A travers la Savoie Entre Chambry et Aix

A travers la Savoie Entre Chambéry et Aix les Bains avec l’ ARIÉ…. JOIE Au Clic

C’est par le vallon des Charmettes sur les hauteurs de Chambéry que je vous invite à cette balade alpine à la découverte de la Savoie. Dans cet environnement bucolique où l’ail des ours explose au printemps, Jean-Jacques Rousseau créa vers 1736 son « magasin d’idées » de philosophe, penseur romantique. A travers ses œuvres « Les Confessions » et « Les Rêveries du Promeneur Solitaire » , il décrira son amour pour Mme de Warens, sa tutrice et maîtresse qu’il appelait « Maman » .

Protégée par sa cluse, la Cité des Ducs, ancienne capitale de la Maison de Savoie dès 1232, Chambéry est l’actuelle Préfecture de la Savoie, arborant sur son blason la devise « Custodibus Istis » , Par ses Gardiens, rappelant la protection des Ducs de Savoie. La Fontaine des éléphants, appelée « les quatre sans culs » , haute de 18 m, a été érigée en 1838 par le sculpteur grenoblois Pierre-Victor Sappey qui commémore les exploits en Inde des Marathes du Comte de Boigne (1751 -1830), bienfaiteur de la ville.

Le Château de Buisson-Rond appelé aussi le Château de Boigne appartenait en 1341 à la Famille Grange de Chambéry, puissante famille de nobles. Le Comte de Boigne en 1802 fera construire le château actuel. À la fin du 20é s. le domaine de Buisson-Rond est acquis par la commune de Chambéry qui en fit l'Hôtel de Ville.

Palais princier et emblème du pouvoir des Comtes et Ducs de Savoie, le château regroupe un remarquable ensemble de bâtiments édifiés du 13é s. à nos jours. Les princes qui ont gouverné la Savoie pendant près de neuf siècles et les nombreuses administrations qui se sont succédées y ont laissé une forte empreinte. Depuis 1860, année de la réunion de la Savoie à la France, la Préfecture et le Conseil Général du Département qui y résident poursuivent cette fonction administrative.

Dans la cluse de Chambéry le Mt Granier se disloqua en 1248, entraînant un éboulement meurtrier qui forma d'étonnantes collines, les mollards, sur le secteur de Myans. Une falaise de 800 m se créera, sur une hauteur d'environ 900 m. Parmi les coulées de marne, cette énorme roche tomba de la montagne, roulant sur près de 5 km vers Myans : la Pierre Hachée de plus d’un millier de m 3.

Le Château de Chignin s’étendait sur plus de quatre hectares composé de six tours et d’un château fort. Il faisait parti d’un système de feu d’alerte en cas d’invasion barbare venant des hautes vallées, sur Chambéry. Sous la montagne Savoyarde, les côteaux du hameau de Torméry, sont plantés de vignes dont les cépages roussane et jacquère servent à la production des vins de Savoie, le Chignin. Bergeron et la Roussette.

Proche de Chambéry, le Château Fort de Miolans à St Pierre d’Alvigny. Dominant la vallée de l’Isère depuis le 11é s. il assurait le contrôle de la frontière du Duché de Savoie avec le Royaume de France, avant de devenir une prison en 1564 dont les cachots portaient le nom de Enfer, Purgatoire, Paradis, Trésor. On y enfermera le « Divin Marquis de Sade » en 1772 qui décrivait ainsi ses vices : « impérieux, colère, emporté, extrême en tout, d'un dérèglement d'imagination sur les mœurs qui de la vie n'a eu son pareil, athée jusqu'au fanatisme » .

Dans le Massif des Bauges le village de La Compôte est typique des villages savoyards avec ses nombreuses granges aux larges portes à planches croisées , les « tavalans » , sorte de balcons suspendus aux avant-toits par des bois dont l'extrémité est naturellement recourbée. Convoitée par les randonneurs du Trélod, la Dent de Pleuven du haut de ses 1771 m se dresse conne une figure de proue au dessus du village de Jarsy.

Le Châtelard capitale historique au cœur des Bauges, frontière naturelle entre les "Bauges-devant" et les "Bauges-derrière", est un curieux village, tout en longueur, juché sur un éperon rocheux. Une fois passées les bâtisses du lieu dit "du Martinet", où l'on forgeait jusqu'au siècle dernier les fameux clous des Bauges, la Cascade du Pissieux est un grand classique de la promenade en famille avec des possibilités d’un pique-nique au bord du plan d'eau.

A partir de Bellecombe en Bauges on peut accéder à la Montagne du Charbon par un sentier de randonnée à flanc de roche, le nom du massif rocheux tirant son origine de la maladie qui a touché la région, les animaux morts étant enterrés sur la montagne. A 1907 m d’altitude, la Pointe de Banc Plat domine les pentes herbeuses de l’alpage et offre une vue panoramique remarquable sur le Massif des Bauges.

Au pied des plus hauts sommets des Bauges, dans le village d‘École, la Maison Faune-Flore vous ouvre les portes de la nature ! Six films documentaires sont disponibles au cours de votre visite de 5 à 25 minutes, ils abordent des missions spécifiques du Parc Naturel Régional en vous présentant les animaux ou plantes emblématiques du territoire, vous pourrez y observer le chamois et ses comportements.

C’est à Gévoudaz, petit hameau de Maurienne que s’est forgé vers 1800 le fabuleux destin du petit couteau savoyard, inventé par une famille de taillandier renommée, dont Joseph Opinel en 1890 créa la marque. Aujourd’hui Albiez le Vieux, près de St Jean de Maurienne, est un beau village aux solides maisons paysannes dont les façades intègrent une galerie de bois. A partir de 1915, la famille Opinel transféra son atelier à Chambéry où le petit couteau gagna ses lettres de noblesse en 1989 en rentrant dans le patrimoine culturel français avec sa place dans le dictionnaire : « Opinel : couteau ferment à manche en bois portant une saignée dans laquelle vient se loger la lame en position de fermeture » .

Au confluent de l’Arc qui a modelé la vallée de la Maurienne et de l’Arvan qui descend des pentes du col de la Croix de Fer, St Jean de Maurienne possède sur son blason les 3 doigts de St Jean Baptiste, conservés dans le reliquaire de la cathédrale. La ville connue des amateurs de la petite reine est aussi célèbre par les grands cols qui l’entourent dont le Glandon, la Madeleine, le Galibier et l’Isoard.

Reliant la vallée de la Romanche en Isère à celle de la Maurienne savoyarde, le Col du Glandon à 1 924 m d’altitude donne accès à Ste Marie de Cuines. A flanc de montagne, « l’AURA » , une oeuvre monumentale de 5 000 m 2 de pièces en aluminium produites dans la vallée, se veut être une invitation à s’engager dans un monde plus ouvert, plus beau, plus fraternel, plus spirituel…

En 1928, il fallut 6 ans de travaux de terrassements à la main pour venir à bout des 400 m de dénivelé pour relier la vallée de l’Arc, au village de Montvernier. Sur ces fameux 18 lacets à 8, 5% de pente tout au long des 2, 5 km, Romain Bardet passa en tête au sommet en 2015, lors de l’étape Gap/St Jean de Maurienne qu’il remporta.

Porte du Parc National de la Vanoise, Aussois, petit village savoyard se distingue par ses maisons jointives qui se serrent le long des ruelles animées par les fontaines et le lavoir. La splendide église baroque de 1648, possède un riche mobilier et une rare "poutre de gloire" de bois sculpté, doré et peint.

Dans ce verrou stratégique du passage vers l’Italie, la chaîne des Cinq Forts de l’Esseillon veille depuis 1832 sur le col du Mont-Cenis, face au Mt Blanc.

Un rempart alpin à plus de 1500 m d’altitude édifié au début du 19 é s. proche de Aussois. La barrière de l’Esseillon est un vestige exceptionnel des lignes de défenses de la Maison de Savoie contre une éventuelle invasion française. Les Forts de l’Esseillon ont été construits par les souverains de Savoie entre 1820 et 1850. Longue de trois kilomètres pour 250 m de dénivelé, cette barrière se compose de 5 forts portants les noms des souverains du royaume : la Redoute Marie-Thérèse, le Fort Victor-Emmanuel, le Fort Charles-Félix, le Fort Marie-Christine, et le Fort Charles-Albert inachevé.

Entre le Fort Victor-Emmanuel et la Redoute Marie-Thérèse, s’ouvre un large cirque parcouru par les 3760 m de cette surprenante et magnifique Via Ferrata du Diable, en « boucle » , dont on peut enchaîner les 7 tronçons en 6 à 8 h, mais aussi les savourer un à un, surtout les 2 réservés aux enfants, les Angelots et les Diablotins ! La Descente aux Enfers est une belle descente au fond des gorges de l'Arc, qui s'accentue pour devenir athlétique, juste avant l'impressionnante passerelle des Enfers. La Montée au Purgatoire s'élève alors dans une belle paroi de 450 m de long pour un dénivelé de 290 m. La Traversée des Anges est en 2 parties : descente dans des vires, puis une traversée beaucoup plus physique proche du Pont du Diable. Les Rois Mages et ses 3 passerelles : Gaspard un pont népalais, Balthazar un pont de singe et Melchior pont en bois sur 83 m de long. La Montée au Ciel, d'un niveau progressif, franchit l'athlétique dévers des Hirondelles et se termine dans une meurtrière du Fort Victor-Emmanuel.

C’est à la sortie de Bramans, en Hte Mauriennne, qu’Hannibal aurait suivi le vallon d’Ambin pour franchir les Alpes à la conquête de Rome en compagnie de ses 37 éléphants, 90 000 fantassins et 12 000 cavaliers en 218 avant notre ère, puis ce fut Charlemagne en 773 et Napoléon Bonaparte en 1800. De tout temps les Bramanais sont passés par les cols frontaliers du Clapier, d’Ambin, d’Étache pour le commerce du bétail et la contrebande du sel, du tabac, des allumettes avec l’Italie. Le fier clocher de l’église St Pierre d’Extravache, dont l’origine remonte au 1 er s. , rivalise avec les cimes altières de la Dent Parrachée à 3 684 m. Dans cet environnement d’art religieux vous pourrez participer, sur des bornes interactives, à la résolution du « Mystère des Cloches » .

Le plateau du Mont Cenis à 1974 m, avec son grand lac artificiel aux eaux turquoises et sa flore d'une incroyable richesse est l'un des plus beaux site des Alpes. La disparition du prieuré lors de la construction du barrage sera pris en compte par EDF qui édifiera à la place une chapelle, de forme pyramidale en béton, consacrée le 21 juillet 1968 par l’archevêque de Chambéry.

Située à 1835 m d'altitude dans l'un des plus beaux ensembles glaciaires des Alpes françaises, Bonneval sur Arc est la commune la plus haute de Maurienne. Les maisons de pierres et de lauzes, séparées par d'étroites ruelles, entourent la Grande Maison avec la fromagerie et le musée. L'église du 16é s. siècle au clocher savoyard renferme une collection de statues du 17é s. C’est le point de départ des randonnées vers l’impressionnant Cirque des Évettes, dominé par la pointe noire conique de l’Albaron à 3 637 m.

L’Écot à près de 2 000 m d'altitude, en pays de Maurienne, charmant et rustique hameau de haute montagne, construit en forme de proue. On pénètre dans les demeures, toutes fermées en hiver, par un petit sas protégé par une courette de pierres sèches. La pierre est ici omniprésente : elle est à la fois cloison, plancher ou paroi. Il faut compter une bonne heure de marche depuis Bonneval pour accéder à « ce bout du monde » au panorama époustouflant.

C’est par un des plus hauts passage routier des Alpes, le Col de l’Iseran à 2 770 m que nous passerons dans la vallée de la Tarentaise auréolée de la gloire olympique en 1992. Au fond de la vallée la célèbre station de Val d’Isère dominée par le dôme majestueux du Mt Pourri 3 779 m. Les enfants du pays, Jean-Claude Killy et les sœurs Marielle et Christine Goitschell se sont formés sur les pistes de la face de Bellevarde.

La retenue du Barrage de Tignes, la plus haute de France avec ses 160 m, créa le lac de Chevril. Le vieux village de Tignes sera englouti en 1953 et ses 400 habitants expulsés. Le dynamitage des maisons et le déménagement du cimetière resteront un véritable traumatisme dans la mémoire de beaucoup de Tignards. Ce sera grâce aux subventions de l’État que les habitants du vieux village donneront naissance en 1956 à la station de ski de Tignes, 6 km au dessus du barrage. Dans « l'Espace Killy » couplant les stations de Val d'Isère et de Tignes, le Glacier de la Grande Motte à 3 656 m, offre des conditions de ski, été comme hiver.

Proche de Bourg St Maurice, Séez – St Bernard fêtera bientôt les 200 ans d’histoire des « Maîtres Lainiers » de la famille Arpin ayant fondé en 1817 la filature de Haute Tarentaise. Installée depuis 8 générations au bord du cours d’eau « le Versoyen » qui fournit l’eau nécessaire à la production d’électricité et au lavage de la laine issue des moutons des 4 vallées environantes, Tarentaise, Beaufortain, Maurienne et Val d’Aoste.

A la mi-août, organisé par l’Office de Tourisme de Séez, la Fête des Bergers rassemble sur le plateau du Col du Petit St Bernard les bergers valdôtains et tarins. Le clou de la manifestation où assistent plus de 15 000 personnes est « la bataille des reines » . Des vaches de plus de 700 kg, pleines de leur petit veau, s’affrontent dans un combat acharné pour trouver la championne des alpages.

Au pied de l’Aiguille des Glaciers culminant à 3 817 m se niche Bourg St Maurice ouvrant la porte sur la prestigieuse station de ski « Les Arcs » . Arrêtez-vous au village tout proche de Vulmix où vous pourrez admirer la chapelle rurale dédiée à St Grat, le protecteur des récoltes. A l’intérieur vous pourrez suivre à travers 22 tableaux datant du 15é s. , le voyage de l’évêque d’Aoste ramenant les reliques de St Jean Baptiste depuis Jérusalem.

Dans le Beaufortain, Beaufort sur Doron est la capitale du « Prince des Gruyères » . Les vaches de race « tarine » à la robe fauve uniforme, les « abondance » à la robe rouge et la tête blanche portant des lunettes noires, contribuent à la production du fromage « Beaufort » , produit de base de la fondue savoyarde.

Au milieu des alpages, le sanctuaire des cimes de la Chapelle des Vernettes, sur la commune de Peisey-Nancroix, vous permettra de découvrir l'histoire d'un lieu unique, vieux de près de 300 ans et d'une source réputée miraculeuse. Le Retable du maître-autel en bois taillé polychrome a été édifié vers 1738.

Au confluent de l'Arly et de l'Isère, perchée sur un éperon défensif, Conflans est dès l'antiquité la plaque tournante des communications savoyardes vers l'Italie. Au 12é s. est édifié le Château Fort avec son donjon, sa tour Sarrasine, coiffée d'un toit à quatre pans, pour assurer la surveillance contre les invasions de Sarrasins. Dans cette cité médiévale, la « Maison Rouge » ou « Palais Pisan » , bâtie en 1397 en briques rouge, était habitée par le Trésorier du Comte de Savoie. Depuis 1936 la municipalité y abrite le Musée Savoyard d’Art et d’Histoire.

En amont de la Combe de Savoie, Albertville marque la jonction des vallées de la Tarentaise, du Beaufortain et du Val d’Arly. Jean Moulin fut Sous-Préfet de la ville de 1925 à 1930 avant de devenir Chef de la Résistance en 1942. Célèbre depuis les J. O. de 1992, ce « Carrefour des 4 Vallées » voit passer plus de 25 000 véhicules par jour pendant les vacances d’hiver où les skieurs rejoignent les grandes stations de la Tarentaise. Le 22 Juillet 2016 Albertville a accueilli une étape du Tour de France qui permettra aux coureurs de rejoindre St Gervais-Mt Blanc en Hte Savoie, en démarrant par le Collet de Tamié qui nous permettra de découvrir le Fort du Villard, le Fort et l’Abbaye de Tamié.

Le « Fort du Villard du Dessous » ou Fort Marchand construit en 1875 faisait partie de la ligne de défense d’Albertville et de la vallée de l’Isère menant à Modane et Chambéry. Élevé sur le lieu-dit du « Châtelard » de la commune de Mercury, le Fort de Tamié faisait partie de la ligne de fortifications du Général Séré de Rivières à partir de 1872. Bâti sur 16 ha clos par un rempart de 1, 8 km, il avait pour mission de surveiller le Col de la Ramaz et le Col de Tamié.

Sur la commune de Plancherine, à proximité du col de Tamié dans ce beau massif des Bauges, des moines cisterciens fondèrent en 1132 l’Abbaye N. D. de Tamié. En ruine à la fin du 16é s. , de nouveaux bâtiments sont édifiés en 1677. Elle sera à nouveau restaurée en 1861 et occupée par des moines trappistes. Ici chaque jour les moines produisent près de 400 kg de fromage, le Tamié , une pâte pressée non cuite à base de lait de vache cru collecté dans les fermes de la région. Il se reconnaît par la couleur de sa croûte orangée, recouverte d’un fin duvet blanc.

S’élevant sur les rives du lac du Bourget, le plus grand lac d’origine glaciaire de France, Aix les Bains, la « Riviera des Alpes » , fait partie des importantes villes thermales françaises. Ville phare de la Belle Époque la ville fut un lieu de villégiature pour les familles princières qui accueillit la Reine Victoria, Albert 1 er Roi des Belges, l’Aga Khan, Georges 1 er de Grèce. Le Palais de Savoie abrite le Casino Grand Cercle, inauguré en 1850 par le Roi Victor Emmanuel de Savoie. Il sera équipé en 1899 d’un théâtre de 900 places.

Dans le couloir entre le Mt Revard et le Massif des Bauges, protégé par le Massif de l’Épine et de la Chambotte, le Lac du Bourget fut vanté par Rousseau et Balzac qui l’appelait « la Turquoise égarée » . C’est incontestablement Alphonse de La Martine qui le sublima le mieux, dans ses « Méditations poétiques » en écrivant en 1817 le poème « Le Lac » sur la colline de Tresserve.

Sur la commune de Chindrieux, sur la rive nord du lac, le Château de Châtillon, ancien château fort du 11é s. maintes fois remanié, reçut en 1819 le poète où il écrivit « La Retraite » . Extrait de « La Retraite » Alphonse de Lamartine - 1819 Pour moi, loin de ce port de la félicité, Hélas ! par la jeunesse et l’espoir emporté, Je vais tenter encore et les flots et l’orage; Mais, ballotté par l’onde et fatigué du vent, Au pied de ton rocher sauvage, Ami, je reviendrai souvent Rattacher, vers le soir, ma barque à ton rivage.

Dans ses balades sur le lac en compagnie de son amie Julie Charles, sauvée de la noyade, avec qui il aura une idylle éphémère et passionnée, ils aimaient tous les deux se réfugier dans la « Grotte Raphaël » appelée depuis la « Grotte Lamartine » . C’est par un extrait de son poème « Le Lac » , écrit en souvenir de son amie qu’il appela Elvire, que notre balade savoyarde prend fin. Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages, Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux, Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages Qui pendent sur tes eaux. Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire, Tout dise : Ils ont aimé !

Conception et Montage de l’ARIÉ…. JOIE Photos Personnelles et du Net Musique : Folklore Savoyard des Gais Lurons du 73 Cliquez sur Visiter le site de l'ARIÉ. . . JOIE http: //www. bienvenue-chez-ariejoie. fr/