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 Atelier de formation pratique du Groupe consultatif d’experts sur les inventaires de gaz

Atelier de formation pratique du Groupe consultatif d’experts sur les inventaires de gaz à effet de serre SECTEUR DES DÉCHETS 5. 1

Aperçu n n n Introduction Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de

Aperçu n n n Introduction Lignes directrices du GIEC pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre – Version révisée 1996 (Lignes directrices du GIEC) et Recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques et de gestion des incertitudes pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre (Recommandations en matière de bonnes pratiques) Cadre d’établissement de rapports Analyse des catégories de sources clés et diagrammes décisionnels Structure à niveaux, sélection et critères Examen des problèmes n n n Questions méthodologiques Données sur les activités Facteurs d’émission Évaluation des catégories (Lignes directrices du GIEC) et options (Recommandations en matière de bonnes pratiques) Examen et évaluation des données sur les activités et des facteurs d’émission : état des données et options Estimation et réduction des incertitudes 5. 2

Introduction 5. 3

Introduction 5. 3

Introduction n n n Adoption par la Cd. P 2 de directives concernant l’établissement

Introduction n n n Adoption par la Cd. P 2 de directives concernant l’établissement des communications nationales initiales (décision 10/CP. 2) 106 Parties non visées à l’annexe 1 utilisent les lignes directrices du GIEC pour préparer les communication nationales. Les nouvelles directives de la CCNUCC adoptées à la Cd. P 8 (décision 17/CP. 8) fournissent des directives améliorées pour l’établissement des inventaires de GES. Le Manuel de l’utilisateur de la CCNUCC sur les directives sur les communications nationales vise à aider les Parties non visées à l’annexe 1 à utiliser les plus récentes directives de la CCNUCC. L’examen et les rapports de synthèse des inventaires des Parties non visées à l’annexe 1 ont mis en évidence plusieurs difficultés et limites liées à l’utilisation des lignes directrices de 1996 du GIEC (FCCC/SBSTA/2003/INF. 10) Les Recommandations en matière de bonnes pratiques traitent de certaines limites et contiennent des directives pour réduire les incertitudes. 5. 4

Objet du Manuel n n Les inventaires des GES visent surtout des secteurs biologiques,

Objet du Manuel n n Les inventaires des GES visent surtout des secteurs biologiques, comme les déchets, et sont caractérisés par : n des limitations méthodologiques; n l’absence de données ou la faible fiabilité des données existantes; n une grande incertitude. Ce manuel vise à aider les Parties non visées à l’annexe 1 à dresser des inventaires des GES en utilisant les Lignes directrices du GIEC, notamment dans le contexte de la décision 17/CP. 8 de la CCNUCC, en mettant l’accent sur : n la nécessité de recourir aux Recommandations en matière de bonnes pratiques et à des niveaux/méthodes supérieurs pour réduire l’incertitude; n l’examen complet des outils et des méthodes; n l’utilisation du logiciel d’inventaire du GIEC et de la BDFE; n l’examen des DA et des FE pour réduire l’incertitude; n l’utilisation des sources clés, des méthodologies et des diagrammes décisionnels. 5. 5

Groupes cibles n n Experts en inventoriage des Parties non visées à l’Annexe I

Groupes cibles n n Experts en inventoriage des Parties non visées à l’Annexe I Centres de liaison des inventaires nationaux de GES 5. 6

Exemples – Pays non visés à l’Annexe I n n n Examen des communications

Exemples – Pays non visés à l’Annexe I n n n Examen des communications nationales : Argentine, Colombie, Chili, Cuba et Panama Les inventaires des GES montrent que le secteur des déchets peut être une source importante de GES dans les pays non visés à l’annexe I. Habituellement, source importante de CH 4 Dans certains cas, source importante d’hémioxyde d’azote (N 2 O) Les décharges de déchets solides (DDS) sont souvent une source clé d’émissions de CH 4 5. 7

Définitions n n Émissions provenant des déchets – Comprennent les émissions de GES résultant

Définitions n n Émissions provenant des déchets – Comprennent les émissions de GES résultant de la gestion des déchets (gestion des déchets solides et liquides, à l’exception du CO 2 libéré par les matières organiques incinérées et/ou utilisées à des fins énergétiques). Source – Procédé ou activité qui libère un GES (CO 2, N 2 O, CH 4 par exemple) dans l’atmosphère. 5. 8

Définitions (2) n n Données sur les activités – Données sur l’ampleur d’une activité

Définitions (2) n n Données sur les activités – Données sur l’ampleur d’une activité anthropique produisant des émissions pendant une période donnée (p. ex. données sur le volume de déchets, sur les systèmes de gestion et sur les déchets incinérés). Facteur d’émission – Coefficient qui associe les données sur une activité au volume du composé chimique à la source d’émissions ultérieures. Les facteurs d’émission sont souvent basés sur un échantillon de données de mesure, dont on fait la moyenne pour obtenir un taux d’émission représentatif pour un niveau d’activité donné et dans des conditions d’exploitation données. 5. 9

Lignes directrices du GIEC et Recommandations en matière de bonnes pratiques Approche et étapes

Lignes directrices du GIEC et Recommandations en matière de bonnes pratiques Approche et étapes 5. 10

Émissions liées à la gestion des déchets n n Décomposition des matières organiques dans

Émissions liées à la gestion des déchets n n Décomposition des matières organiques dans les déchets (carbone et azote) Incinération des déchets (émissions non comptabilisées lorsque les déchets servent à produire de l’énergie) 5. 11

Décomposition des déchets n Décomposition anaérobie des déchets organiques par des bactéries méthanogènes n

Décomposition des déchets n Décomposition anaérobie des déchets organiques par des bactéries méthanogènes n Déchets solides n n Déchets liquides n n n Décharges Eaux usées domestiques Eaux résiduaires industrielles La décomposition des protéines dans les eaux résiduaires produit également des émissions d’hémioxyde d’azote. 5. 12

Mise en décharge de déchets n n Principale forme d’élimination des déchets solides dans

Mise en décharge de déchets n n Principale forme d’élimination des déchets solides dans les pays développés. Produit principalement du méthane à une vitesse décroissante; décomposition complète des déchets après de nombreuses années Produit également du dioxyde de carbone et des composés organiques volatils Le dioxyde de carbone issu de la biomasse n’est pas comptabilisé ni rapporté ailleurs. 5. 13

Processus de décomposition n n La matière organique forme de petites molécules solubles (y

Processus de décomposition n n La matière organique forme de petites molécules solubles (y compris des sucres). Ces molécules se décomposent en hydrogène, en dioxyde de carbone et en différents acides. Les acides se transforment en acide acétique. L’acide acétique, l’hydrogène et le dioxyde de carbone constituent un substrat pour les bactéries méthanogènes. 5. 14

Production de méthane par les décharges n Volumes n n Décharges : 20– 70

Production de méthane par les décharges n Volumes n n Décharges : 20– 70 Tg/an (estimation) Émissions totales de méthane par les humains : 360 Tg/an De 6 à 20 % du total Autres impacts n n n Dommages à la végétation Odeurs Peut former des mélanges explosifs 5. 15

Caractéristique de la méthanogénèse n n Très hétérogène Toutefois, plusieurs éléments doivent être pris

Caractéristique de la méthanogénèse n n Très hétérogène Toutefois, plusieurs éléments doivent être pris en considération : n n n Pratiques de gestion des déchets Composition des déchets Facteurs physiques 5. 16

Pratiques de gestion des déchets n Traitement aérobie des déchets n n n Produit

Pratiques de gestion des déchets n Traitement aérobie des déchets n n n Produit du compost qui peut accroître la teneur du sol en carbone Aucune émission de méthane Décharge à ciel ouvert n n n Courante dans les régions en développement Petites piles de déchets à ciel ouvert, légèrement compactées Aucune maîtrise de la pollution; balayage fréquent Preuve anecdotique de la production de méthane Un facteur arbitraire (50 % de décharges contrôlées) est utilisé 5. 17

Pratiques de gestion des déchets (II) n Décharges contrôlées Spécialement conçues n Contrôle des

Pratiques de gestion des déchets (II) n Décharges contrôlées Spécialement conçues n Contrôle des gaz et des fuites n Économie d’échelle n Production continue de méthane n 5. 18

Composition des déchets n Les matières organiques dégradables peuvent varier : n n n

Composition des déchets n Les matières organiques dégradables peuvent varier : n n n Très putrescibles dans les pays en développement Moins putrescibles dans les pays développés en raison du contenu plus élevé en papier et en carton Effets sur la stabilisation des déchets et la production de méthane n n Pays en développement : 10– 15 ans Pays développés : plus de 20 ans 5. 19

Facteurs physiques n L’humidité est essentielle au métabolisme bactérien. n n Facteurs : teneur

Facteurs physiques n L’humidité est essentielle au métabolisme bactérien. n n Facteurs : teneur en eau initiale, infiltration à partir de la surface et des eaux souterraines, processus de décomposition Température : 25– 40 °C requis pour favoriser la production de méthane 5. 20

Facteurs physiques (II) n Conditions chimiques n n p. H optimal pour la production

Facteurs physiques (II) n Conditions chimiques n n p. H optimal pour la production de méthane : entre 6, 8 et 7, 2 Forte diminution de la production de méthane à un p. H inférieur à 6, 5 L’acidité peut retarder la production de méthane. Conclusion n On possède trop peu de données pour utiliser ces facteurs aux fins des estimations nationales ou mondiales des émissions de méthane. 5. 21

Émissions de méthane n n n Dépendent de plusieurs facteurs Les décharges à ciel

Émissions de méthane n n n Dépendent de plusieurs facteurs Les décharges à ciel ouvert nécessitent d’autres approches Disponibilité et qualité des données pertinentes 5. 22

Traitement des eaux usées n n Produit du méthane, de l’hémioxyde d’azote et des

Traitement des eaux usées n n Produit du méthane, de l’hémioxyde d’azote et des composés organiques volatils non méthaniques. Peut favoriser le stockage du carbone par eutrophisation 5. 23

Émissions de méthane liées au traitement des eaux usées n n Processus anaérobies sans

Émissions de méthane liées au traitement des eaux usées n n Processus anaérobies sans récupération du méthane Volumes n n 30– 40 Tg/an Environ 8 à 11 % des émissions anthropiques de méthane Émissions industrielles estimées à 26– 40 Tg/an Émissions domestiques et commerciales estimées à 2 Tg/an 5. 24

Facteurs relatifs aux émissions de méthane n n Demande biochimique en oxygène (DBO) (+/+)

Facteurs relatifs aux émissions de méthane n n Demande biochimique en oxygène (DBO) (+/+) Température ( >15 °C) Temps de séjour Bassin de stabilisation n Profondeur du bassin ( >2, 5 m, essentiellement anaérobie; moins de 1 m, peu importante, le plus souvent facultatif; 1, 2 à 2, 5 m – 20 à 30 % de la DBO par voie anaérobie) 5. 25

Demande biochimique en oxygène n n Quantité de matière organique présente dans les eaux

Demande biochimique en oxygène n n Quantité de matière organique présente dans les eaux usées ( « charge » ) Quantité d’oxygène consommée par les eaux usées pendant la décomposition (exprimée en mg/l) Mesure normalisée : essai sur cinq jours ou DBO 5 Exemples de DBO 5 : n n Eaux usées municipales : 110– 400 mg/l Transformation des aliments : 10 000– 100 000 mg/l 5. 26

Principales sources industrielles n Transformation des aliments n n n Usines de transformation (fruits,

Principales sources industrielles n Transformation des aliments n n n Usines de transformation (fruits, sucre, viande, etc. ) Crémeries Brasseries Autres Pâte et papiers 5. 27

Incinération des déchets n L’incinération des déchets peut produire : n n Dioxyde de

Incinération des déchets n L’incinération des déchets peut produire : n n Dioxyde de carbone, méthane, monoxyde de carbone, oxydes d’azote, hémioxyde d’azote et composés organiques volatils non méthaniques Néanmoins, elle ne produit qu’un faible pourcentage des GES associés aux secteur des déchets. 5. 28

Émissions liées à l’incinération des déchets n n Seule la portion fossile des déchets

Émissions liées à l’incinération des déchets n n Seule la portion fossile des déchets doit être considérée pour le dioxyde de carbone. Les autres gaz sont difficiles à estimer. n Hémioxyde d’azote produit principalement par l’incinération des boues. 5. 29

Lignes directrices de 1996 du GIEC n Base de la méthodologie d’inventoriage pour le

Lignes directrices de 1996 du GIEC n Base de la méthodologie d’inventoriage pour le secteur des déchets : n n Décomposition de la matière organique Incinération de la matière organique d’origine fossile Aucun calcul véritable pour cette dernière Décomposition de la matière organique : n n n Méthane à partir de la matière organique contenue dans les déchets tant liquides que solides Hémioxyde d’azote à partir des protéines présentes dans les eaux d’égout Émissions de composés organiques volatils non méthaniques non visés 5. 30

Catégories par défaut du GIEC n n Émissions de méthane provenant des décharges de

Catégories par défaut du GIEC n n Émissions de méthane provenant des décharges de déchets solides Émissions de méthane imputables au traitement des eaux usées n n n Eaux usées domestiques et commerciales Eaux usées industrielles et boues Hémioxyde d’azote provenant des eaux d’égout 5. 31

Établissement de l’inventaire à l’aide des Lignes directrices du GIEC n Étape 1 :

Établissement de l’inventaire à l’aide des Lignes directrices du GIEC n Étape 1 : Procéder à une analyse des catégories de sources clés pour le secteur des déchets : n n n Faire une comparaison avec d’autres secteurs, tels que l’énergie, l’agriculture, les changements d’affectation des terres et la foresterie, etc. Estimer la contribution du secteur des déchets à l’inventaire national des GES Identification des sources clés par les Parties qui ont déjà préparé une communication nationale initiale et qui disposent de données d’inventaire estimatives. Les Parties qui n’ont pas préparé de communication nationale initiale peuvent utiliser les inventaires dressés dans le cadre d’autres programmes/projets. Les Parties qui n’ont pas dressé d’inventaire ne pourront peutêtre pas procéder à l’analyse des sources clés Étape 2 : Sélectionner les catégories 5. 32

Établissement de l’inventaire à l’aide des Lignes directrices du GIEC (2) n n n

Établissement de l’inventaire à l’aide des Lignes directrices du GIEC (2) n n n n Étape 3 : Réunir les données requises sur les activités en fonction du niveau choisi à partir des bases de données locales, régionales, nationales et mondiales, y compris la BDFE Étape 4 : Réunir les facteurs d’émission/d’absorption en fonction du niveau choisi à partir des bases de données locales, régionales, nationales et mondiales, y compris la BDFE Étape 5 : Choisir la méthode d’estimation en fonction du niveau et quantifier les émissions et absorptions pour chacune des catégories Étape 6 : Estimer l’incertitude Étape 7 : Appliquer les méthodes d’assurance de la qualité et de contrôle de la qualité et rendre compte des résultats Étape 8 : Déclarer les émissions de GES Étape 9 : Indiquer toutes les méthodes, équations et sources de données utilisées pour dresser l’inventaire des GES 5. 33

Calcul des émissions de méthane liées à l’élimination des déchets solides n Il existe

Calcul des émissions de méthane liées à l’élimination des déchets solides n Il existe plusieurs méthodes pour les décharges contrôlées : n n n Bilan massique et rendement théorique en gaz Méthode cinétique théorique du premier ordre Approche de régression Les modèles complexes ne s’appliquent pas aux régions ni aux pays. Les décharges à ciel ouvert produiraient 50 % des émissions, mais il faut en rendre compte séparément. 5. 34

Bilan massique et rendement théorique en gaz n n Aucun facteur temps Rejet immédiat

Bilan massique et rendement théorique en gaz n n Aucun facteur temps Rejet immédiat de méthane Produit des estimations raisonnables si le volume et la composition des déchets sont constants ou varient lentement; sinon, les tendances sont biaisées. Comment calculer : n n Utilisation d’une formule empirique Utilisation de la teneur en matière organique dégradable 5. 35

Formule empirique n n n Présume que 53 % du carbone est transformé en

Formule empirique n n n Présume que 53 % du carbone est transformé en méthane. Si la biomasse microbienne n’est pas prise en compte, la quantité émise est réduite. 234 m 3 de méthane par tonne de déchets solides municipaux humides. 5. 36

Utilisation de la teneur en matière organique dégradable (base du niveau 1) n n

Utilisation de la teneur en matière organique dégradable (base du niveau 1) n n Calculée d’après la moyenne pondérée de la teneur en carbone des divers constituants du flux des déchets. Requiert des données sur : n n n la teneur en carbone des fractions la composition des fractions dans le flux des déchets Cette méthode constitue la base des calculs pour le Niveau 1 5. 37

Équation n Production de méthane = Total des déchets solides municipaux (DSM) produits pendant

Équation n Production de méthane = Total des déchets solides municipaux (DSM) produits pendant l’année (Gg/an) x Fraction mise en décharge x Fraction du carbone organique dégradable (COD) dans les DSM x Fraction du COD libéré x 0, 5 g C fraction de CH 4/g dans les biogaz x Facteur de conversion (16/12) ) –CH 4 récupéré 5. 38

Hypothèses n n n Seules populations urbaines dans les pays en développement doivent être

Hypothèses n n n Seules populations urbaines dans les pays en développement doivent être prises en compte; les émissions générées par les zones rurales sont négligeables. La fraction libérée a été estimée à partir d’un modèle théorique qui varie en fonction de la température : 0, 014 T + 0, 28, considérant une température constante de 35 °C dans la zone anaérobie d’une décharge, ce qui donne 0, 77 de COD libéré Aucun processus d’oxydation ou aérobie n’est inclus. 5. 39

Exemple n n n Déchets produits 235 Gg/an % mis en décharge 80 %

Exemple n n n Déchets produits 235 Gg/an % mis en décharge 80 % COD 21 % COD libéré 77 Quantité récupérée 1, 5 Gg/an Méthane = (235*0, 80*0, 21*0, 77*0, 5*16/12) – 1, 5 =19 Gg/an 5. 40

Limitations n Limitations principales : n n n Pas de facteur temps L’oxydation n’est

Limitations n Limitations principales : n n n Pas de facteur temps L’oxydation n’est pas prise en compte. La valeur de la fraction de COD est trop élevée. La libération tardive de méthane dans les décharges remplies à pleine capacité conduit à une surestimation des émissions. Le facteur d’oxydation peut atteindre 50 % selon certains auteurs; il convient de le réduire de 10 %. 5. 41

Méthode par défaut - Niveau 1 n n Inclut un facteur de correction de

Méthode par défaut - Niveau 1 n n Inclut un facteur de correction de méthane selon le type de site (facteur de correction de gestion des déchets). Les valeurs par défaut varient de 0, 4 pour les décharges peu profondes (> 5 m) non contrôlées à 0, 8 pour les décharges profondes (<5 m) non contrôlées et à 1 pour les décharges contrôlées. Un facteur de correction de 0, 6 est attribué aux sites qui n’entrent dans aucune catégorie. Le COD libéré passe de 0, 77 à 0, 5 – 0, 6 si on inclut la lignine. 5. 42

Méthode par défaut - Niveau 1 n n n La fraction de méthane dans

Méthode par défaut - Niveau 1 n n n La fraction de méthane dans les biogaz est passée de 0, 5 à 0, 4 -0, 6 pour tenir compte de plusieurs facteurs, dont la composition des déchets. Comprend un facteur d’oxydation. Une valeur par défaut de 0, 1 s’applique aux décharges bien contrôlées. Il faut soustraire le méthane récupéré avant d’appliquer un facteur d’oxydation. 5. 43

Méthode par défaut – Niveau 1 Bonnes pratiques n Émissions de méthane (Gg/an) =

Méthode par défaut – Niveau 1 Bonnes pratiques n Émissions de méthane (Gg/an) = [(DSMT*DSMF*L 0) -R]*(1 -OX) où DSMT= Total des déchets solides municipaux DSMF= Fraction des DSM mis en décharge L 0 = Potentiel de production de méthane R = Méthane récupéré (Gg/an) OX = Facteur d’oxydation (fraction) 5. 44

Potentiel de production de méthane L 0 = (FCM*CODF*F*16/12 (Gg. CH 4/Gg déchets)) où

Potentiel de production de méthane L 0 = (FCM*CODF*F*16/12 (Gg. CH 4/Gg déchets)) où : FCM = Facteur de correction de méthane (fraction) COD = Carbone organique dégradable CODF = Fraction du COD libéré F =Fraction de méthane dans les biogaz (en volume) 16/12 = Conversion de C en CH 4 5. 45

Autres approches n n n Intégrer une fraction des résidus secs dans l’équation. Considérer

Autres approches n n n Intégrer une fraction des résidus secs dans l’équation. Considérer un taux de production de déchets (1 kg par habitant par jour dans les pays développés, et la moitié dans les pays en développement) Utiliser le produit intérieur brut comme indicateur des taux de production de déchets 5. 46

Approche – Recommandations en matière de bonnes pratiques (GPG 2000) 5. 47

Approche – Recommandations en matière de bonnes pratiques (GPG 2000) 5. 47

Méthode cinétique théorique du premier ordre (Niveau 2) n n Le niveau 2 tient

Méthode cinétique théorique du premier ordre (Niveau 2) n n Le niveau 2 tient compte de la décomposition de la matière organique et de la production de méthane sur une longue période. Principaux facteurs : n n n Génération de déchets et composition des déchets Variables environnementales (humidité, p. H, température et nutriments disponibles) ge, type et temps écoulé depuis la fermeture de la décharge 5. 48

Équation de base n QCH 4 = L 0 R(e-kc - e-kt) QCH 4

Équation de base n QCH 4 = L 0 R(e-kc - e-kt) QCH 4 = taux de production de méthane pendant l’année t (m 3/an) L 0 = carbone organique dégradable disponible pour la production de méthane (m 3/tonne de déchets) R = quantité de déchets mis en décharge (tonnes) k = constante du taux de production de méthane (an-1) c = temps écoulé depuis la fermeture de la décharge (ans) t = temps écoulé depuis la mise en place initiale des déchets (ans) 5. 49

Équation – Bonnes pratiques n n n Le temps t est remplacé par t-x,

Équation – Bonnes pratiques n n n Le temps t est remplacé par t-x, coefficient de normalisation qui corrige le fait que l’évaluation pour une année individuelle est une estimation temporelle discrète et non une estimation temporelle continue. Méthane émis pendant l’année t (Gg/an) = Sx [(A*k*DSMT(x)*DSMF(x)*L 0(x)) * e-k(t-x) ] pour x = année initiale jusqu’à t Additionner tous les résultats obtenus pour toutes les années (x) 5. 50

Équation – Bonnes pratiques n Où : t = année de l’inventaire x =

Équation – Bonnes pratiques n Où : t = année de l’inventaire x = années pour lesquelles données d’entrée devront être ajoutées A = (1 -e-k)/k; coefficient de normalisation corrigeant la somme k = constante du taux de production de méthane DSMT (x)= total des déchets solides municipaux produits pendant l’année x (proportionnel à la population totale ou urbaine s’il n’y a pas de collecte de déchets en zones rurales) L 0(x) = potentiel de production de méthane 5. 51

Constante du taux de production de méthane n n n La constante du taux

Constante du taux de production de méthane n n n La constante du taux de production de méthane k correspond au temps requis pour que le COD contenu dans les déchets se dégrade jusqu’à la moitié de sa masse initiale (demi-vie). k = ln 2/t½ Cette méthode nécessite des données historiques. On doit inclure des données pour 3 à 5 demi-vies afin d’obtenir un résultat acceptable. Il faut tenir compte des changements dans les pratiques de gestion. 5. 52

Constante du taux de production de méthane n n Est déterminée par le type

Constante du taux de production de méthane n n Est déterminée par le type de déchets et de conditions Valeurs variant de 0, 03 à 0, 2 par an, ce qui équivaut à une demi-vie d’environ 23 à 3 ans Des matériaux facilement dégradables et un taux d’humidité élevé entraînent une diminution de la demi-vie. Valeur par défaut de 0, 05 par an (demi-vie de 14 ans) 5. 53

Potentiel de production de méthane L 0(x) = (FCM (x)*COD(x)*» CPDF*F*16/12 (Gg. CH 4/Gg

Potentiel de production de méthane L 0(x) = (FCM (x)*COD(x)*» CPDF*F*16/12 (Gg. CH 4/Gg de déchets)) où : FCM (x) = facteur de correction du méthane pour l’année x (fraction) COD (x) = carbone organique dégradable pour l’année x CODF = fraction du COD libéré F = fraction par volume de méthane dans les biogaz 16/12 = conversion de C en CH 4 5. 54

Émissions de méthane n n Méthane produit moins méthane récupéré non oxydé Équation: Méthane

Émissions de méthane n n Méthane produit moins méthane récupéré non oxydé Équation: Méthane émis pendant l’année t (Gg/an) = (Méthane produit pendant l’année t (Gg/an) - R(t))*(1 - Ox) où : R(t) = méthane récupéré pendant l’année t (Gg/an) Ox = facteur d’oxydation (fraction) 5. 55

Applications pratiques n n Base de l’approche de niveau 2 Appliquée dans les pays

Applications pratiques n n Base de l’approche de niveau 2 Appliquée dans les pays suivants : n n n Royaume-Uni Pays-Bas Canada 5. 56

Méthode de régression n n À partir de modèles empiriques Analyse de régression statistique

Méthode de régression n n À partir de modèles empiriques Analyse de régression statistique 5. 57

Incertitudes dans les calculs n Production réelle de méthane n n Quantité de déchets

Incertitudes dans les calculs n Production réelle de méthane n n Quantité de déchets mis en décharge et composition des déchets n n Les anciennes décharges sont-elles couvertes? Possède-t-on des données historiques sur la composition des déchets? Production réelle de méthane n Les pratiques de gestion des décharges et des déchets sont-elles connues? 5. 58

Calcul des émissions liées au traitement des eaux usées n n n Les calculs

Calcul des émissions liées au traitement des eaux usées n n n Les calculs pour les eaux usées industrielles, domestiques et commerciales sont fondés sur la charge de DBO. Un facteur de conversion de méthane type de 0, 22 Gg CH 4/Gg de DBO est recommandé. Pour l’hémioxyde d’azote et le méthane, on peut fonder les calculs sur le total des solides volatils et appliquer la méthode simplifiée utilisée dans le secteur de l’agriculture. 5. 59

Méthane provenant des eaux usées domestiques et commerciales n n Méthode simplifiée Données :

Méthane provenant des eaux usées domestiques et commerciales n n Méthode simplifiée Données : n n n DBO en Gg par 1000 habitants (valeurs par défaut) Population du pays en milliers d’habitants Fraction du volume total d’eaux usées traitées par voie anaérobie (0, 1– 0, 15 par défaut) facteur d’émission de méthane (0, 22 Gg CH 4/Gg de DBO, par défaut) Soustraire le méthane récupéré 5. 60

Équation Émission de méthane = Population (103) x Gg DBO 5/1000 habitants x Fraction

Équation Émission de méthane = Population (103) x Gg DBO 5/1000 habitants x Fraction traitée par voie anaérobie x 0, 22 Gg CH 4/Gg DBO – Méthane récupéré n 5. 61

Approche – Recommandations en matière de bonnes pratiques (GPG 2000) 5. 62

Approche – Recommandations en matière de bonnes pratiques (GPG 2000) 5. 62

Recommandations en matière de bonnes pratiques – Méthode de vérification n EA = P*D*FD*FE*FBA*365*10

Recommandations en matière de bonnes pratiques – Méthode de vérification n EA = P*D*FD*FE*FBA*365*10 -12 , où : EA = émissions annuelles de méthane par pays provenant des eaux usées domestiques P = population (totale ou urbaine dans les pays en développement) D = charge organique (60 g de DBO/personne/jour par défaut) FD = fraction de la DBO facilement décantable, défaut = 0, 5 FE = facteur d’émission (g CH 4/ g de BOD), défaut = 0, 6 ou 0, 25 g CH 4/ g de DCO (demande chimique en oxygène) lorsque la DCO est utilisée FBA = fraction de la DBO dégradée par voie anaérobie, défaut = 0, 8 5. 63

Fondement de la méthode de vérification n n La FD correspond à la DBO

Fondement de la méthode de vérification n n La FD correspond à la DBO des solides en suspension, qui représentent plus de 50 % de la DBO. Les bassins de décantation éliminent 33 % des solides en suspension et les autres méthodes, 50 %. La fraction de la DBO des boues qui se dégrade par voie anaérobie (FBA) se rapporte aux procédés aérobies ou anaérobies. Les procédés aérobies et le traitement des boues sans production de méthane peuvent donner une FBA = 0. 5. 64

Fondement de la méthode de vérification n Le facteur d’émission est exprimé en DBO;

Fondement de la méthode de vérification n Le facteur d’émission est exprimé en DBO; toutefois, la DCO est utilisée à maints endroits. La DCO est de 2 à 2, 5 fois plus élevée que la DBO; les valeurs par défaut sont donc 0, 6 g CH 4/ g de DBO ou 0, 25 g CH 4/ g de DCO. Le facteur d’émission est calculé d’après le facteur de production de méthane et la moyenne pondérée du facteur de conversion de méthane (FCM). 5. 65

Facteur de conversion du méthane n n n Les Lignes directrices du GIEC recommandent

Facteur de conversion du méthane n n n Les Lignes directrices du GIEC recommandent de faire des calculs distincts pour les eaux usées et les boues. Cela influence les calculs de la méthode détaillée. Ce n’est pas nécessaire de procéder ainsi, sauf dans le cas des boues mises en décharge ou utilisées à des fins agricoles. Si on ne dispose d’aucune donnée, on peut consulter des experts en traitement des eaux usées. FCM pondéré = fraction de la DBO soumise à une dégradation anaérobie. 5. 66

Méthode détaillée n Prend en considération deux autres facteurs : n n n Types

Méthode détaillée n Prend en considération deux autres facteurs : n n n Types de traitement et volume total d’eaux usées traitées pour chaque type FCM pour chaque type de traitement Le résultat final correspond à la somme des fractions calculées à l’aide de la méthode simplifiée, moins le méthane récupéré. 5. 67

Équation Émissions liées aux eaux usées domestiques et commerciales = (Si Quantité de méthane

Équation Émissions liées aux eaux usées domestiques et commerciales = (Si Quantité de méthane calculée à l’aide de la méthode simplifiée x Fraction des eaux usées traitées calculée à l’aide de la méthode i x FCM pour la méthode i) – méthane récupéré n 5. 68

Émissions de méthane liées aux eaux usées industrielles n n Les eaux usées industrielles

Émissions de méthane liées aux eaux usées industrielles n n Les eaux usées industrielles peuvent être traitées sur place ou déversées dans des égouts domestiques. La présente section ne porte que sur les calculs faits sur place; le reste doit être ajouté à la charge d’eaux usées domestiques. La plupart des estimations s’appliquent aux sources ponctuelles. Il faut mettre l’accent sur les industries clés; des valeurs par défaut sont fournies. 5. 69

Émissions liées au traitement des eaux usées industrielles n Méthode simplifiée : n n

Émissions liées au traitement des eaux usées industrielles n Méthode simplifiée : n n n Déterminer les industries pertinentes (vins, bière, transformation des aliments, papier, etc. ) Estimer le volume d’eaux usées (par tonne de produit, ou valeur par défaut) Estimer la DBO 5 (ou valeur par défaut) Estimer la fraction traitée Estimer le facteur d’émission de méthane (0, 22 Gg CH 4/Gg DBO par défaut) Soustraire le méthane récupéré 5. 70

Équation Émissions liées aux eaux usées industrielles = (Si volume d’eaux usées par industrie

Équation Émissions liées aux eaux usées industrielles = (Si volume d’eaux usées par industrie (Ml/an) x kg DBO 5/I x Fraction d’eaux usées traitées par voie anaérobie x 0, 22) – méthane récupéré n 5. 71

Méthode détaillée n n Semblable à celle utilisée pour estimer les émissions de méthane

Méthode détaillée n n Semblable à celle utilisée pour estimer les émissions de méthane provenant des eaux usées domestiques et commerciales Données requises : n n Types de traitement des eaux usées FCM pour chaque facteur 5. 72

Équation Émissions provenant des eaux usées industrielles = (Si Volume d’eaux usées par industrie

Équation Émissions provenant des eaux usées industrielles = (Si Volume d’eaux usées par industrie (Ml/an) x kg DBO 5/l x Fraction des eaux usées traitées selon la méthode i x FCM pour la méthode i) – méthane récupéré n 5. 73

Incertitudes liées aux calculs n n n Absence d’information sur les volumes, les types

Incertitudes liées aux calculs n n n Absence d’information sur les volumes, les types de traitement et le recyclage Déversement dans les eaux de surface : n Non anaérobie (défaut, 0 %) n Conditions anaérobies (défaut 50 %) Fosses septiques (long temps de rétention : plus de 6 mois) n Longue rétention des solides (défaut, 50 %) n Brève rétention des solides (défaut, 10 %) Dépotoirs et latrines (défaut, 20 %) Autres limitations : DBO, température, p. H et temps de rétention 5. 74

Méthode – Recommandations en matière de bonnes pratiques 5. 75

Méthode – Recommandations en matière de bonnes pratiques 5. 75

Émissions liées à l’incinération des déchets n n n Pour le dioxyde de carbone,

Émissions liées à l’incinération des déchets n n n Pour le dioxyde de carbone, seule la fraction fossile est prise en considération, non la biomasse. Émissions comptabilisées dans le secteur Déchets si l’énergie n’est pas récupérée. Les lignes directrices du GIEC comprennent une méthode simplifiée n Conformément aux bonnes pratiques, il faut déterminer les types de déchets et tenir compte de l’efficacité de la combustion de l’incinérateur. 5. 76

Équation pour le dioxyde de carbone Émissions de CO 2 (Gg/an) = Si(DIi*TCDi*FCFi*Efi*44/12) où

Équation pour le dioxyde de carbone Émissions de CO 2 (Gg/an) = Si(DIi*TCDi*FCFi*Efi*44/12) où i = DSM, DD, DB et BE DSM : déchets solides municipaux; DD : déchets dangereux; DM : déchets médicaux; BE : boues d’épuration DIi = quantité de déchets incinérés de type i TDCi = fraction de teneur en carbone dans les déchets de type i FCFi = fraction de carbone fossile dans les déchets de type i Ef = efficacité de la combustion des incinérateurs pour les déchets de type i (fraction) 44/12 = conversion de C en CO 2 5. 77

Équation pour l’hémioxyde d’azote Émissions de N 2 O (Gg/an) = Si(DIi*FEi)*10 -6 où

Équation pour l’hémioxyde d’azote Émissions de N 2 O (Gg/an) = Si(DIi*FEi)*10 -6 où DIi = quantité de déchets incinérés de type i (Gg/an) FCi = facteur d’émission agrégé pour les déchets de type i (kg N 2 O/Gg) ou Émissions de N 2 O (Gg/an) = Si(DIi*COEi*VGCi)*10 -9 DIi = quantité de déchets incinérés de type i (Gg/an) CEi = concentration des émissions de N 2 O dans les gaz de combustion des déchets de type i (mg N 2 O /Mg) VGCi = volume des gaz de combustion par quantité de déchets de type i (m 3/Mg) 5. 78

Facteurs d’émission et données sur les activités pour le dioxyde de carbone n n

Facteurs d’émission et données sur les activités pour le dioxyde de carbone n n n La teneur en C varie : boues d’épuration, 30 %; déchets solides municipaux, 40 %; déchets dangereux, 50 %; déchets médicaux, 60 %. On présume qu’il y a très peu <<ou presque pas>> de carbone fossile dans les boues d’épuration, 0%; teneur élevée dans les déchets médicaux et municipaux, 40 %; teneur très élevée dans les déchets dangereux, 90 %. L’efficacité de la combustion est de 95 % pour tous les flux de déchets, sauf les déchets dangereux, où elle est de 99, 5 %. 5. 79

Facteurs d’émission et données sur les activités – Hémioxyde d’azote (N 2 O) n

Facteurs d’émission et données sur les activités – Hémioxyde d’azote (N 2 O) n n n Les facteurs d’émission diffèrent selon le type d’activités et le type de déchets. Des facteurs par défaut peuvent être utilisés. Il est difficile d’obtenir des facteurs cohérents et comparables en raison de l’hétérogénéité des déchets dans les divers pays. 5. 80

Cadre de présentation 5. 81

Cadre de présentation 5. 81

Recommandations générales en matière de présentation n Conformément aux bonnes pratiques, il faut documenter

Recommandations générales en matière de présentation n Conformément aux bonnes pratiques, il faut documenter et archiver toutes les informations nécessaires à la production des estimations des inventaires nationaux d’émissions. Voir les Recommandations du GIEC en matière de bonnes pratiques, chapitre 8, Assurance de la qualité et contrôle de la qualité, section 8. 10. 1, Documentation interne et archivage. La transparence dans les données sur les activités et la possibilité de retracer les recalculs sont importantes. 5. 82

Présentation des données d’assurance de la qualité et de contrôle de la qualité n

Présentation des données d’assurance de la qualité et de contrôle de la qualité n On peut accroître la transparence grâce à une documentation et à des explications claires. n n n Estimer différentes approches. Contre-vérifier les facteurs d’émission. Vérifier les valeurs par défaut, les données d’inventaire et la préparation des données secondaires pour les données sur les activités. Faire des recoupements avec d’autres pays. Faire participer des experts de l’industrie et du gouvernement aux processus d’examen. 5. 83

Déclaration des émissions de méthane provenant des décharges de déchets solides n n n

Déclaration des émissions de méthane provenant des décharges de déchets solides n n n Si le Niveau 2 est appliqué, il faut documenter les données historiques et les valeurs de k, et prendre en considération les décharges qui ont été fermées. Il faut documenter la répartition des déchets (décharges contrôlées et non contrôlées) aux fins du FCM. Il est recommandé de procéder à un examen exhaustif des décharges, y compris les décharges de déchets industriels, de déchets de construction et de démolition, et les sites d’élimination des boues. 5. 84

Déclaration des émissions de méthane provenant des décharges de déchets solides n n n

Déclaration des émissions de méthane provenant des décharges de déchets solides n n n Si la quantité de méthane récupéré est déclarée, il est souhaitable de procéder à un inventaire. Le torchage et la récupération de l’énergie doivent être documentés séparément. Les changements de paramètres doivent être documentés et référencés. La même méthodologie doit s’appliquer à la série temporelle; en cas de changement, il faut recalculer la totalité de la série temporelle pour garantir la cohérence des tendances (voir les Recommandations en matière de bonnes pratiques, chapitre 7, section 7. 3. 2. 2, Autres méthodes de recalculs). 5. 85

Déclaration des émissions de méthane imputables au traitement des eaux usées domestiques n n

Déclaration des émissions de méthane imputables au traitement des eaux usées domestiques n n n Fonction de la population humaine et de la production de déchets par personne, exprimée par la demande biochimique en oxygène. En régions rurales, uniquement la fraction traitée par voie anaérobie; seule la population urbaine est prise en compte. DCO*2, 5 = DBO Recalculer la série temporelle complète Les calculs doivent être retracés, notamment s’il y a des changements aux FCM. 5. 86

Déclaration des émissions de méthane imputables au traitement des eaux usées industrielles n n

Déclaration des émissions de méthane imputables au traitement des eaux usées industrielles n n Des estimations des émissions industrielles sont acceptées si elles sont transparentes et conformes à l’AQ/CQ. Les recalculs doivent être cohérents dans le temps. Le tableau 5. 4, chapitre 5, Recommandations en matière de bonnes pratiques, fournit des données par défaut pour les eaux usées industrielles. Des tableaux sectoriels et un rapport d’inventaire détaillé sont requis par souci de transparence. 5. 87

Déclaration des émissions d’hémioxyde d’azote imputables aux eaux usées n n D’après les Lignes

Déclaration des émissions d’hémioxyde d’azote imputables aux eaux usées n n D’après les Lignes directrices du GIEC, chapitre 4, Agriculture, Section 4. 8, Émissions indirectes de N 2 O résultant de l’azote utilisé en agriculture. Il faudra entreprendre d’autres travaux sur les données, les méthodes et les calculs. 5. 88

Déclaration des émissions dues à l’incinération des déchets n n Il faut inclure tous

Déclaration des émissions dues à l’incinération des déchets n n Il faut inclure tous les déchets incinérés. Éviter le double comptage avec la récupération de l’énergie, même lorsque des déchets sont utilisés comme combustible de remplacement (p. ex. production de ciment et de briques). Des plages par défaut pour l’estimation des émissions sont fournies dans les Recommandations en matière de bonnes pratiques, chapitre 5, tableaux 5. 6 et 5. 7. Les combustibles de remplacement, généralement peu, doivent être déclarés dans le secteur Énergie; importance possible pour les déchets dangereux. 5. 89

Analyse des catégories de sources clés et diagrammes décisionnels 5. 90

Analyse des catégories de sources clés et diagrammes décisionnels 5. 90

Comparaison 5. 91

Comparaison 5. 91

Comparaison entre les Lignes directrices du GIEC et les Recommandations en matière de bonnes

Comparaison entre les Lignes directrices du GIEC et les Recommandations en matière de bonnes pratiques Recommandations Lignes directrices – méthode par défaut Méthode de décomposition de premier ordre (DPO) Fondée sur le volume de déchets mis en décharge au pour les décharges de déchets solides fondée sur les cours de la dernière année. Bonne approximation conditions réelles de la décomposition seulement pour des conditions stables à long terme. La DPO est mentionnée sans calculs spécifiques. Comprend une « méthode de vérification » pour les Distinction entre : pays qui ont de la difficulté à calculer les émissions les eaux usées domestiques liées au traitement des eaux usées domestiques. les eaux usées industrielles Les eaux d’égout sont un secteur où des développements sont nécessaires, et aucune amélioration par rapport aux Lignes directrices du GIEC n’est présentée. Calcul sur la base d’une approximation faite pour le secteur de l’agriculture (voir le chapitre sur le secteur de l’agriculture) Nouvelle section sur les émissions dues à l’incinération des déchets : émissions de CO 2 émissions de N 2 O Ne contient aucune méthodologie détaillée <<correcte? >> 5. 92

Données sur les activités clés requises aux termes des Recommandations et des Lignes directrices

Données sur les activités clés requises aux termes des Recommandations et des Lignes directrices Recommandations Activités d’élimination des déchets solides pendant plusieurs années Exigences moindres en ce qui a trait à la méthode de vérification des émissions de CH 4 liées aux eaux usées domestiques Méthode descendante recommandée pour les Lignes directrices de 1996 en raison des coûts élevés Quantités incinérées, composition (teneur en carbone et fraction fossile) requises pour le CO 2 Mesures recommandées des émissions de N 2 O Lignes directrices Activités d’élimination pour l’année en cours, valeurs par défaut ou approche par habitant Données requises sur les flux d’eaux usées et le traitement des eaux usées Données très détaillées par industrie requises Aucune méthodologie spécifique 5. 93

Facteurs d’émission clés requis aux termes des Recommandations et des Lignes directrices n La

Facteurs d’émission clés requis aux termes des Recommandations et des Lignes directrices n La plupart des facteurs d’émission sont communs : n n au potentiel de production de méthane pour les décharges de déchets solides; au facteur de conversion des eaux d’égout; au facteur de conversion du méthane Les nouveaux facteurs d’émission se rapportent : n n au Niveau 2 pour les décharges de déchets solides, notamment la valeur de k; à l’incinération des déchets (absence de certaines valeurs par défaut). 5. 94

Lien entre les Lignes directrices de 1996 du GIEC et les Recommandations en matière

Lien entre les Lignes directrices de 1996 du GIEC et les Recommandations en matière de bonnes pratiques n Les Recommandations utilisent les mêmes tableaux que ceux figurant dans les Lignes directrices, pour les mêmes catégories. 5. 95

Liste des problèmes 5. 96

Liste des problèmes 5. 96

Problèmes traités n n n Problèmes recensés par les experts des pays non visés

Problèmes traités n n n Problèmes recensés par les experts des pays non visés à l’annexe 1 qui ont utilisé les Lignes directrices de 1996 du GIEC. Problèmes classés dans les catégories suivantes : n Questions méthodologiques n Données sur les activités (DA) n Facteurs d’émission (FE). Les Recommandations abordent certaines lacunes relevées dans les Lignes directrices de 1996 du GIEC n Stratégies pour améliorer la méthodologie, les DA et les FE. n Stratégie relative aux DA et aux FE – approche par niveau n Sources données pour les DA et les FE, y compris la BDFE 5. 97

Questions méthodologiques n Méthodologies non considérées : n n n Épandage des boues et

Questions méthodologiques n Méthodologies non considérées : n n n Épandage des boues et compostage Brûlage dans des conditions non décrites adéquatement dans la section sur l’incinération des déchets Conditions tropicales de nombreuses Parties non visées à l’annexe 1 en ce qui a trait à la production de méthane Utilisation de dépotoirs à ciel ouvert plutôt que de décharges Absence d’une méthode de calcul adéquate pour les eaux d’égout dans le cas des pays insulaires ou des pays à populations principalement côtières, et complexité de la méthodologie. 5. 98

Absence de méthodologies relatives aux déchets qui reflètent les conditions nationales Recommandations en matière

Absence de méthodologies relatives aux déchets qui reflètent les conditions nationales Recommandations en matière de bonnes pratiques - Approche - - Améliorations proposées Les Recommandations ne traitent pas du - Mener des études sur le terrain compostage ni de l’épandage des boues, pour élaborer des lesquels sont courants dans les pays méthodologies ou utiliser les visés à l’annexe 1 approches proposées par les pays visés à l’annexe 1 pour ces catégories. Le brûlage et la mise en décharge brute - Peaufiner les sections en cause (dépotoir) ne sont pas traités pour refléter les conditions qui adéquatement dans les règnent dans de nombreux pays Recommandations et sont pratiqués visés à l’annexe 1. couramment dans les pays visés à l’annexe 1. 5. 99

Autres lacunes recensées dans les méthodologies - - Recommandations en matière de bonnes pratiques

Autres lacunes recensées dans les méthodologies - - Recommandations en matière de bonnes pratiques Améliorations proposées Les Recommandations ne prennent pas en considération les conditions qui règnent dans les pays tropicaux ni les méthodes de gestion des déchets solides et des eaux usées. L’approximation utilisée dans les Recommandations afin de calculer les émissions d’hémioxyde d’azote liées aux eaux d’égout (la même approximation que celle utilisée dans les Lignes directrices de 1996) ne reflète pas adéquatement la situation des zones côtières/insulaires. Effectuer des études sur le terrain pour affiner la méthodologie Adopter les méthodologies proposées décrites dans le chapitre sur l’agriculture, en faisant des distinctions selon les conditions géographiques. 5. 100

Complexité de la méthodologie Recommandations en matière de bonnes pratiques - La méthodologie décrite

Complexité de la méthodologie Recommandations en matière de bonnes pratiques - La méthodologie décrite pour les décharges de déchets solides et l’incinération des déchets nécessite des données qui ne sont habituellement pas disponibles dans les pays visés à l’annexe 1. Améliorations proposées Des méthodes semblables à la méthode de vérification applicable aux eaux usées devraient être fournies pour améliorer l’exhaustivité des déclarations. 5. 101

Problèmes concernant les données sur les activités Absence de données sur les déchets solides

Problèmes concernant les données sur les activités Absence de données sur les déchets solides produits Absence de données sur les séries temporelles relatives à la production de déchets Non-disponibilité de données désagrégées Absence de données sur la composition des déchets solides Absence de données sur les conditions d’oxydation Extrapolations fondées sur les données antérieures utilisées pour appliquer le Niveau 2 à la production de CH 4 dans les décharges de déchets solides Faible fiabilité et grande incertitude des données 5. 102

Problèmes concernant les facteurs d’émission Valeurs par défaut inadéquates fournies dans les Lignes directrices

Problèmes concernant les facteurs d’émission Valeurs par défaut inadéquates fournies dans les Lignes directrices de 1996 du GIEC Données par défaut non adaptées aux situations nationales Absence de facteurs d’émission désagrégés Non-disponibilité de facteurs de conversion du méthane pour certaines Parties visées à l’annexe 1 Faible fiabilité et grande incertitude des données Absence de facteurs d’émission relatifs à l’incinération des déchets dans les Lignes directrices de 1996 du GIEC (traités dans les Recommandations de 2000 en matière de bonnes pratiques) Données par défaut habituellement dans les limites supérieures, d’où une surestimation. 5. 103

Liste des problèmes (catégories) 5. 104

Liste des problèmes (catégories) 5. 104

Émissions de CH 4 provenant des décharges de déchets solides Tableau 6. A 5.

Émissions de CH 4 provenant des décharges de déchets solides Tableau 6. A 5. 105

Questions méthodologiques n n Mise en décharge brute ou incinération à ciel ouvert Recyclage,

Questions méthodologiques n n Mise en décharge brute ou incinération à ciel ouvert Recyclage, habituellement du bois et du papier, mais aussi de déchets organiques 5. 106

Données sur les activités et facteurs d’émission n n Absence de données sur les

Données sur les activités et facteurs d’émission n n Absence de données sur les activités, tant pour la série temporelle actuelle que pour la série requise, pour les flux de déchets et leur composition Données sur les activités par défaut seulement pour 10 pays visés à l’annexe 1 Les valeurs fournies pour le paramètre k aux fins de l’application de la Méthode de décomposition de premier ordre ne traduisent pas les conditions tropicales qui caractérisent les températures et l’humidité. La valeur supérieure est de 0, 2 dans les Recommandations et de 0, 4 dans les Lignes directrices. Le facteur de correction de méthane, même si on utilise la valeur la plus faible, soit 0, 4, peut entraîner des surestimations en raison de la faible profondeur et du recours fréquent au brûlage comme prétraitement aux sites d’élimination. 5. 107

Émissions liées au traitement des eaux usées Tableau 6. B 5. 108

Émissions liées au traitement des eaux usées Tableau 6. B 5. 108

Questions méthodologiques n n Pour les émissions de CH 4 liées au traitement des

Questions méthodologiques n n Pour les émissions de CH 4 liées au traitement des eaux usées domestiques, les Recommandations présentent une méthode simplifiée appelée « méthode de vérification » qui est dépourvue des complexités des Lignes directrices de 1996 du GIEC. Dans les pays visés à l’annexe 1, les méthodes ou paramètres nationaux, voire les données sur les activités, sont parfois rarement disponibles. Pour les émissions de CH 4 liées au traitement des eaux usées industrielles, les Recommandations présentent une pratique optimale si les émissions constituent une source principale, recommandant le choix de 3 ou 4 industries clés. Pour les émissions de N 2 O liées aux eaux d’égout, aucune amélioration n’a été apportée aux Recommandations par rapport aux Lignes directrices. Cette méthodologie comporte plusieurs limites qui ont incité plusieurs pays visés à l’annexe 1 à la considérer « inapplicable » . 5. 109

Données sur les activités et facteurs d’émission n Les Parties visés à l’annexe 1

Données sur les activités et facteurs d’émission n Les Parties visés à l’annexe 1 disposent rarement de données sur les activités et de facteurs d’émission pour les émissions de CH 4 liées aux eaux usées domestiques, et la « méthode de vérification » peut s’avérer utile pour régler ce problème. Quoi qu’il en soit, les Recommandations représentent une amélioration, car les émissions potentielles de CH 4 sont identifiées. En ce qui concerne les émissions de CH 4 liées aux eaux usées industrielles, lorsqu’il s’agit d’une source clé, il est possible de considérer uniquement les plus grandes industries. En ce qui a trait aux émissions de N 2 O liées aux eaux d’égout, les données sur les activités sont relativement simples et faciles à obtenir. 5. 110

Émissions attribuables à l’incinération des déchets Tableau 6. C 5. 111

Émissions attribuables à l’incinération des déchets Tableau 6. C 5. 111

Questions méthodologiques n n n Cette catégorie de source n’a été que brièvementionnée dans

Questions méthodologiques n n n Cette catégorie de source n’a été que brièvementionnée dans les Lignes directrices de 1996 du GIEC, mais elle est examinée en détail dans les Recommandations en matière de bonnes pratiques. Dans les pays visés à l’annexe 1, l’incinération des déchets (autres que les déchets médicaux) est peu courante en raison de ses coûts élevés. Une distinction est faite entre le CO 2 et le N 2 O; le calcul des émissions de CO 2 est basé sur le bilan massique, tandis que le calcul des émissions de N 2 O dépend des conditions d’exploitation. 5. 112

Données sur les activités et facteurs d’émission n n Les Recommandations en matière de

Données sur les activités et facteurs d’émission n n Les Recommandations en matière de bonnes pratiques reconnaissent la difficulté de recueillir des données sur les activités afin de distinguer les quatre catégories proposées (déchets municipaux, déchets dangereux, déchets médicaux et boues d’épuration). En l’absence de données, il n’est pas nécessaire de distinguer les quatre catégories proposées s’il ne s’agit pas d’une catégorie de source clé. 5. 113

Examen et évaluation des données sur les activités et des facteurs d’émission : état

Examen et évaluation des données sur les activités et des facteurs d’émission : état des données et options 5. 114

État de la BDFE pour le secteur des déchets n n La BDFE est

État de la BDFE pour le secteur des déchets n n La BDFE est une nouvelle base de données. On s’attend à ce que tous les experts enrichissent la BDFE. À l’heure actuelle, la BDFE ne contient que des renseignements limités sur les facteurs d’émission du secteur des déchets. Dans l’avenir, grâce aux contributions des experts du monde entier, la BDFE devrait devenir une source fiable de données sur les facteurs d’émission aux fins de l’inventaire des GES. 5. 115

BDFE – Situation du secteur des déchets Catégorie – Lignes directrices de 1996 du

BDFE – Situation du secteur des déchets Catégorie – Lignes directrices de 1996 du GIEC Mesures des facteurs d’émission Enfouissement des déchets solides (6 A) 115 Traitement des déchets solides (6 B) 191 Incinération des déchets (6 C) Autre (6 D) Total (en date d’octobre 2004) 47 0 353 5. 116

Estimation et réduction des incertitudes 5. 117

Estimation et réduction des incertitudes 5. 117

Estimation et réduction des incertitudes n Conformément aux bonnes pratiques, les estimations de l’inventaire

Estimation et réduction des incertitudes n Conformément aux bonnes pratiques, les estimations de l’inventaire des GES doivent être exactes. n n Il ne doit pas y avoir de sous-estimations ni de surestimations. Les causes d’incertitude peuvent inclure : n n des sources non identifiées; l’absence de données; la qualité des données; le manque de transparence. 5. 118

Incertitudes liées aux déclarations – décharges de déchets solides n n Principales sources d’incertitude

Incertitudes liées aux déclarations – décharges de déchets solides n n Principales sources d’incertitude : n données sur les activités (volume total de déchets solides municipaux DSMT et fraction de déchets mis en décharge DSMF); n facteurs d’émission (constante du taux de production de méthane). Autres facteurs mentionnés dans les Recommandations, tableau 5. 2 : n carbone organique dégradable, fraction de carbone organique dégradable libéré, facteur de correction de méthane, fraction de méthane dans les gaz d’enfouissement; n peut-être aussi récupération du méthane et facteur d’oxydation. 5. 119

Incertitudes liées aux déclarations – traitement des eaux usées domestiques n n Incertitudes relatives

Incertitudes liées aux déclarations – traitement des eaux usées domestiques n n Incertitudes relatives à la DBO/habitant, à la capacité maximale de production de méthane et à la fraction traitée par voie anaérobie (les données démographiques présentent une faible incertitude (+5 %)). Plages par défaut : n n DBO/habitant et capacité maximale de production de méthane (+ 30 %) Pour la fraction traitée par voie anaérobie, faire appel à l’opinion d’experts. 5. 120

Incertitudes liées aux déclarations – traitement des eaux usées industrielles n n Incertitudes relatives

Incertitudes liées aux déclarations – traitement des eaux usées industrielles n n Incertitudes relatives à la production industrielle, à la DCO/eaux usées unitaires (de -50 % à +100 %), à la capacité maximale de production de méthane et à la fraction traitée par voie anaérobie. Plages par défaut : n n n production industrielle (± 25 %); capacité maximale de production de méthane (± 30 %). Pour la fraction traitée par voie anaérobie, faire appel à l’opinion d’experts. 5. 121

Incertitudes liées aux déclarations – incinération des déchets n n n Les incertitudes relatives

Incertitudes liées aux déclarations – incinération des déchets n n n Les incertitudes relatives aux données sur les activités portant sur le volume de déchets incinérés sont présumées être faibles (± 5 %) dans les pays développés. Elles peuvent être plus élevées pour certains déchets, tels les déchets médicaux. En ce qui a trait au CO 2, une forte incertitude caractérise la fraction de carbone fossile. En ce qui a trait aux valeurs par défaut pour le N 2 O, l’incertitude est de 100 %. 5. 122