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2. Diversité des contextes et cultures associées https: //ritabencivenga. wordpress. com/l 2/ Public :

2. Diversité des contextes et cultures associées https: //ritabencivenga. wordpress. com/l 2/ Public : L 2 Sciences de l’Education Option: formation des adultes, éducation populaire SEMESTRE 2 Séance 2 Rita Bencivenga, Ph. D. Rita. Bencivenga@univ-lyon 2. fr

Publications de l’UE 2

Publications de l’UE 2

Publications UE et Agences Nationales • AGENCE EUROPE-EDUCATION-FORMATIONFRANCE. • Soleo. SCOPE N° 11 Septembre

Publications UE et Agences Nationales • AGENCE EUROPE-EDUCATION-FORMATIONFRANCE. • Soleo. SCOPE N° 11 Septembre 2014 • Diversite des contextes_01_Soleoscope. pdf 3

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Publications UE et Agences Nationales • Focus-Supplément de L’Inffo, une publication Centre Inffo. FOCUS.

Publications UE et Agences Nationales • Focus-Supplément de L’Inffo, une publication Centre Inffo. FOCUS. • Agenda européen pour la formation des adultes “Un défi européen à relever ensemble” Novembre 2014 • Diversite des contextes_01_2144_linffo-n 865 aefa. pdf 5

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Andragogie 7

Andragogie 7

Séance 1… • …C’est au tournant de ces années 1970, que Malcolm Knowles, aux

Séance 1… • …C’est au tournant de ces années 1970, que Malcolm Knowles, aux États-Unis, reprendra à Lindeman le terme « andragogie » pour fonder une nouvelle discipline… 8

Andragogie, andragogik, andragogy • Terme forgé en 1833 par Alexander Kapp, allemand. • Utilisé

Andragogie, andragogik, andragogy • Terme forgé en 1833 par Alexander Kapp, allemand. • Utilisé pour la première fois par Eduard Lindeman, en 1927. • ανδρος –andros • ἄγω- ágo 9

Knowles (†* 1997): Andragogie L’andragogie est « l’art et la science d’aider les adultes

Knowles (†* 1997): Andragogie L’andragogie est « l’art et la science d’aider les adultes à apprendre » Pour Knowles l’andragogie est une discipline spécifique, parce qu’elle s’intéresse à des adultes qui, dans leur manière d’apprendre et à cause de leurs besoins spécifiques, ne peuvent se satisfaire – ni d’une simple reproduction – ni d’une « adaptation » • des présupposés, • des méthodes ou • des modalities de la pédagogie (qui ne se consacre, par définition, qu’aux enfants) * Obèle 10

Knowles : Andragogie • Les adultes nécessitent de plus un accompagnement spécifique, qui ne

Knowles : Andragogie • Les adultes nécessitent de plus un accompagnement spécifique, qui ne peut être la simple adaptation des modalités d’enseignement utilisées avec ces enfants. • Knowles argumente le besoin, tant pratique théorique, d’une nouvelle discipline sur cette opposition à la pédagogie, vue dans sa dimension « traditionnelle » • (Ecole primaire en 1970…eleve/enseignant) 11

Besoins spécifiques des adultes (selon MK)… (… et le besoin d’une discipline propre pour

Besoins spécifiques des adultes (selon MK)… (… et le besoin d’une discipline propre pour l’étude de ce champ). • Les besoins des adultes sont liés à des situations éducatives particulières que ne connaît pas nécessairement l’enfant et qui sont rarement prises en compte à l’école. Par exemple : • des besoins d’apprentissage dans le domaine de la formation professionnelle 12

Besoins spécifiques des adultes • « d’apprendre pour agir » , pour résoudre un

Besoins spécifiques des adultes • « d’apprendre pour agir » , pour résoudre un problème ou faire face à une difficulté ponctuelle dans son contexte de vie (professionnelle ou personnelle), • envie de se développer, sur le plan intellectuel ou spirituel, en reprenant des études pour « évoluer » L’adulte a un marge de choix, de décision et donc d’une autonomie vis-à-vis de son apprentissage que ne possède généralement pas l’enfant. 13

L’andragogie dans les faits • Pour Knowles (1990), l’andragogie consiste, dans les faits, à

L’andragogie dans les faits • Pour Knowles (1990), l’andragogie consiste, dans les faits, à concentrer ses efforts sur la manière: – d’organiser et de mettre en oeuvre les programmes d’enseignement pour adultes, – de former les enseignants pour adultes et – d’aider les adultes à apprendre 14

Ce que l’andragogie n’est pas • Les principaux reproches que l’on peut adresser à

Ce que l’andragogie n’est pas • Les principaux reproches que l’on peut adresser à la pédagogie, selon Knowles, sont ceux que, par ailleurs, les tenants de la « pédagogie nouvelle » ont pu adresser à l’encontre de la « pédagogie traditionnelle » . • Toute manichéenne (qui sépare, sans nuance, le bien et le mal) que cette dichotomie puisse paraître, elle permettra à Knowles de fonder l’andragogie sur des postulats qui prennent le contrepied de ces reproches adressés à la pédagogie dite « traditionnelle » . 15

1973 -1990 • Knowles, M. (1990). L’apprenant adulte. Vers un nouvel art de la

1973 -1990 • Knowles, M. (1990). L’apprenant adulte. Vers un nouvel art de la formation (1 re éd. Américaine 1973). Paris : Éditions d’Organisation. • Knowles, M. , Holton, E. , Swanson, R. (2005). The adult learner. The definitive classic in adult education and human resource development. Burlington : Elsevier. 16

Les hypothèses de base du modèle de Knowles (dans les années 1970) • •

Les hypothèses de base du modèle de Knowles (dans les années 1970) • • • Le besoin de savoir Le concept de soi Le rôle de l’expérience La volonté d’apprendre L’orientation de l’apprentissage La motivation 17

Les hypothèses de base du modèle de Knowles (dans les années 1970) • Le

Les hypothèses de base du modèle de Knowles (dans les années 1970) • Le besoin de savoir : les adultes ont besoin de savoir pourquoi ils doivent apprendre. • L’éducation des adultes doit permettre de prendre conscience du besoin d’apprendre que peuvent avoir les adultes : • l’un des rôles fondamentaux de l’enseignant est d’expliquer aux apprenants que la formation vise à améliorer leur efficacité et leur qualité de vie. • Leur apprentissage, dans la plupart des cas, est en effet directement lié à des réponses concrètes à des problèmes concrets, et donc à des connaissances utiles. 18

Les hypothèses de base du modèle de Knowles (dans les années 1970) • Le

Les hypothèses de base du modèle de Knowles (dans les années 1970) • Le concept de soi de l’apprenant : la plupart des adultes ont conscience d’être responsables de leurs propres décisions et de leur vie ; • ils sont « déjà autonomes » et admettent peu que d’autres adultes leur imposent leur volonté pour ce qui concerne leur formation, comme pour tout ce qui concerne les décisions concernant leur propre existence. • Le rôle de l’enseignant est alors de les aider à passer du rôle de « l’apprenant dépendant » à celui « d’apprenant autogéré » (c’est-à-dire d’une personne qui pourra prendre en main son propre apprentissage, comme toutes les autres facettes de sa vie). 19

Les hypothèses de base du modèle de Knowles (dans les années 1970) • Le

Les hypothèses de base du modèle de Knowles (dans les années 1970) • Le rôle de l’expérience de l’apprenant : les adultes arrivent en formation avec plus d’expérience que les jeunes enfants, mais aussi un autre genre d’expérience. L’expérience, pour un enfant, signifie « ce qui leur est arrivé » , alors que pour un adulte, elle signifie « ce qu’il est » ; rejeter ou négliger cette expérience donnera donc pour impression à l’adulte que c’est lui-même qui est rejeté ou négligé. • Par ailleurs, dans les formations pour adultes, les groupes sont souvent plus hétérogènes, plus diversifiés en termes d’âges, de cultures, d’horizons professionnels, etc. , que dans les classes d’écoles, • et le formateur d’adultes doit donc adapter, individualiser ses stratégies et ses méthodes, en s’appuyant sur ces expériences hétérogènes et en partant de cas concrets qui « parlent » aux adultes, en fonction de leur vécu. 20

Les hypothèses de base du modèle de Knowles (dans les années 1970) • La

Les hypothèses de base du modèle de Knowles (dans les années 1970) • La volonté d’apprendre : les adultes sont prêts à apprendre si les connaissances et les compétences qu’on leur propose d’acquérir leur permettent de mieux affronter des situations réelles, des problèmes qui les concernent ou auxquels ils ont été, sont ou vont être confrontés. • Le formateur doit adapter les simulations, les études de cas, les situations-problèmes à des cas qui correspondent au stade de développement et au besoin d’apprentissage des adultes. 21

Les hypothèses de base du modèle de Knowles (dans les années 1970) • L’orientation

Les hypothèses de base du modèle de Knowles (dans les années 1970) • L’orientation de l’apprentissage : l’apprentissage des adultes est orienté autour de dimensions concrètes de leur vie, personnelle ou professionnelle (d’une tâche, d’un problème à résoudre). • Les adultes sont d’une part disposés à investir beaucoup d’énergie si l’apprentissage peut les aider à répondre à ce problème, mais ils apprennent aussi mieux et plus rapidement si les connaissances, les compétences ou les attitudes à acquérir sont « situées » , c’est-à-dire placées dans un contexte qui leur est familier, auquel ils peuvent donner du sens. 22

Les hypothèses de base du modèle de Knowles (dans les années 1970) • La

Les hypothèses de base du modèle de Knowles (dans les années 1970) • La motivation : les adultes sont bien sûr sensibles aux motivations extérieures (éloges, récompenses, augmentation de salaire, évolution dans l’emploi, etc. ). Cependant, ce sont leurs motivations internes qui sont les principaux facteurs d’engagement dans la formation, et surtout de persistance dans l’apprentissage. • Ainsi, ce sont l’estime de soi, la satisfaction personnelle ou professionnelle, le désir d’apprendre (motivations internes) qui seront les meilleurs facteurs d’apprentissage, ou tout au moins des facteurs et des leviers plus efficients que les motivations externes. 23

Formation/Education formelles • • • le climat la planification le diagnostic des besoins la

Formation/Education formelles • • • le climat la planification le diagnostic des besoins la formulation des objectifs les activités l’évaluation 24

Accent sur (1/2) : • le climat : qui doit être basé sur la

Accent sur (1/2) : • le climat : qui doit être basé sur la réciprocité, le respect, la collaboration, une large place laissée à l’informel, etc. , soit un climat « chaleureux et confiant » • la planification : qui doit être effectuée de manière contractuelle, avec les apprenants, et doit pouvoir être réévaluée au fur et à mesure • le diagnostic des besoins : qui est un « autodiagnostic commun » , c’est-à-dire où les apprenants participent activement à la découverte des besoins individuels et au consensus pour établir le diagnostic commun 25

Accent sur (2/2) : • la formulation des objectifs : qui est une négociation

Accent sur (2/2) : • la formulation des objectifs : qui est une négociation elle aussi commune, le résultat d’une « contractualisation » • les activités : privilégier l’investigation et la découverte, le questionnement, les situationsproblèmes concrètes, ancrées dans la réalité des apprenants, etc. ; • l’évaluation : qui là aussi est commune, impliquant les apprenants dans le retour sur les objectifs initiaux et l’évaluation commune des programmes. 26

 • Gaussel Marie (2011). « Se former tout au long de sa vie

• Gaussel Marie (2011). « Se former tout au long de sa vie d’adulte » . Dossier d’actualité Veille et analyses, n° 61, avril. En ligne : • http: //www. inrp. fr/vst/DA/details. Dossier. php? d ossier=61&lang=fr • http: //ife. ens-lyon. fr/vst/DA-Veille/61 -avril 2011. pdf 27

Diversité des contextes et cultures associées Public : L 2 Sciences de l’Education Option:

Diversité des contextes et cultures associées Public : L 2 Sciences de l’Education Option: formation des adultes, éducation populaire SEMESTRE 2 Rita Bencivenga, Ph. D. Rita. Bencivenga@univ-lyon 2. fr. 28