Aile Gaston dOrlans Aile Franois 1 er Aile

Aile Gaston d’Orléans Aile François 1 er Aile Louis XII Le faste des Valois au château de Blois

Pendant 80 ans, le château de François 1 er a été le lieu de la magnificence. Les hôtes suivants ne l’ont guère entretenu. En 1840, le château était dans un état de grand délabrement.

Prosper Mérimée Félix Duban En 1840, à son initiative, le château de Blois est sur la première liste des monuments historiques pour lesquels des crédits sont demandés pour sa restauration. En 1843, la ville décide la restauration de l’aile François 1 er et Félix Duban , architecte et peintre aquarelliste est alors nommé pour établir et chiffrer les travaux monumentaux à entreprendre dans les châteaux de François 1 er et de Louis XII. Le château de François 1 er est vide de meuble.

Félix Duban se met au travail dès 1845 et s’attaque d’abord à l’aile de François 1 er. Pour retrouver l’atmosphère de la Renaissance, il faut de la couleur. Il va alors s’inspirer des « Très Grandes Heures d’Anne de Bretagne » , livre d’enluminures. Toutefois, il va moderniser le dessin, l’agrandissant d’une manière gigantesque. Lui et son équipe d’artistes vont peindre des motifs répétés après avoir marouflé les murs d’une toile fine.

Félix Duban installe donc son bureau dans l’une des salles du château. Ce sera la première restaurée. Dans cette pièce, il gardera néanmoins le style des dallages de l’époque Renaissance. Il meurt en 1870 sans avoir pu terminer les travaux. Jules de la Morandière le remplace et mènera les dits travaux à terme, sans changer les projets de son prédécesseur.

Quelques motifs floraux

Les sols de grès vétuste sont remplacés par un dallage blanc, bleu, jaune et noir, avec souvent la fleur de lys ou les initiales d’un monarque.

La chambre du roi

Sur toutes les cheminées : la feuille d’or

Le roi en audience Un trône avec un dais fleurdelisé. François 1 er prend le repas de midi, seul à table, parfois avec un ou deux invités et mange dans une vaisselle ordinaire sur de simples tréteaux. Pas de table. Après le repas, Le roi donne audience et reçoit les ambassadeurs.

Cette salle d’audience ou du roi est ouverte à tous. Elle est également une salle des pas perdus pour les courtisans comme pour les archers qui en ont la garde. Lieu également où l’on met bien en vue tapisseries , meubles sculptés et pièces d’orfévrerie, montrant la puissance du souverain

L’enlèvement d’Europe par Jean Cousin fils (1522)

Salle des Valois

Claude de France Marguerite de Valois Marie Stuart Trois Reines successives

Musiciens toujours présents à la cour de Catherine de Médicis Clavecin 1572

Le château est un lieu de plaisir. On y danse, même dans la journée.

La reine Margot se plait à danser toute la nuit avec son frère Henri. On colporte même qu’ils s’aiment et qu’ils finissent pas s’offrir l’un à l’autre, tant leurs gestes sont intimes. On y danse la branle, La pavane, La gaillarde La volte, La basse danse……. . C’est à partir de la Renaissance que l’on danse deux par deux. Mais Margot est une érudite également. Elle compose des odes. Elle s’entoure de poètes. Photos Wikipédia

En avril 1545, Pierre de Ronsard rencontre lors d’un bal au château de Blois, la belle Cassandre Salviati qui lui inspire le fameux « sonnet à Cassandre » . Elle va devenir l'amour 'inaccessible' car elle se marie l'année suivante avec le seigneur de Pré. Je voudrais bien richement jaunissant En pluie d’or goutte à goutte descendre Dans le giron de ma belle Cassandre, Lorsqu’en ses yeux le somme va glissant. Puis je voudrais en taureau blanchissant Me transformer pour sur mon dos la prendre, Quand en avril par l’herbe la plus tendre Elle va, fleur mille fleurs ravissant. Je voudrais bien pour alléger ma peine, Être un Narcisse et elle une fontaine, Pour m’y plonger une nuit à séjour ; Et si voudrais que cette nuit encore Fut éternelle, et que jamais l’Aurore Pour m’éveiller ne rallumât le jour. Les Amours de Cassandre (1552)

L’écritoire de la Reine

Tapisserie des Flandres (détail)

La galerie de la Reine C’est dans cette salle que l’on attendait Catherine de Médicis

La chambre de la Reine

A la Renaissance Dans les chambres, pas d’armoire mais des coffres

L’oratoire de Catherine de Médicis

Le studiolo lieu d’étude Catherine de Médicis n’y entreposait pas ses poisons mais plutôt ses collections qu’elle montrait à ses invités.

Vue du studiolo

Volet

La chambre du roi

Détail des nymphes du meuble

Les Guise (3 frères) Henri le Balafré, duc de Guise (au milieu) va être assassiné

En 1576, le roi Henri III se voit obligé de convoquer par deux fois les Etats Généraux à Blois. On y réclame la suppression de la religion protestante. De nombreux assassinats sont commis par les ligueurs Catholiques. En 1588, Henri III réunit une 3 e fois les Etats Généraux à Blois afin de contrecarrer le chef de la Ligue Henri de Guise. Sentant que les députés sont prêts à se rallier au duc de Guise, Henri III fait semblant de se réconcilier avec lui, au château de Blois.

Le meurtre a lieu dans les appartements du roi le matin du 23 décembre 1588. Pour se rendre au « cabinet vieux » où l’attend le roi, le duc de Guise doit traverser la chambre du roi. C’est alors que la garde personnelle du roi (les spadassins) se rue sur Henri de Guise, le poignardant. Henri III aurait dit : « il parait encore plus grand mort que vivant ! » .

La salle des vases Médicis Art que la Florentine a importé en France

Fin En vitrine

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