1 Rien faire cest la conserver Quen pensez

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 Rien faire …. c’est la conserver Qu’en pensez vous ? ? ? 2

Rien faire …. c’est la conserver Qu’en pensez vous ? ? ? 2

 De la bible aux années lumières le travail représente une corvée, une pénitence

De la bible aux années lumières le travail représente une corvée, une pénitence , un châtiment. Au départ , le travail était une activité nécessaire pour répondre aux besoins fondamentaux (manger, se protéger, …). Travail non rémunéré. C’est au XVIIIème siècle, ère de l’industrialisation, que nait la notion de salariat , puis celle du travail comme un moyen de s’épanouir et de gagner sa vie, de gagner en autonomie L’industrialisation signe le début de la place du travail dans nos sociétés « modernes » Actuellement : on parle de fin du travail « L’économie n’a plus besoin –et aura de moins en moins besoin- du travail de tous et toutes. La société du travail est caduque » (1988 -André Gorz- philosophe) 3

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Le taylorisme Processus horizontal Rationalisation des tâches (parcellisation) pas de processus cognitif pour les

Le taylorisme Processus horizontal Rationalisation des tâches (parcellisation) pas de processus cognitif pour les exécutants Processus vertical Conception et commandement venant de la direction Le fordisme Travail à la chaîne avec cadence valorisation des résultats par le salaire 5

Etude de Elton Mayo (1927) : La productivité est en lien direct avec le

Etude de Elton Mayo (1927) : La productivité est en lien direct avec le moral des travailleurs (usine Western Electric de Hawthorne) Amélioration des conditions matérielles Amélioration des relations entre les ouvriers Augmentation du rendement 6

A Maslow : le modèle de la motivation 7

A Maslow : le modèle de la motivation 7

 M. Crozier et E. Friedberg (1977) Le travailleur est acteur au sein d’un

M. Crozier et E. Friedberg (1977) Le travailleur est acteur au sein d’un collectif. Il agit selon sa logique, en fonction de ses projets et de ceux de son groupe professionnel Il subit des contraintes (objectif de l’organisation) mais dispose d’une zone d’autonomie 8

POUR L’ENTREPRISE : EFFICIENCE POUR LE BENEFICIARE : QUALITE DU SERVICE RENDU =QUALITE DES

POUR L’ENTREPRISE : EFFICIENCE POUR LE BENEFICIARE : QUALITE DU SERVICE RENDU =QUALITE DES SOINS LE TRAVAIL POUR LE TRAVAILLEUR : QUALITE DE VIE TRAVAIL 9

 L'efficience est un composant important de la mesure de la performance. C'est l'optimisation

L'efficience est un composant important de la mesure de la performance. C'est l'optimisation de la consommation des ressources utilisées dans la production d'un résultat 10

C’est une démarche qui doit permettre de garantir à chaque patient la combinaison d’actes

C’est une démarche qui doit permettre de garantir à chaque patient la combinaison d’actes diagnostiques et thérapeutiques qui lui assurera : Le meilleur résultat en terme de santé conformément à l’état actuel de la science médicale Au meilleur coût Au moindre risque iatrogène Pour sa plus grande satisfaction

Contexte social Qualité du travail Qualité des relations avec les usagers Équilibre vie professionnelle

Contexte social Qualité du travail Qualité des relations avec les usagers Équilibre vie professionnelle et vie privée La charge de travail Soutien social Autonomie Equilibre entre efforts et récompenses 12

 Qualité du travail : le sens du travail pour le travailleur (conscience du

Qualité du travail : le sens du travail pour le travailleur (conscience du travail bien fait et utile, en accord avec ses valeurs, perception des résultats de son action, évolution personnelle possible grâce aux formations ) Qualité des relations avec les usagers : gestion des interactions quotidiennes et des situations difficiles, en cohérence avec les valeurs de l’institution, pas de deux poids –deux mesures La charge de travail physique et émotionnelle (quantitative et qualitative) : tâches bien définies, diverses pour éviter l’ennui, sans trop de charge émotionnelle et physique , l’environnement physique (bruit, éclairage, matériel, ergonomie, . . ) Autonomie décisionnelle : ceux qui exécutent participent également aux décisions, possibilité d’agir sur son activité (rythme, priorité, degré d’initiative, responsabilité) Equilibre entre efforts et récompenses : salaire et reconnaissance par ses pairs et la hiérarchie sont à hauteur des efforts fournis Soutien social : importance des relations dans l’équipe de travail, du soutien de ses pairs et de la hiérarchie : https: //www. youtube. com/watch? v=He. GNSkt. Acvc Equilibre entre vie professionnelle et vie privée Faire face aux défis du contexte social : s’adapter aux changements, y faire face (coping) 13

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L’ENTREPRISE : EFFICIENCE POUR LE BENEFICIARE : QUALITE DU SERVICE RENDU =QUALITE DES SOINS

L’ENTREPRISE : EFFICIENCE POUR LE BENEFICIARE : QUALITE DU SERVICE RENDU =QUALITE DES SOINS L’ORGANISATION DU TRAVAIL POUR LE TRAVAILLEUR : QUALITE DE VIE TRAVAIL 15

 Responsable de l’organisation : direction d’un établissement hospitalier ou extrahospitalier : Décideur :

Responsable de l’organisation : direction d’un établissement hospitalier ou extrahospitalier : Décideur : Administration de la santé (ARS) Lois en vigueur Les usagers Qualité des soins Un payeur La sécurité sociale la charge de travail Quelles activités pour quels professionnels et quelles compétences ? Les professionnels : le Bien être au travail 16

Des indicateurs d’activité : Le taux d’occupation Le taux de rotation ou turn over

Des indicateurs d’activité : Le taux d’occupation Le taux de rotation ou turn over Indicateurs de charge en soins : Ex le GIR moyen pondéré 17

 C’est la manière d’agencer, sur la journée, les différentes activités de soins à

C’est la manière d’agencer, sur la journée, les différentes activités de soins à réaliser, à partir DES PROJETS DE SOINS de chaque patient 18

 On définit les soins directs comme : les soins effectués au lit du

On définit les soins directs comme : les soins effectués au lit du patient, en contact direct avec lui. Par exemple : tous les actes de la vie quotidienne, communication , information, … On définit les soins indirects comme : les soins effectués pour le patient mais non en contact direct avec lui. Par exemple : activités de nettoyage, préparation, rangements , réunions, transmissions, … 19

 L’organisation du travail doit donc recher la qualité des soins à donner et

L’organisation du travail doit donc recher la qualité des soins à donner et donc de la satisfaction du client et également tenir compte d’un mieux être au travail pour les soignants, le tout en tenant compte du contexte de travail : nombre de personnes présentes , qualifications, matériel, organisation géographique , charge de travail. du projet de service (ou d’établissement) 20

 Les projets de soins individualisés et le projet de service à mettre en

Les projets de soins individualisés et le projet de service à mettre en place pour tous les patients (ex : respect du sommeil en EHPAD) Le nombre de patient Le nombre et la qualification du personnel en poste du jour (IDE, ASH) Le turn over , nombre de sorties et entrées / jour La distribution des tâches entre AS et ASH Les contraintes liés aux activités des autres professionnels : repas, kinésithérapie, …. Les soins « indirects » : transmissions, rangements , commandes, … Le nombre d’étudiants en stage 21

LE PROJET PACTES (HAS) PACTE - Programme d’Amélioration Continue du Travail en Equipe DIMINUTION

LE PROJET PACTES (HAS) PACTE - Programme d’Amélioration Continue du Travail en Equipe DIMINUTION DES EVENEMENTS INDESIRABLES LIES AUX SOINS 22

Le dysfonctionnement du travail en équipe est identifié comme la première cause d’un événement

Le dysfonctionnement du travail en équipe est identifié comme la première cause d’un événement porteur de risque. Que ce soit un défaut d’organisation, de vérification, de coordination ou de communication au sein de l’équipe, la littérature scientifique montre que la qualité du travail en équipe impacte la sécurité du patient. Promouvoir les bonnes pratiques du travail en équipe pour renforcer la qualité et la sécurité du patient ; Faire du patient un partenaire de l’équipe 23

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 Une équipe est un ensemble de personnes travaillant ensemble. Elles sont liées par

Une équipe est un ensemble de personnes travaillant ensemble. Elles sont liées par des interrelations, elles ont conscience d’une appartenance au groupe et poursuivent un but commun. Ce travail suppose un investissement collectif, mais aussi une répartition de la tâche entre les membres et la convergence de leurs efforts Le travail en équipe ne va pas de soi. Il nécessite un effort personnel et une compétence qui s'acquiert peu à partir d'une volonté de cohésion et d'organisation. Elle repose sur des règles précises qui doivent conduire à impulser une dynamique au groupe. (Mucchielli) 25

IFSI CHU NICE PACES STAGE INFIRMIER 2014

IFSI CHU NICE PACES STAGE INFIRMIER 2014

 Lien , but commun , organisation dont le dynamisme vient autant de la

Lien , but commun , organisation dont le dynamisme vient autant de la tête que de l’ensemble Un chef qui oriente , soutient et évalue au besoin Des membres qui par leur travail et idées coopèrent Tous sont responsables de ce qui se fait et du climat du groupe 27

Catherine Mordacq (enseignante en soins infirmiers) a décrit 4 types d’organisation des soins en

Catherine Mordacq (enseignante en soins infirmiers) a décrit 4 types d’organisation des soins en en fonction des critères suivants v L’information : comment passe l’information entre les différents soignants v Le bien être au travail des personnels v L’autonomie (responsabilité et autocontrôle du travail /soignants) v L’autonomie du patient recherchée par les soignants 28

 4 systèmes principaux : qde type familial ou artisanal qde soins en série

4 systèmes principaux : qde type familial ou artisanal qde soins en série qde soins en équipe : sectorisation qde soins individualisés ou intégraux 29

q. Existe dans des petites structures où le personnel est stable q. Répartition en

q. Existe dans des petites structures où le personnel est stable q. Répartition en fonction de l’ancienneté, des affinités et des sympathies des soignants et non de leurs compétences q. Chaque soignant effectue des soins à chaque patient q. L’information n’est pas organisée q. L’organisation repose sur « l’esprit de famille » q. La qualité des soins repose sur la conscience professionnelle de chaque soignant 30

FAMILIAL Informations écrites : prescriptions médicales/pas ou peu d’observations soignantes orales : Nombreuses, informelles

FAMILIAL Informations écrites : prescriptions médicales/pas ou peu d’observations soignantes orales : Nombreuses, informelles Satisfaction du personnel • Pas de développement individuel • Dépendance • Satisfaction = place de chacun, stabilité Principes Organisateurs • Autorité de type parentale (médecin/surveillante) • L’influence du cadre est déterminante • L’accent est mis sur la conscience professionnelle (culpabilité) • Une grande place à l’affect dans les relations professionnelles • Existence de leader informel • Pas de structure de décision entre le personnel • Pas de réunions organisées • Dispatching des soins en fonction de l’ancienneté , des affinités ou des sympathies et non les compétences des soignants ) Responsabilité/Contrôle • Responsabilités pas claires , implicites • Contrôle : en fonction de sa conscience professionnelle Autonomie du patient • Informations : il n’y a pas de recueil de données systématiq • Tendance à ne pas laisser le patient agir • Les patients sont jugés et peuvent être 31

q. Modèle inspiré du taylorisme : organisation scientifique et rationnelle du travail (OST) q.

q. Modèle inspiré du taylorisme : organisation scientifique et rationnelle du travail (OST) q. Parcellisation des tâches = « travail à la chaîne » q. Les soins sont découpés en actes qui sont réalisés à la chaîne (diurèse, toilette, prise de TA, injections. . ) q. La répartition respecte la qualification, la fonction et la compétence q. La connaissance du patient partielle et morcelée : pas de prise en charge globale du patient + continuité des soins difficile 32

SOINS EN SÉRIES Informations écrites et/ou orales : • surtout médicales et reflétant les

SOINS EN SÉRIES Informations écrites et/ou orales : • surtout médicales et reflétant les soins en série • Les informations sont nombreuses et dispersées Satisfaction du personnel • Entente du personnel de même statut • Lutte contre les groupes professionnels entre eux • Prestige, pouvoir de la catégorie supérieure. Principes Organisateurs • Centralisation hiérarchique • Information organisée, descendante : le cadre suit la visite • Totalité des infos détenues par le médecin et le cadre • Les autres acteurs n’ont pas de vue d’ensemble • Esprit d’équipe horizontal, par strates • Le personnel exécute (pas de zone d’autonomie) Responsabilité/Contrôle Autonomie du patient • Tâche techniques, parcellaires exécution précise • Contrôle : par le cadre • infos en retour non organisées • Aucune, le patient reçoit les soins 33

 Chaque soignant se voit attribuer un certain nombre de patients par le cadre

Chaque soignant se voit attribuer un certain nombre de patients par le cadre selon la demande de soins (charge de travail) et ses compétences Chaque soignant a une zone d’autonomie professionnelle relevant de sa compétence peu ou pas de contact avec les autres acteurs de santé Transmissions et échanges sont organisés 34

D’ATTRIBUTION INDIVIDUELLE Informations écrites : • Individuelles pour chaque patient • Signature du médecin,

D’ATTRIBUTION INDIVIDUELLE Informations écrites : • Individuelles pour chaque patient • Signature du médecin, de l’infirmière Informations orales : Satisfaction du personnel • Répartition des patients • Prise de responsabilité globale • Personnel formé au jugement pro • Réunions d’info organisées aux rotations Principes Organisateurs • Responsabilité/zone d’autonomie pro, en solo • Attribution des patients par le cadre / demande de soins, compétence • Le cadre : échange, coordonne de l’extérieur, traite l’imprévu, contrôle la qualité, rôle de formation • Vision globale du patient avec documents individualisés • Transmissions et échanges organisés • Système développant la présence d’infirmière conseillère clinique • Prête attention à l’encadrement des stagiaires Responsabilité/Contrôle • Acteur décideur, organisateur/niveau d’attribution • Zone de responsabilité réelle • Il existe un contrôle des actions Autonomie du patient • Le patient sait qui le soigne, médecin, infirmière 35

 Affectation d’un groupe de patients à une équipe, dont l’infirmière est « chef

Affectation d’un groupe de patients à une équipe, dont l’infirmière est « chef d’équipe » Système d’organisation dans lequel le patient est au centre : démarche de soins indispensable , traçabilité et transmissions orales L’autonomie du patient est recherchée 36

SOINS EN ÉQUIPE Informations écrites : • Dossier individualisé par patients • Signatures des

SOINS EN ÉQUIPE Informations écrites : • Dossier individualisé par patients • Signatures des acteurs • Informations orales : Réunion au moment de la relève Satisfaction du personnel • Responsabilité • Droit à la parole pour chacun • Infos quotidiennes (échanges, répartition) • Stimulation du développement profess. • Participation reconnue de chacun Principes Organisateurs • Affectation d’un groupe de patients à une équipe • Infirmière = chef d’équipe • Dossiers de soins infirmiers individualisés • Chacun rend compte des résultats de son action • Réunions de service organisées • Le système permet le contrôle • Délégation de responsabilité /capacité • Soutien du personnel • Cadre : coordonnateur, animateur, pédagogue • Encadrement des stagiaires organisé Responsabilité/Contrôle • Responsabilité inf/équipe, patients • Chaque acteur responsable, écrit ses transm. Autonomie du patient • Permet l’autonomie du patient • Patient au cœur de l’organisation 37