Appel projets reprer et mobiliser des publics invisibles
Appel à projets : repérer et mobiliser des publics invisibles et en priorité les plus jeunes d’entre eux
L’AAP « Repérer et mobiliser les publics invisibles » (1/15 ) Ø Le repérage des publics dits « invisibles » est un enjeu décisif du plan d’investissement dans les compétences (PIC) qui vise à former et accompagner vers l’emploi un million de jeunes et un million de demandeurs d’emploi peu qualifiés.
L’AAP « Repérer et mobiliser les publics invisibles » (2/ 15) Orientations de l’AAP : Ø Appels à projets territorialisés : l’AAP national est décliné régionalement par la DI(R)ECCTE compte tenu des spécificités locales à partir d’un diagnostic territorial partagé entre les acteurs impliqués dans la conduite des politiques d’orientation, d’accompagnement, de formation et d’insertion des jeunes ; Ø Public cible : repérage et mobilisation des personnes « invisibles » : ni en emploi, ni en formation, ni en études et qui ne sont pas accompagnées par le SPE ou un autre acteur de l’insertion professionnelle. Priorité donnée aux actions vers les jeunes de 16 à 29 ans. Attention particulière aux habitants des QPV ou ZRR, aux personnes en situation de handicap. Ø Périmètre territorial : défini au niveau régional, il devra être infradépartemental pour permettre à la fois une action coordonnée et la mise en œuvre d’actions concrètes de repérage et de mobilisation
L’AAP « Repérer et mobiliser les publics invisibles » (3/15 ) Orientations de l’AAP : Ø Nature des actions : • Privilégier le « aller vers » la personne dans son environnement avec des actions pro-actives de repérage et de mobilisation • Prévoir une phase de diagnostic individualisé adaptée au public pour cibler les besoins et attentes • Intégrer la question de la poursuite du parcours à l’issue du repérage et de la mobilisation • Projets nouveaux, innovants ou projets à développer et qui ont fait leurs preuves (montrer la plusvalue) Ø Porteur de projet : • Personnalité morale, publique ou privée juridiquement identifiée, permettant la prise de décision et le suivi financier des moyens alloués • Un acteur pivot devra assurer la coordination de l’ensemble des acteurs, chef de file du consortium
L’AAP « Repérer et mobiliser les publics invisibles » (4/15) Ø Financement : § Au national, 100 M€ sur 4 ans (2019 -2022), dont 60 M€ engagés en 2019 § Durée des projets financés allant de 2 à 4 ans avec une exigence de co-financement § Le seuil de l’assiette des dépenses éligibles à 50 000 euros TTC
L’AAP « Repérer et mobiliser les publics invisibles » (5/15) Articulation avec les autres financements/initiatives Ø C’est une contribution additionnelle de l’Etat au Pacte régional d’investissement dans les compétences ; Ø Cet AAP est complémentaire de l’AAP 100 % Inclusion, qui vise un parcours intégré depuis la remobilisation jusqu’à l’accès à l’emploi ou à l’activité durable des jeunes demandeurs d’emploi vulnérables ;
L’AAP « Repérer et mobiliser les publics invisibles » (6/15) Eléments de diagnostic territorial – quelques données de cadrage Des « fragilités » territoriales Le taux de chômage Taux de chômage en Bretagne par zone d’emploi au 1 er trimestre 2018
L’AAP « Repérer et mobiliser les publics invisibles » (7/15) Eléments de diagnostic territorial Des « fragilités » territoriales La part des DE inscrits de plus de 12 mois Part des demandeurs d’emplois inscrits 12 mois en continu, n’ayant exercé aucune activité l’année écoulée
L’AAP « Repérer et mobiliser les publics invisibles » (8/15) Eléments de diagnostic territorial Des « fragilités » territoriales Les situations de pauvreté Ø Les EPCI à forte urbanisation et ceux du Centre Bretagne concentrent les situations de pauvreté ( Etude INSEE juin 2018, Pauvreté et précarité en Bretagne)
L’AAP « Repérer et mobiliser les publics invisibles » (9/15) Eléments de diagnostic territorial Des « fragilités » territoriales Les quartiers prioritaires de la ville (QPV) Ø 89 000 habitants bretons résident dans 32 quartiers prioritaires de la ville (QPV) Ø 60 % des DE de – 29 ans résidant en QPV ont un diplôme de niveau V et infra V
L’AAP « Repérer et mobiliser les publics invisibles » (10/15) Eléments de diagnostic territorial Des « fragilités » territoriales Les zones de revitalisation rurale (ZRR) Ø 298 000 habitants dans les zones de revitalisation rurale (ZRR), des territoires marqués par des niveaux de formation plus bas des actifs § § 17 % ont un diplôme de niveau infra V contre 13% (en moyenne sur la région) 35 % ont un diplôme de niveau V contre 24 % (en moyenne sur la région)
L’AAP « Repérer et mobiliser les publics invisibles » (11/15) Eléments de diagnostic territorial – quelques données de cadrage Les publics Les jeunes, des identifications diversifiées, des réalités plurielles (données RP de 2014) Ø 550 000 jeunes bretons ( de 15 -29 ans) - 18 % de la population bretonne Ø 88 500 jeunes ni en emploi, ni en formation, ni en apprentissage « NEET » (15 -29 ans) - 16% des jeunes bretons Ø 39 000 jeunes actifs (en emploi, chômage ou inactivité) de niveau infra V Ø Près de 3000 jeunes identifiés en difficultés de lecture dont 1200 pouvant être assimilés comme étant en situation d’illettrisme (2, 9 % des jeunes reçus à la JDC) rapport du CESER décembre 2018 sur l’illettrisme Ø En 2017, un taux de chômage de 20, 2% pour les jeunes (15 -24 ans), 2, 6 fois plus élevé que l’ensemble de la population
L’AAP « Repérer et mobiliser les publics invisibles » (12/15) Eléments de diagnostic territorial Le risque d’échec scolaire Ø Une situation plus favorable en Bretagne qu’au niveau national: la part des jeunes de 16 à 25 ans ayant quitté le système éducatif sans obtenir de diplôme est de 6, 9 % (contre 8, 8 % au niveau national) source ministère de l’Education nationale, 2017 Ø Cependant une étude du CEREQ datant de 2016 pointe des disparités infrarégionales: un canton sur dix est dans une situation de précarité économique qui peut constituer un facteur d’échec scolaire dont les cantons de Saint-Brieuc, Loudéac, Brest, Lorient, Saint-Malo ou encore Carhaix-Plouguer
L’AAP « Repérer et mobiliser les publics invisibles » (13/15) Eléments de diagnostic territorial Les jeunes ni en emploi, ni en études, ni en apprentissage « NEET » en Bretagne Ø 88 500 jeunes « NEET » (15 -29 ans) représentent 16 % des jeunes bretons (source: Insee, RP 2014) Ø Des jeunes « NEET » davantage présents dans le centre-ouest de la Bretagne, un poids supérieur à 17 % Part des jeunes de 16 à 29 ans ni en emploi ni en formation en 2014 Les zones d’emploi de Carhaix-Plouguer, Guingamp et Lorient sont celles où la part de jeunes « NEET » est la plus élevée (entre 17 et 18%). Ce sont aussi les zones où le taux de chômage est le plus élevé. Ø Dans la tranche d’âge 20 -24 ans, la part des « NEET » atteint 21 à 27 % selon les territoires.
L’AAP « Repérer et mobiliser les publics invisibles » (14/15) Eléments de diagnostic territorial Les jeunes « invisibles » en Bretagne Ø Parmi les jeunes « NEET » peu diplômés entre 2013 et 2015, la DARES a pu estimer, au niveau de la Bretagne, à 30 % la part des « invisibles » , c’est-à-dire non accompagnés par le SPE ou un autre acteur de l’insertion professionnelle (source étude de la DARES mars 2015 – chiffres enquête emploi INSEE) Ø Un taux «d’invisibles» en Bretagne inférieur à la moyenne nationale (37, 1%) (source étude de la DARES mars 2015 – chiffres enquête emploi INSEE) Ø Parmi ces jeunes NEET « invisibles » non diplômés, 6 sur 10 déclareraient ne pas souhaiter travailler (au niveau national)
L’AAP « Repérer et mobiliser les publics invisibles » (15/15) Eléments de diagnostic territorial Des « fragilités » sociales ( sources données RP de 2014) Ø 85 000 familles monoparentales en Bretagne ( avec au moins 1 enfant de – de 25 ans) avec un taux de pauvreté plus élevé (28, 8 %) que celui de l’ensemble de la population. Ø 32, 7 % de ces familles vivent en dessous du seuil de pauvreté Ø 58 200 foyers bretons perçoivent le RSA Ø 62 300 allocataires de l’AAH versé par la CAF ou la MSA Ø 128 700 foyers bretons perçoivent la prime d’activité versé par la CAF ou la MSA
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