lapagedemarijo/ http: //www. pps-imagesphotos. com/createurs/marijo. html http: //www. imagileonation. com/marie-jo. ws
a t ô t n e i b
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