AVC Plan 1 AVC gnralits 2 AVC ischmique

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AVC: Plan 1/ AVC généralités 2/ AVC ischémique 3/Accidents isch. Transitoires 4/ AVC hémorragiques

AVC: Plan 1/ AVC généralités 2/ AVC ischémique 3/Accidents isch. Transitoires 4/ AVC hémorragiques 5/ Dissection des artères cervico-céphaliques 6/ thromboses veineuses cérébrales 7/ hémorragies méningées 8/ Pe. C des AVC 9/ Thrombolyse 10/ Rôle de l’IDE 11/ Références 12/ Echelle de GLASGOW

P e c des AVC: Rôle de l’ IDE Dr C PAURON SAU /

P e c des AVC: Rôle de l’ IDE Dr C PAURON SAU / SAMU / SMUR CHR Orléans (45)

1) Prise en charge initiale (les urgences)

1) Prise en charge initiale (les urgences)

1. 1) Mesures immédiates (IAO)

1. 1) Mesures immédiates (IAO)

ABC (A= Airways, B = Breathing, C= Circulation) n n n libérer les voies

ABC (A= Airways, B = Breathing, C= Circulation) n n n libérer les voies aériennes supérieures (dentier, corps étrangers, débris alimentaires) assurer une ventilation et une oxygénation (oxymétrie de pouls systématique et mesure de la fréquence respiratoire). Ceci peut nécessiter une sonde naso-pharyngée ou une oxygénothérapie au masque. Evaluer la circulation par la prise du rythme cardiaque et la pression artérielle.

Position : n n semi-assise avec un bon positionnement des membres paralysés PLS (position

Position : n n semi-assise avec un bon positionnement des membres paralysés PLS (position latérale de sécurité) si vomissements

Évaluation rapide de l’état de vigilance) Dépistage initial d'une hypoou d'une hyperglycémie.

Évaluation rapide de l’état de vigilance) Dépistage initial d'une hypoou d'une hyperglycémie.

INTERROGATOIRE +++ n (le patient, les accompagnants+++ : pompiers, ambulanciers, famille …Coordonnées de témoins

INTERROGATOIRE +++ n (le patient, les accompagnants+++ : pompiers, ambulanciers, famille …Coordonnées de témoins ? ): heure de début des symptômes (thrombolyse ? ) n état d’autonomie antérieur n données administratives, coordonnées de la famille n environnement social et lieu d’habitation (accessibilité : étage ? Ascenseur ? . . ) n traitements habituels (notamment anticoagulants ? ) n

QUI ? < 3 H n< 80 ans n. Pas de troubles de conscience

QUI ? < 3 H n< 80 ans n. Pas de troubles de conscience n

Signalement rapide au médecin.

Signalement rapide au médecin.

1. 2) En box

1. 2) En box

Actions n n SCOPE voie veineuse périphérique posée si possible du côté du membre

Actions n n SCOPE voie veineuse périphérique posée si possible du côté du membre sain (Sérum physiologique en garde veine ? ) (sur prescription médicale) n prélèvement des examens biologiques (sur prescription médicale) n ECG (arythmie ? ) (sur prescription médicale) n Mesure de la température corporelle

n n n pose d’une sonde naso-gastrique, ) si troubles de la vigilance ou

n n n pose d’une sonde naso-gastrique, ) si troubles de la vigilance ou de déglutition. (sur prescription médicale) broncho aspiration si encombrement pose d’une sonde vésicale si rétention aiguë d’urine, ou troubles de la vigilance (sur prescription médicale)

n n lésions érythémateuses dues à une compression? bracelet d'identification si patient aphasique

n n lésions érythémateuses dues à une compression? bracelet d'identification si patient aphasique

Surveillance n patient à jeun (hydratation initiale par perfusion). n changements de position réguliers

Surveillance n patient à jeun (hydratation initiale par perfusion). n changements de position réguliers (prévention des escarres et confort du patient) n n lors des soins, le soignant se présente du côté non atteint afin d'optimiser le contact visuel avec le patient. n la pression artérielle n le pouls pour déceler une arythmie; n la respiration ET l'oxygénation (fréquence respiratoire et oxymétrie)

n n l'évolution de la vigilance doit être retranscrite dans le dossier de soins:

n n l'évolution de la vigilance doit être retranscrite dans le dossier de soins: sécurisation par des barrières.

n n Cette prise en charge doit être continue, aussi bien dans la zone

n n Cette prise en charge doit être continue, aussi bien dans la zone de soins initiale, qu'en attente d'examens paracliniques nécessaires. . Accompagnement médico-infirmier pour une intervention rapide en cas de complications (encombrement des voies aériennes, vomissements, agitation. . . ).

Soutien psychologique du malade et de son entourage n L'information demandée par l'entourage concerne

Soutien psychologique du malade et de son entourage n L'information demandée par l'entourage concerne surtout le pronostic.

2) Arrivée dans le service

2) Arrivée dans le service

2. 1) Prise en charge initiale

2. 1) Prise en charge initiale

Equipement aspiration, n un masque à oxygène et n une sonde nasale n scope

Equipement aspiration, n un masque à oxygène et n une sonde nasale n scope n oxymètre de pouls n

Apprécier le niveau de vigilance (Glasgow) n de coloration cutanée et recher une cyanose

Apprécier le niveau de vigilance (Glasgow) n de coloration cutanée et recher une cyanose ; n l’existence de clonies ou de crises comitiales ; n

Noter : n n n le rythme et la fréquence cardiaques ; le rythme

Noter : n n n le rythme et la fréquence cardiaques ; le rythme et la fréquence respiratoires ; la pression artérielle ; la saturation en oxygène ; la température

Assurer : n n n la liberté des voies aériennes (retrait des appareils dentaires)

Assurer : n n n la liberté des voies aériennes (retrait des appareils dentaires) l’aspiration des mucosités et sécrétions l’oxygénation à l’aide d’un masque ou d’une sonde nasale

Installer le patient n n incliné à 30° au repos strict en décubitus (patient

Installer le patient n n incliné à 30° au repos strict en décubitus (patient vigile) en position latérale de sécurité si vomissements en sécurité à l’aide de barrières de lit

n Laisser le patient à jeun en attendant l’avis médical.

n Laisser le patient à jeun en attendant l’avis médical.

2. 2) Sévérité de l’AVC

2. 2) Sévérité de l’AVC

n n Surveillance de l’état du patient toutes les heures ou toutes les deux

n n Surveillance de l’état du patient toutes les heures ou toutes les deux heures jusqu’à stabilité neurologique (sollicitation pour ouvrir les yeux, bouger un membre et répondre à des questions). Signalement d’une agravation neurologique au médecin.

État respiratoire n Surveiller : • les signes d’encombrement pulmonaire • apparition d’une éventuelle

État respiratoire n Surveiller : • les signes d’encombrement pulmonaire • apparition d’une éventuelle cyanose • la fréquence respiratoire et le rythme cardiaque • la capacité du patient à tousser et à expectorer • l’apparition d’une dyspnée ou une douleur thoracique ( risques thromboemboliques).

n n Matériel d’aspiration à proximité du patient. Kinésithérapie respiratoire

n n Matériel d’aspiration à proximité du patient. Kinésithérapie respiratoire

Paramètres vitaux n n n le rythme cardiaque (tachy/bradycardie, arythmie) la pression artérielle (hypo/hyper.

Paramètres vitaux n n n le rythme cardiaque (tachy/bradycardie, arythmie) la pression artérielle (hypo/hyper. TA) la température (sur prescription médicale) la glycémie capillaire (sur prescription médicale) la diurèse horaire (globe ? Polyurie ? ), sondage urinaire sur prescription la constipation (interroger sur les habitudes alimentaires antérieures)

Comorbidités n n n n les antécédents vasculaires, en particulier cardiaques et cérébraux ;

Comorbidités n n n n les antécédents vasculaires, en particulier cardiaques et cérébraux ; une pathologie pulmonaire les antécédents de dépression ; les autres pathologies associées ; la dénutrition ou l’obésité ; l’existence de troubles digestifs ; l’état de dépendance antérieur

Contexte humain et matériel n n n Situation familiale, professionnelle et sociale du patient.

Contexte humain et matériel n n n Situation familiale, professionnelle et sociale du patient. Consultation de l’assistant social, avec la famille, pour envisager le devenir du patient. Type d’habitation, situation à l’étage, accès à un ascenseur, etc (préparation à la sortie)

2. 3) Prévention et traitement des complications immédiates :

2. 3) Prévention et traitement des complications immédiates :

n n n troubles de la déglutition ; complications infectieuses ; thromboses veineuses profondes

n n n troubles de la déglutition ; complications infectieuses ; thromboses veineuses profondes et embolies pulmonaires ; complications cutanées ; complications orthopédiques ; troubles psycho-affectifs.

Positionnement et installation du patient n Au lit, patient en : • décubitus dorsal,

Positionnement et installation du patient n Au lit, patient en : • décubitus dorsal, • tête surélevée à 30° (oreiller), empêcher l’inflexion latérale du cou.

n Faciliter le drainage du membre supérieur et éviter l’apparition de l’œdème : •

n Faciliter le drainage du membre supérieur et éviter l’apparition de l’œdème : • membre supérieur posé sur un coussin, le bras en rotation neutre, en abduction à 60°, 30° d’antépulsion, le coude fléchi à 40° • main en semi-pronation est posée sur une mousse, les doigts écartés en extension, le pouce en abduction.

n Membre inférieur : • en rotation neutre, • hanche et genou en rectitude

n Membre inférieur : • en rotation neutre, • hanche et genou en rectitude • cheville à angle droit.

n Au fauteuil, tablette permettant de positionner : • le membre supérieur vers l’avant,

n Au fauteuil, tablette permettant de positionner : • le membre supérieur vers l’avant, • l’épaule en antépulsion, • le coude fléchi • la main à plat (dans le champ de vision).

Moyens de communication : sonnette accessible n Etre vigilant +++ à l’articulation de l’épaule.

Moyens de communication : sonnette accessible n Etre vigilant +++ à l’articulation de l’épaule. n

Troubles de la déglutition n n Évaluation de la déglutition, examen complété par kiné

Troubles de la déglutition n n Évaluation de la déglutition, examen complété par kiné ou orthophoniste (sur prescription médicale) sonde nasogastrique (sur prescription médicale) si alimentation orale risquée. Permet notamment la prise de traitements per os. n fiche de surveillance alimentaire n vigilance sur la consistance des aliments et des liquides (collaboration avec le diététicien) n éducation du patient et de sa famille

Complications infectieuses n pneumopathies de déglutition n infections urinaires (sonde) n voie veineuse •

Complications infectieuses n pneumopathies de déglutition n infections urinaires (sonde) n voie veineuse • • asepsie stricte, vérification une fois par jour, changement du site/72 h, changement des tubulures /48 h

Thromboses veineuses profondes et embolies pulmonaires n n mobilisation et lever précoces administration d’anticoagulants

Thromboses veineuses profondes et embolies pulmonaires n n mobilisation et lever précoces administration d’anticoagulants à doses préventives sur prescription médicale mobilisation active et passive du membre inférieur, drainage circulatoire (kiné) bas de contention (sur prescription médicale), 24 h/24 si pas de lever.

Dénutrition n pesée au moins une fois par semaine n évaluation de l’état nutritionnel

Dénutrition n pesée au moins une fois par semaine n évaluation de l’état nutritionnel avec l’index de masse corporelle n détection d’une déshydratation, dégradation de l’état nutritionnel n détection d’une dégradation de l’état cutané n prise des repas en présence de l’IDE si présence de troubles de déglutition n s’assurer de la mise en place des prothèses dentaires, de l’accessibilité du plateau, et de la possibilité motrice d’utilisation des couverts ;

Complications cutanées n propreté du lit +++ (miettes, macération, plis de draps…) n soins

Complications cutanées n propreté du lit +++ (miettes, macération, plis de draps…) n soins d’hygiène n surveillance des points d’appui n n pas de massage ni de friction des zones à risque d’escarre (diminution du débit circulatoire moyen) matelas à pression d’air, matériel adapté

Complications cutanées n n n changements fréquents de position (toutes les 2 à 3

Complications cutanées n n n changements fréquents de position (toutes les 2 à 3 h) mobilisation active ou passive des articulations mise au fauteuil précoce

Complications orthopédiques n n prise en compte de l’épaule hémiplégique +++ informations du patient

Complications orthopédiques n n prise en compte de l’épaule hémiplégique +++ informations du patient et de la famille sur les techniques de positionnement, mobilisations, et précautions lors des transferts

Douleurs n détection des changements de comportements n échelle Doloplus-2® si possible n soutien

Douleurs n détection des changements de comportements n échelle Doloplus-2® si possible n soutien psychologique

Troubles psycho-affectifs n n n détection des symptômes anxiodépressifs (apathie, perte d’appétit, pleurs, irritabilité…)

Troubles psycho-affectifs n n n détection des symptômes anxiodépressifs (apathie, perte d’appétit, pleurs, irritabilité…) à contrario : euphorie, insomnie, hyperactivité écoute du patient et de son entourage, valorisation.

2. 4) Rééducation précoce :

2. 4) Rééducation précoce :

Fonctions motrices n évaluation initiale de la motricité par un kiné n mobilisation active

Fonctions motrices n évaluation initiale de la motricité par un kiné n mobilisation active et passive des articulations n n n mobilisation épaule +++ (éviter syndrome épaule main) encourager l’automobilisation du côté atteint par le côté sain premier levé court, avec le kiné, sous surveillance tensionnelle

Déglutition n rééducation précoce avec kiné et orthophoniste

Déglutition n rééducation précoce avec kiné et orthophoniste

Fonctions sphinctériennes n surveillance de la fréquence et quantité des mictions (résidus post mictionnels

Fonctions sphinctériennes n surveillance de la fréquence et quantité des mictions (résidus post mictionnels ? ) n planification des prises liquides n proposition du bassin à heures fixes n n mise sur les toilettes àheurs régulières dès le levé mesures diététiques pour lutter contre la constipation

PAS D’UTILISATION INTEMPESTIVE DE COUCHES

PAS D’UTILISATION INTEMPESTIVE DE COUCHES

Fonctions supérieures n Héminégligence : • apprécier l’importance de l’héminégligence (mesures de sécurité, rééducation

Fonctions supérieures n Héminégligence : • apprécier l’importance de l’héminégligence (mesures de sécurité, rééducation orientée) et l’anosognosie (non reconnaissance des symptomes) • faire porter l’attention du patient du côté de son héminégligence, éducation de l’entourage en ce sens

Fonctions supérieures n Aphasie : • prise en charge orthophonique du patient aphasique •

Fonctions supérieures n Aphasie : • prise en charge orthophonique du patient aphasique • proposer des moyens de communication alternatifs (ardoise++) • s’exprimer avec un langage simple et compréhensible

Fonctions supérieures n Apraxie : • évaluation des troubles praxiques

Fonctions supérieures n Apraxie : • évaluation des troubles praxiques

Coordination n protocoles de coordination spécifiques réunions d’équipe dossier patient complet (antécédents, aspect social,

Coordination n protocoles de coordination spécifiques réunions d’équipe dossier patient complet (antécédents, aspect social, évolution de l’état neurologique…)

Information et éducation du patient et de ses proches n n n information sur

Information et éducation du patient et de ses proches n n n information sur les traitements (antiagrégants plaquettaires, anticoagulants …) prise en charge des facteurs de risque vasculaires implication des proches +++

Formation continue n n formations externes (congrès) et internes. Intégration des nouveaux arrivants +++

Formation continue n n formations externes (congrès) et internes. Intégration des nouveaux arrivants +++

Retour au domicile

Retour au domicile

n n Les capacités actuelles des structures de soins de suite et de réadaptation

n n Les capacités actuelles des structures de soins de suite et de réadaptation sont très restreintes. La prise en charge à domicile (retour précoce et/ou rééducation à domicile, rééducation dans le cadre d’une hospitalisation à domicile, rééducation en hôpital de jour) semble une des solutions alternatives.

n impliquer le plus rapidement possibles tous les intervenants autour d’un projet commun, qui

n impliquer le plus rapidement possibles tous les intervenants autour d’un projet commun, qui tiendra compte • des aptitudes physiques • cognitives (réduction d’autonomie plus ou moins sévère) du patient, • De la notion de continuité de soins (prise des traitements, rééducation, consolidation des acquis).

n Le retour au domicile d’un patient peut notamment nécessiter : • Un ou

n Le retour au domicile d’un patient peut notamment nécessiter : • Un ou plusieurs aidants, physiquement et psychologiquement disponibles ; • Des professionnels de santé et sociaux disponibles et impliqués ; • Un domicile accessible et sécurisé ; • Des ressources financières adaptées aux besoins futurs du patient ; • Un protocole de suivi mis en oeuvre avant la sortie du service

Rôle des professionnels sociaux +++ n n obtenir les aides techniques et l’aménagement du

Rôle des professionnels sociaux +++ n n obtenir les aides techniques et l’aménagement du lieu de vie, visite conjointe avec les paramédicaux au domicile pour identifier les contraintes d’accès, les aménagements à prévoir les aides financières : allocation personnalisée à l’autonomie (APA), pension d’invalidité des salariés, allocation aux adultes handicapés information sur les associations de patients

Intervenants extérieurs n n n n assurer le suivi des traitements débutés, notamment les

Intervenants extérieurs n n n n assurer le suivi des traitements débutés, notamment les traitements de prévention secondaire courrier aux professionnels de santé (nom des référents, …) définition des objectifs successifs à atteindre après retour au domicile organisation des modalités de sortie planification du suivi du patient et des aidants préparation du dossier du patient cahier de transmission

n Anaes / Service des recommandations professionnelles et service évaluation économique/ Décembre 2003 «

n Anaes / Service des recommandations professionnelles et service évaluation économique/ Décembre 2003 « Retour au domicile des patients adultes atteints d’accident vasculaire cérébral »