a Ve C marijo ouzbkistan le kyzyl koum
a. Ve. C marijo ouzbékistan le kyzyl koum -7 -
On retrouve des traces de civilisation dès 500 ans av. J. -C. Très tôt, de lentes caravanes sillonnèrent le pays, notamment, pour fournir les Romains raffolant de la soie chinoise. Au cours des ans, le pays connut différentes invasions. Alexandre le Grand y étendit ses conquêtes et on peut voir les vestiges l’une de ses forteresses. Par la suite, ce furent les Huns, les Perses, les e siècle et y implantèrent Chinois. Les Arabes envahirent le pays au VIII e, ce fut l’invasion mongole avec le célèbre l’Islam. A la fin du XII Gengis Khan puis celle conduite par. Timur le Boiteux , mieux connu sous le nom de Tamerlan, véritable héros national. Il lança des campagnes vers la Chine, l’Inde et la mer Égée. En 1873, l’ensemble de Ouzbékistan l’ actuel, formé de différentes républiques, passa sous domination russe. Suivirent plusieurs périodes de révolte et le développement de mouvements clandestins, mais toute rébellion finit par s’éteindre vers la fin des années 30… Sous Staline, l’Ouzbékistannaquit, d’abord par la réunion des républiques de. Boukharaet de Khiva puis par l’ajout de celle de Karapalkakie. Le 1 er septembre 1991, la République d’Ouzbékistanfut créée, sous sa forme actuelle.
L’Ouzbékistan ne possède aucun accès à la mer mais il est traversé par deux grands fleuves, le Syr Dariaet l’Amou Daria ainsi que par beaucoup d’autres petits cours d’eau. Leurs eaux alimentaient la mer ’Aral d mais ne l’atteignaient plus, absorbées par l’irrigation des cultures du coton prônées sous le régime soviétique. . . Ce lac immense avait donc pratiquement disparu, constituant une véritable catastrophe écologique. Terminésen 2005, des travaux financés par la Banque mondiale permirent de construire le barrage Kokaral de dans l'ancienne mer d’Aral, afin de maintenir un certain niveau dans la partie nord de ce qu'il reste de cette mer. Elle connaît, depuis, une spectaculaire transformation mais limitée cependant à cette seule partie, celle du Kazakhstan.
Le désert du. Kyzyl Koum, du sable rouge, s’étend sur 300 000 km 2, au Kazakhstanet en Ouzbékistan. Ce désert n’est pas fait seulement de sable. On y trouve aussi une steppe couverte d’une végétation basse, discontinue, xérophile. Les Russes se sont lancés à la conquête de ce vaste espace désertique à la fin des années 50 et ont transformé une grande surface en terre fertile, grâce au développement des ressources locales, notamment du gaz, et à une irrigation intensive transformant ainsi ce qui était nommé la «Route de la faim» . Des villes comme Navoï, se sont développées. La population est passée de 5 000 à un million en 2007, au moment de mon voyage.
On y trouve tout de même quelques rares rivières et lacs.
Dans la steppe, la maigre végétation permet la présence de quelques troupeaux.
Quand on dit. Kyzyl Koum, on traduit désert de sable rouge… Les images précédentes évoquent, un peu, un paysage dénudé, apparenté à l’idée que nous faisons du désert, mais quand on y retrouve des espaces verts avec des cultures, même si elles sont, complètement, le fruit du travail de la main humaine, difficile d’en évoquer un… Et quand ce sont des villes importantes que l’on qualifie d’oasis, c’est encore plus déconcertant !!! Alors, pourquoi ? C’est qu’en fait, le nom est ancien, bien avant la domination russe et la mise en valeur de certaines parties en ayant résulté, avec développement de verte vallées grâce à l’irrigation. Or, c’est là que nous avons transité, et seulement dans la steppe aride avec étés torrides et hivers rigoureux. Là, les plantes vont cher leur eau jusqu’à 10 m de profondeur, 16 même pour lesaxaoul, arbre sans feuilles. On trouve aussi des plantes halophiles là où les vents ont déposé le sel évaporé de la mer d’Aral.
L'étude des pétroglyphes de. Ouzbékistan l' a commencé au e siècle plusieurs centaines ont XIXe siècle. Au cours du XX été découverts dont ceux de Suratysayet d'Okhna. On en a trouvé àSuratysaiplus de 1 000 représentant chèvres, chevaux, ours, bisons, taureaux. L’un des plus célèbres sites en Asie Centrale avec des images rupestres se situe dans la gorge Sarmich-Saysituée au versant sud du. Karatau, l'un des éperons des montagnes de. Nourata, à 45 km au nord-est de. Navoi. Ce site offre plus de 3 000 pétroglyphes et il nous a été donné d’en découvrir quelques uns, réalisés à partir de l’âge du bronze.
Les pétroglyphes de la gorge Sarmich-Sayvarient en termes d'âge, de style et de sujet. On trouve des images d'urus indiquan les âges de pierre et de bronze, de images de cerfs, de chèvres dans l style animalier typique des tribus e scythes du début du fer, des IX-II siècles avant notre ère… On y trouve également des pétroglyphes de périodes postérieures comme celle du Moyen ge. Ils représentent des chèvres domestiques, des chameaux, des chiens et des inscriptions arabes.
Les scientifiques-archéologues de l'Institut d’archéologie et de l'Académie des sciences de la République d'Ouzbékistan n'excluent pas la possibilité que le territoire. Sarmich-Sayait été habité dès le paléolithique
La nature de. Sarmich-Say est très diversifiée. Différents types d'arbres poussent et les pentes sont couvertes de fourrés denses. Mais on y trouve aussi une flore toute délicate…
Entrée d’un lieu de pèlerinage : cénotaphes Hussein de et Hassan, petitfils de Mahomet. .
C’est un lieu de pèlerinage assez retiré. Pourtant, on remarque la magnificence des portes sculptées… Une première mosquée fut construite en 1246. Elle a été restaurée récemment.
Les cénotaphes, sont d’une décoration vraiment minimale car il s’agit probablement d’un sanctuaire chiite … Une légende affirme que l’une des femmes d'Ali, le gendre du prophète, était originaire de ce village, ce qui expliquerait la présence des tombes symboliques de ses fils.
Salle de prière
C’est à l’extérieur qu’on trouve ce groupe de femmes en prière !
De même pour les hommes… A proximité, les aiguières que l’on trouve partout en Ouzbékistan, notamment pour les ablutions.
Vestiges de la forteresse construite par l’armée d’Alexandre le Grand à proximité de. Nourata, au IVe siècle av. J. -C. .
Nourataest connue pour les ruines de la forteresse construite par l'armée vue précédemment mais aussi pour la source sacrée Tchachma, encore lieu de pèlerinage pour les musulmans. Elle serait apparue à un endroit où le gendre du prophète Mahomet, Ali, l’aurait fait surgir en frappant le sol avec un bâton. Le complexe comprend la source, un e siècle, Panjvakhta, puits, une mosquée du XVI cinq prières, une autre, Tchil Ustun, quarante colonnes, du XIVe siècle, construite au niveau de la source.
Mosquée dite. Tchil Ustun, construite au niveau de la source.
Le dôme de la mosquée Panjvakhta , de 16 m de diamètre, est un des plus grands d’Asie centrale. Des poissons, considérés comme sacrés, nagent dans les différents canaux où circule l’eau émanant de la source.
Autour de Nourata, plus d’Ouzbeks. Cet espace est peuplé par des. Tadjiks. C’étaient des nomades et ils se déplaçaient avec leurs yourtes et leurs troupeaux. Maintenant, ils sont devenus presque complètement sédentaires, occupant même, souvent, des maisons construites en dur. Seuls quelques individus se déplacent avec les troupeaux. Des nuits sous yourtes sont proposées aux touristes par la population mais sans véritable structure hôtelière.
De vrais chameaux… à deux bosses !
Nous approchons du lieu où nous allons passer la nuit.
Au repos près du camp… … au milieu de nulle part dans le désert, à quelques km du lac Ayderkul.
Dans ce décor, on peut s'imaginer au bout de la civilisation, à l'époque de la renaissance de la grande Route de la Soie, parmi des nomades et des marchands qui, auparavant, passaient par ce désert avec leurs caravanes.
Feu, feu, joli feu… … et accompagnement de chants d'akyn local dans l'atmosphère calme du désert.
Le campement dans l’humidité du matin…
Les yourtes sont propres et bien décorées, accueillant 6 à 8 personnes avec matelas au sol, couette, petit oreiller…
Le lendemain, petit déjeuner chez des nomades sédentarisés.
Le thé offert par la famille : la petite s’active avec grand sérieux pour faire le service !
On s’assied à terre ou sur des sièges très bas.
Harnachement sommaire des animaux !
Les bébés de la famille…
L’écurie que nous venons de visiter.
Originaires des régions désertiques d'Asie centrale, les moutons de. Karakulsont réputés pour leur capacité à cher de la nourriture et à prospérer dans des conditions de vie extrêmement difficiles. Ils peuvent survivre à des conditions de sécheresse sévères grâce à leur capacité de stocker de la graisse dans leur queue. La toison des. Karakuls, appelée aussi. Astrakan, correspond à la fourrure d'agneaux abattus très rapidement après leur naissance ou parfois, à la fourrure de fœtus dans les derniers jours de leur gestation. Pour ce dernier cas, ces peaux fœtales sont « officiellement » annoncées comme provenant d'animaux mort-nés. La disposition des boucles brillantes de la fourrure de ces agneaux est aussi particulière que nos empreintes digitales. Très rapidement ces fines bouclettes disparaissent et le précieux karakuldevient de la banale laine d’agneau. C’est pourquoi il faudra tuer et peler le petit animal le plus rapidement possible à sa naissance.
Avec la rosée…
Retour au campement.
Nous allons maintenant découvrir le lac turquoise Aydarkul, appelé aussi «la mer de sable » . Il est né à la périphérie du sud-est du désert. Kyzylkoum. C’est une sorte d’antipode écologique de la mer d’ Aral, un vaste étang non drainé. Il mesure environ 250 km de longueur et de 8 à 35 de largeur. Il n’y a pas de courant sous-marin dans le lac Aydarkul. Plus loin vers l’ouest, l’eau est pourtant plus salée. La minéralisation à l’ouest atteint plus de 8 grammes par litre et de 3 à 5 dans les embouchures de l’est, ce qui crée de bonnes conditions de vie. En effet, le lac est une des sources primaires de la production de poissons, il assure 1/3 de la pêche nationale.
Avant de quitter les lieux, repas dans une petite gargote non loin du lac, perdue dans l’immensité. Or, c’était le 7 mai 2007 et c’est là, qu’en entendant prononcer son nom à la radio, nous avons appris l’élection du Président de la République française… Notre guide a pu nous confirmer que nous avions bien compris ! Avoir cette nouvelle alors que nous sentions si loin, était totalement stupéfiant…
La cuisine du restaurant ! Frère et sœur
Musique : Art du Dotar – Chupan The Uzbek national mélodies Sources d’information : Guides Olizane et Petit Futé, divers site du web mais aussi, renseignements donnés par une amie professeur de géographie que je remercie. Photos sauf indication contraire, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Juillet 2007, révisé et complété en mai 2020 marijo 855@gmail. com D’autres diaporamas sur : http: //famille. morhain. net/lapagedemarijo/ http: //www. pps-imagesphotos. com/createurs/marijo. html http: //www. imagileonation. com/marie-jo. ws
i b A t ô t n e
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