4 RADICULOPATHIES 1 Mononeuropathies multiples POLYNEUROPATHIES Longueur Dpendantes

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4) RADICULOPATHIES

4) RADICULOPATHIES

1) Mononeuropathies multiples (POLYNEUROPATHIES Longueur. Dépendantes): Ø Diabète* Ø Polynévrite alcoolo-carentielle* Ø Lèpre* 3)

1) Mononeuropathies multiples (POLYNEUROPATHIES Longueur. Dépendantes): Ø Diabète* Ø Polynévrite alcoolo-carentielle* Ø Lèpre* 3) Polyradiculonévrite aiguë (Sd de Guillain Barré)* Syndrômes canalaires* 4) Radiculopathies* 5) Atteintes plexuelles* 2)

1) Les complications neurologiques de la pathologie rachidienne lombaire v Lésions dégénératives osseuses acquises

1) Les complications neurologiques de la pathologie rachidienne lombaire v Lésions dégénératives osseuses acquises (arthrosiques) responsable d’une sténose progressive du canal vertébral ou discales (conflit disco-radiculaire). v Ou cause tumorale (osseuse ou intra / extra- rachidienne, ), infectieuse (spondylodiscites).

1. 1) Symptômes v. Douleurs rachidiennes lombaires +/- aiguë (lumbago responsable d’une contracture réflexe)

1. 1) Symptômes v. Douleurs rachidiennes lombaires +/- aiguë (lumbago responsable d’une contracture réflexe) ou chroniques évoluant de façon insidieuse.

v. Une radiculalgie vunilatérale, vtrajet correspondant à la racine concernée (parfois tronqué). v. Radiculalgie

v. Une radiculalgie vunilatérale, vtrajet correspondant à la racine concernée (parfois tronqué). v. Radiculalgie S 1 : . v. Radiculalgie L 5 : v. Radiculalgie L 4 : v. Radiculalgie L 3 :

v. Douleur mécanique, accentuée par les efforts, la station debout, calmée par le décubitus.

v. Douleur mécanique, accentuée par les efforts, la station debout, calmée par le décubitus. v+/- impulsive à la toux ou aux efforts de défécation.

v. Claudication : paresthésies et douleurs des membres inférieurs apparaissant lors de la marche,

v. Claudication : paresthésies et douleurs des membres inférieurs apparaissant lors de la marche, calmées par le repos, dans un contexte de lombalgies chroniques. v+/- réduction progressive du périmètre de marche v. Signes évoquant une sténose lombaire.

1. 2) Examen clinique : v Signes rachidiens : vspontanés (effacement de la lordiose

1. 2) Examen clinique : v Signes rachidiens : vspontanés (effacement de la lordiose lombaire, inflexion latérale du coté opposé à la douleur), vlimitation des mouvements (flexion antérieure du tronc : distance doigts / sol réduite ; inflexions latérales). v. Reproduction de la douleur par la palpation profonde (signe de la sonnette).

v. Signes radiculaires : v. Signe de Lasègue ou de Léri v. Recherche de

v. Signes radiculaires : v. Signe de Lasègue ou de Léri v. Recherche de signes déficitaires, de troubles de la sensibilité, et d’anomalie des réflexes ostéo-tendineux

v. Atteinte de la queue de cheval : vtroubles urinaires (perte ou rétention d’urines),

v. Atteinte de la queue de cheval : vtroubles urinaires (perte ou rétention d’urines), anaux (constipation, perte des selles) et sexuels (troubles de l’érection) vinsensibilité périnéale.

v. IRM en urgence, geste chirurgical urgent (< 12 heures).

v. IRM en urgence, geste chirurgical urgent (< 12 heures).

1. 3) Examens complémentaires v Pas d’examen si pas de complication v des radiographies

1. 3) Examens complémentaires v Pas d’examen si pas de complication v des radiographies lombaires : vanomalie de densité osseuse (diagnostic différentiel) vlésions discarthrosiques, vtassement discal, vrétrécissement du canal rachidien (pédicules courts), vspondylolisthésis

v tomodensitométrie sans injection, vhernie discale et conflit disco-radiculaire, hernie foraminale. varthrose lombaire et

v tomodensitométrie sans injection, vhernie discale et conflit disco-radiculaire, hernie foraminale. varthrose lombaire et retentissement sur le canal rachidien. v une imagerie par résonance magnétique (IRM), vvisualisation de la queue de cheval et de lésions intra-durales. v une radiculographie après injection de produit hydrosoluble par ponction lombaire, (sténoses canalaires).

Traitement v Repos, myorelaxants, antalgiques et antiinflammatoires, pendant deux à quatre semaines. v Puis

Traitement v Repos, myorelaxants, antalgiques et antiinflammatoires, pendant deux à quatre semaines. v Puis reprise progressive d’activités +/- kinésithérapie. v Prise en charge rhumatologique si échec : infiltrations, tractions, port d’un corset. v Réalisation d’un geste chirurgical si besoin.

 2) Les complications neurologiques de la pathologie rachidienne cervicale v. Hernie discale, apparue

2) Les complications neurologiques de la pathologie rachidienne cervicale v. Hernie discale, apparue après un traumatisme cervical mineur (rupture du ligament vertébral), ou aux lésions arthrosiques des vertèbres cervicales.

2. 1) Symptômes : v Atteinte radiculaire : névralgie cervico- brachiale vdouleur de toute

2. 1) Symptômes : v Atteinte radiculaire : névralgie cervico- brachiale vdouleur de toute la nuque vépaule vmembre supérieur (topographie +/- précise) v. Douleur C 5 v. Douleur C 6 v. Douleur C 7 v. Douleur C 8.

v. Douleur exacerbée par les mouvements du rachis, les efforts de toux, +/- le

v. Douleur exacerbée par les mouvements du rachis, les efforts de toux, +/- le décubitus. Limitation douloureuse des mouvements du rachis cervical, contracture des muscles cervicaux. La mobilisation peut réveiller la douleur radiculaire. v. Recherche un déficit moteur, sensitif, modification d’un réflexe ostéotendineux.

v. Myélopathie cervicale : dépister une souffrance médullaire (atteinte pyramidale, troubles sensitifs et sphinctériens).

v. Myélopathie cervicale : dépister une souffrance médullaire (atteinte pyramidale, troubles sensitifs et sphinctériens).

2. 2) Examens complémentaires v. Radiographies du rachis cervical : discarthrose. v. TDM. v.

2. 2) Examens complémentaires v. Radiographies du rachis cervical : discarthrose. v. TDM. v. IRM : objective l’ensemble du rachis cervical et définit le diamètre du canal rachidien. v. Myélographie.

2. 3) Traitement v Traitement médical : repos, antiinflammatoires, antalgiques, +/- corticothérapie, +/- collier

2. 3) Traitement v Traitement médical : repos, antiinflammatoires, antalgiques, +/- corticothérapie, +/- collier cervical. v Guérison en 4 à 6 semaines. v Traitement chirurgical : d’emblée en cas de signes neurologiques déficitaires.

3) Les méningoradiculites après morsure de tiques (maladie de Lyme) v Agent : Borrelia

3) Les méningoradiculites après morsure de tiques (maladie de Lyme) v Agent : Borrelia Burgdorferi, (spirochète), transmis par une tique. v Phase initiale : manifestations dermatologiques = érythème migrant chronique. v Traitement : béta-lactamines ou cyclines

v En l’absence de traitement : vlésions viscérales polymorphes bloc auriculoventriculaire, varthrite, vrécidive d’érythème

v En l’absence de traitement : vlésions viscérales polymorphes bloc auriculoventriculaire, varthrite, vrécidive d’érythème migrant chronique vatteinte neurologique de type méningoradiculaire chez 10 à 20 % des patients vdouleurs radiculaires très intenses, diurnes et nocturnes, volontiers pluriradiculaires et asymétriques, vdéficit sensitivomoteur

vdiplégie faciale (50 %) vsyndrome méningé : céphalées++.

vdiplégie faciale (50 %) vsyndrome méningé : céphalées++.

v. Le LCR montre une lymphocytorachie, une hyperprotéinorachie et une glycorachie normale. v. L’électromyogramme

v. Le LCR montre une lymphocytorachie, une hyperprotéinorachie et une glycorachie normale. v. L’électromyogramme montre des tracés neurogènes dans les muscles innervés par les racines intéressées. v. Diagnostic par sérologie.

v. Antibiothérapie parentérale par ceftriaxone (2 g/j pendant 15 jours consécutifs) : régression rapide

v. Antibiothérapie parentérale par ceftriaxone (2 g/j pendant 15 jours consécutifs) : régression rapide des manifestations, principalement des douleurs.